Le 8 août, c’est la journée du chat. En Tunisie, cette information peut paraître de moindre importance, pourtant une propension, toute nouvelle, à acquérir des animaux de compagnie, est constatée.
Généralement, le rapport entre les Tunisiens et les chats est bien précis: c'est la fonction de l’utilité. Le chat, est le prédateur des rats, des souris, et de certains insectes rampants, sans plus. Ni caresses, ni promiscuité. Chacun à sa place. Chacun a son statut.
Adopter un chat de race en Tunisie, devient "tendance", cela fait chic. Il s’agît d’une habitude de pays riches et de couches sociales plus qu’aisées.
Toutefois, cette mode s’accompagne aussi d’une augmentation du nombre d’animaux abandonnés, errants, dangereux donc, pour la circulation, pour les passants, et comme vecteurs de contagion éventuelle.
Les chats, divinité pour certains ou créatures sataniques pour d’autres à travers l’histoire, sont souvent de bons compagnons qui apportent une touche de douceur et de bonne humeur au foyer.
La plus ancienne preuve archéologique de la domestication du chat remonte à 9.500 ans. Les os d'un chat ont été découverts dans le village néolithique de Shillourokambos sur Chypre, rapporte la revue Science en Avril 2004, citant une recherche dirigée par le professeur Jean Guilaine du CNRS Centre d'Anthropologie à Toulouse, en France,
Les Tunisiens et les chats
Contacté par le HuffPost Tunisie, un vétérinaire anonyme, installé au Cap Bon, est revenu sur la relation qui lie les Tunisiens aux chats.
Interrogé sur le nombre de chats qui existent en Tunisie, il répond qu’aucun centre ne détient cette information "Il y a même des thésards qui ont du faire leurs recherches sans avoir trouvé de réponse à cette question" précise-t-il.
Selon lui, les Tunisiens aiment de plus en plus les chats et sont plus disposés qu’avant à investir dans leur adoption: "avant quand j’évoquais la somme de 60 dinars pour une ovariectomie, l’étonnement se lisait sur le visage des maîtres mais aujourd’hui, ils payent sans problèmes" a-t-il indiqué.
"L’adoption de chats ne concerne pas uniquement les classes sociales aisées, à mon niveau, je soigne les chats de trois familles de classe moyenne à un seul revenu" renchérit-il.
Malgré l’absence de législation en matière d’adoption des chats, d’abandon et de maltraitance, les Tunisiens adoptent de plus en plus de chats et sont de plus en plus sensibles à la protection des animaux selon lui.
A la question "les chats sont ils heureux en Tunisie", il répond: "Certes, ils sont moins heureux qu’en occident mais ils sont moins malheureux" conclut-il.
Saviez vous que
Généralement, le rapport entre les Tunisiens et les chats est bien précis: c'est la fonction de l’utilité. Le chat, est le prédateur des rats, des souris, et de certains insectes rampants, sans plus. Ni caresses, ni promiscuité. Chacun à sa place. Chacun a son statut.
Adopter un chat de race en Tunisie, devient "tendance", cela fait chic. Il s’agît d’une habitude de pays riches et de couches sociales plus qu’aisées.
Toutefois, cette mode s’accompagne aussi d’une augmentation du nombre d’animaux abandonnés, errants, dangereux donc, pour la circulation, pour les passants, et comme vecteurs de contagion éventuelle.
Les chats, divinité pour certains ou créatures sataniques pour d’autres à travers l’histoire, sont souvent de bons compagnons qui apportent une touche de douceur et de bonne humeur au foyer.
La plus ancienne preuve archéologique de la domestication du chat remonte à 9.500 ans. Les os d'un chat ont été découverts dans le village néolithique de Shillourokambos sur Chypre, rapporte la revue Science en Avril 2004, citant une recherche dirigée par le professeur Jean Guilaine du CNRS Centre d'Anthropologie à Toulouse, en France,
Les Tunisiens et les chats
Contacté par le HuffPost Tunisie, un vétérinaire anonyme, installé au Cap Bon, est revenu sur la relation qui lie les Tunisiens aux chats.
Interrogé sur le nombre de chats qui existent en Tunisie, il répond qu’aucun centre ne détient cette information "Il y a même des thésards qui ont du faire leurs recherches sans avoir trouvé de réponse à cette question" précise-t-il.
Selon lui, les Tunisiens aiment de plus en plus les chats et sont plus disposés qu’avant à investir dans leur adoption: "avant quand j’évoquais la somme de 60 dinars pour une ovariectomie, l’étonnement se lisait sur le visage des maîtres mais aujourd’hui, ils payent sans problèmes" a-t-il indiqué.
"L’adoption de chats ne concerne pas uniquement les classes sociales aisées, à mon niveau, je soigne les chats de trois familles de classe moyenne à un seul revenu" renchérit-il.
Malgré l’absence de législation en matière d’adoption des chats, d’abandon et de maltraitance, les Tunisiens adoptent de plus en plus de chats et sont de plus en plus sensibles à la protection des animaux selon lui.
A la question "les chats sont ils heureux en Tunisie", il répond: "Certes, ils sont moins heureux qu’en occident mais ils sont moins malheureux" conclut-il.
Saviez vous que
- Le chat peut courir à près de 50 km sur de courtes distances.
- Le chat saute jusqu'à 6 fois la longueur de son corps.
- 200, c'est le nombre de poils que possède le chat par cm².
- Son squelette compte 40 os de plus que celui de l'homme.
- 25 ans, c'est l'âge du plus vieux chat connu ; ils vivent de 12 à 15 ans en moyenne.
- L'odorat du chat est 40 fois plus performant que le nôtre.
- Les oreilles du chat peuvent pivoter sur 180°.
- La portée record connue pour une chatte est de 12 chatons.
- La pupille du chat supporte 5 fois plus de lumière que la nôtre.
- 187°, c'est le champ de vision du chat, contre 125° chez l'homme.
- Dans la nature, un chat peut chasser 5 à 20 proies par jour.
- 19,5 kg, c'est le poids du plus gros chat connu.
- A la campagne, le territoire d'un chat peut atteindre 70 hectares.
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