POLITIQUE-Ennahdha aspire à une plus grande représentativité dans le nouveau gouvernement de Youssef Chahed, a déclaré Rached Ghannouchi, chef du mouvement, dans une interview accordée à l’agence Anadolu, mardi 9 août.
"Ennahdha, premier bloc au parlement (69 députés) ne demande pas à être la plus représentée au sein du gouvernement mais à être le deuxième et non pas le dixième poids du cabinet ", a-t-il souligné.
Pour le leader d'Ennahdha, la participation de son parti au gouvernement doit être assumée: "Nous n’acceptons plus une participation symbolique non-influente. La participation symbolique n’a plus aucun justificatif, L’intérêt de la Tunisie réside dans le fait que les partis politiques soient représentés et assument entièrement leur responsabilité afin qu’ils rendent des comptes au peuple sur ce qu’ils ont fait" poursuit-il.
"Les partis ne peuvent être redevables ou rendre des comptes de ce que font un groupe de technocrates ou d’indépendants. La démocratie est la gouvernance des partis", a-t-il déclaré.
"Si nous marginalisons les partis et nous faisons de leur participation exclusivement symbolique, cela est synonyme que nous n’avons pas confiance en la volonté du peuple et que nous voulons installer des forces non-représentatives", relève-t-il.
"Nous sommes soucieux d’assurer une large représentativité de tous les partis ayant accepté l’initiative du président et le programme du gouvernement d’union nationale. Nous sommes soucieux d’y participer mais à condition que cette participation soit active et influente", précise-t-il.
Quant à la présence des membres d'Ennahdha au sein du gouvernement Chahed, Rached Ghannouchi affirme: "Nous sommes toujours en train de négocier. Nous réclamons une participation effective et sérieuse bien que nous considérons que l’intérêt du pays nécessite de neutraliser les ministères de souveraineté de l’influence des partis " conclut-il.
"Ennahdha, premier bloc au parlement (69 députés) ne demande pas à être la plus représentée au sein du gouvernement mais à être le deuxième et non pas le dixième poids du cabinet ", a-t-il souligné.
Pour le leader d'Ennahdha, la participation de son parti au gouvernement doit être assumée: "Nous n’acceptons plus une participation symbolique non-influente. La participation symbolique n’a plus aucun justificatif, L’intérêt de la Tunisie réside dans le fait que les partis politiques soient représentés et assument entièrement leur responsabilité afin qu’ils rendent des comptes au peuple sur ce qu’ils ont fait" poursuit-il.
"Les partis ne peuvent être redevables ou rendre des comptes de ce que font un groupe de technocrates ou d’indépendants. La démocratie est la gouvernance des partis", a-t-il déclaré.
"Si nous marginalisons les partis et nous faisons de leur participation exclusivement symbolique, cela est synonyme que nous n’avons pas confiance en la volonté du peuple et que nous voulons installer des forces non-représentatives", relève-t-il.
"Nous sommes soucieux d’assurer une large représentativité de tous les partis ayant accepté l’initiative du président et le programme du gouvernement d’union nationale. Nous sommes soucieux d’y participer mais à condition que cette participation soit active et influente", précise-t-il.
Quant à la présence des membres d'Ennahdha au sein du gouvernement Chahed, Rached Ghannouchi affirme: "Nous sommes toujours en train de négocier. Nous réclamons une participation effective et sérieuse bien que nous considérons que l’intérêt du pays nécessite de neutraliser les ministères de souveraineté de l’influence des partis " conclut-il.
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