Dans un communiqué rendu public sur a page Facebook, l’Observatoire Tunisien de l’Eau (OTE) a mis en garde contre une "révolte de la soif".
L’OTE a pointé du doigt la politique de communication de la SONEDE (Société Nationale de l’Exploitation et de la Distribution de l’Eau) et son “manquement à sa responsabilité et à ses engagements envers les citoyens “ et reproché à la société de ne pas ”mener les études nécessaires et de ne pas intervenir aux moments opportuns pour éviter l’aggravation de la situation”, a rapporté la TAP.
L’Observatoire rappelle, à travers son communiqué, que des mouvements protestataires ont eu lieu, en particulier dans la région de Jendouba et des citoyens ont, à maintes reprises, tenté de faire entendre leur voix et faire part aux autorités concernées de leur calvaire à cause de la non disponibilité des ressources en eau potable.
L’OTE a rappelé, dans son communiqué, que l’accès à l’eau potable est droit fondamental, garantit par la Constitution.
Il appelé à auditionner la SONEDE et le ministère de l’Agriculture concernant cette crise de l’eau et demande aux autorités concernées de trouver une solution urgente et immédiate aux problèmes de rupture et de perturbation de la distribution de l’eau.
Selon l'OTE, la SONEDE devra rencontrer les représentants de la société civile et les parties concernées pour discuter des problèmes rencontrés par les citoyens et en trouver les solutions idoines.
Le ministre de l'Agriculture, Saâd Seddik avait affirmé le mois dernier que les réserves en eau dans les grands barrages sont estimées à 882,6 millions de m3, au 27 juillet 2016, alors qu’elles avaient dépassé, l’année dernière, 1 milliard de m3.
Il a en outre rappelé que la Tunisie est parmi les pays qui vivent sous le seuil de la pauvreté hydrique (460 m3 par personne, contre une moyenne mondiale de 1000 m3, un taux fixé par les Nations-Unies pour mesurer la pauvreté en eau), appelant les citoyens à rationaliser l'utilisation de l'eau.
Dans un rapport publié en 2015, la World Resources Institute classe la Tunisie parmi les 33 pays les plus susceptibles de connaitre un stress hydrique (ou pénurie d'eau) d'ici 2040.
Selon le rapport, la Tunisie se classe parmi les pays qui ont un risque très élevé de manquer d'eau dans les décennies à venir pouvant perdre ainsi plus de 80% de ses ressources naturelles d'eau d'ici 2040.
L'UNESCO a quant à elle déjà tiré la sonnette d'alarme affirmant que la Tunisie souffrira de sérieux problèmes d'eau à l'horizon 2025.
Il est à noter que conformément à l'article 44 de la constitution : le droit à l'eau est garanti. La préservation de l’eau et son utilisation rationnelle sont un devoir pour l’Etat et la société.
L’OTE a pointé du doigt la politique de communication de la SONEDE (Société Nationale de l’Exploitation et de la Distribution de l’Eau) et son “manquement à sa responsabilité et à ses engagements envers les citoyens “ et reproché à la société de ne pas ”mener les études nécessaires et de ne pas intervenir aux moments opportuns pour éviter l’aggravation de la situation”, a rapporté la TAP.
L’Observatoire rappelle, à travers son communiqué, que des mouvements protestataires ont eu lieu, en particulier dans la région de Jendouba et des citoyens ont, à maintes reprises, tenté de faire entendre leur voix et faire part aux autorités concernées de leur calvaire à cause de la non disponibilité des ressources en eau potable.
L’OTE a rappelé, dans son communiqué, que l’accès à l’eau potable est droit fondamental, garantit par la Constitution.
Il appelé à auditionner la SONEDE et le ministère de l’Agriculture concernant cette crise de l’eau et demande aux autorités concernées de trouver une solution urgente et immédiate aux problèmes de rupture et de perturbation de la distribution de l’eau.
Selon l'OTE, la SONEDE devra rencontrer les représentants de la société civile et les parties concernées pour discuter des problèmes rencontrés par les citoyens et en trouver les solutions idoines.
Le ministre de l'Agriculture, Saâd Seddik avait affirmé le mois dernier que les réserves en eau dans les grands barrages sont estimées à 882,6 millions de m3, au 27 juillet 2016, alors qu’elles avaient dépassé, l’année dernière, 1 milliard de m3.
Il a en outre rappelé que la Tunisie est parmi les pays qui vivent sous le seuil de la pauvreté hydrique (460 m3 par personne, contre une moyenne mondiale de 1000 m3, un taux fixé par les Nations-Unies pour mesurer la pauvreté en eau), appelant les citoyens à rationaliser l'utilisation de l'eau.
Dans un rapport publié en 2015, la World Resources Institute classe la Tunisie parmi les 33 pays les plus susceptibles de connaitre un stress hydrique (ou pénurie d'eau) d'ici 2040.
Selon le rapport, la Tunisie se classe parmi les pays qui ont un risque très élevé de manquer d'eau dans les décennies à venir pouvant perdre ainsi plus de 80% de ses ressources naturelles d'eau d'ici 2040.
L'UNESCO a quant à elle déjà tiré la sonnette d'alarme affirmant que la Tunisie souffrira de sérieux problèmes d'eau à l'horizon 2025.
Il est à noter que conformément à l'article 44 de la constitution : le droit à l'eau est garanti. La préservation de l’eau et son utilisation rationnelle sont un devoir pour l’Etat et la société.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.