L’opposition a boycotté, mardi 10 mai , la plénière de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), en réaction à la décision du président de l’ARP de reporter le débat prévu sur des projets de lois au 24 mai 2016 et de discuter de la loi sur les banques et établissements financiers. Cette proposition a été approuvée par la majorité des députés à la suite d’un vote.
Le député Ahmed Seddik (Front Populaire) a fait valoir que cette modification du programme contrarie les dispositions de l’article 85 du règlement intérieur du parlement.
La députée Samia Abbou, quant à elle, a affirmé que ce calendrier qui favorise le débat sur le projet de loi relatif aux banques et établissements financiers "est imposé par les institutions financières internationales".
Elle a fait valoir que l’accélération de l’adoption de ce projet de loi, sans qu’il soit étudié minutieusement par les députés, est "une preuve de la dépendance de ces institutions, une atteinte à la souveraineté de la Tunisie et une nouvelle forme de colonisation".
Le projet de loi comporte 200 articles et les députés, notamment ceux de la commission des finances, n’ont pas eu le temps nécessaire pour l’examiner, estime Ammar Amroussia.
Pour le député Salem Labyadh, le parlementaire n’est pas "une machine législative" dont le rôle est uniquement d’adopter les projets de loi.
Le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur a affirmé que le règlement intérieur de l’Assemblée lui permet de proposer la modification des programmes des plénières et dans ce cas "il n’a pas dérogé au règlement intérieur".
Il a, dans ce sens, ajouté que la proposition d’ajustement a été approuvée au cours de la séance du lundi qui a rassemblé le bureau de l’assemblée et les présidents des groupes parlementaires.
Le député Ahmed Seddik (Front Populaire) a fait valoir que cette modification du programme contrarie les dispositions de l’article 85 du règlement intérieur du parlement.
La députée Samia Abbou, quant à elle, a affirmé que ce calendrier qui favorise le débat sur le projet de loi relatif aux banques et établissements financiers "est imposé par les institutions financières internationales".
Elle a fait valoir que l’accélération de l’adoption de ce projet de loi, sans qu’il soit étudié minutieusement par les députés, est "une preuve de la dépendance de ces institutions, une atteinte à la souveraineté de la Tunisie et une nouvelle forme de colonisation".
Le projet de loi comporte 200 articles et les députés, notamment ceux de la commission des finances, n’ont pas eu le temps nécessaire pour l’examiner, estime Ammar Amroussia.
Pour le député Salem Labyadh, le parlementaire n’est pas "une machine législative" dont le rôle est uniquement d’adopter les projets de loi.
Le président de l’ARP, Mohamed Ennaceur a affirmé que le règlement intérieur de l’Assemblée lui permet de proposer la modification des programmes des plénières et dans ce cas "il n’a pas dérogé au règlement intérieur".
Il a, dans ce sens, ajouté que la proposition d’ajustement a été approuvée au cours de la séance du lundi qui a rassemblé le bureau de l’assemblée et les présidents des groupes parlementaires.
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