Les députés du mouvement de Nidaa Tounes ont décidé, lors de la tenue de leurs journées parlementaires en fin de la semaine dernière, de valider les adhésions de Youssef Jouini, de Nourredine Ben Achour et de Ridha Zghondi au sein de leur bloc après qu’ils aient démissionné de celui de l’Union patriotique libre. Grâce à ce "recrutement", le bloc de Nidaa Tounes regroupe désormais cinquante-neuf députés, selon un communiqué officiel du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple.
Ayant été officialisée au cours de la plénière de l’Assemblée des représentants du peuple aujourd’hui, cette décision n’a pas laissé de marbre le président de l’UPL, Slim Riahi, qui s’est dépêché d’exprimer son mécontentement sur sa page officielle Facebook.
Se voulant ironique, Slim Riahi a publié la photo de Sofiene Toubel, le nouveau président du bloc de Nidaa Tounes, accompagnée par celle de l’homme d’affaires controversé Chafik Jarraya. A côté de ces deux photographies, on peut lire un texte de Riahi où il adresse ses "plus sincères félicitations" au ‘président de Nidaa Tounes, Chafik Jarraya après la réussite de cette affaire conclue afin que le mouvement récupère son emplacement d’autrefois au sein du Parlement. L’authenticité de cette publication nous a été confirmée par le membre du bureau exécutif de l’UPL et sa chargée de communication, Yosra Milli.
Quelques heures après cette publication, les députés de l’UPL se sont réunis au sein du Parlement afin de prendre les décisions nécessaires suite à la manœuvre de leurs collègues "Nidaistes". Selon une information relatée par la radio Express FM, les députés auraient menacé de se retirer de la coalition au pouvoir.
De son côté, le président du bloc de l’UPL, Tarak Fettiti a assuré, dans une déclaration accordée à radio Kelma, que Chafik Jarraya a proposé à onze députés de l’UPL de rejoindre le bloc de Nidaa Tounes en leur offrant une contrepartie matérielle allant jusqu’à cinquante mille dinars.
La réaction de Slim Riahi risque de créer une crise au sein de la coalition des partis au pouvoir. Toutefois, cette crise ne sera pas une première. En effet, les quatre partis, à savoir Nidaa Tounes, Ennahdha, Afek Tounes et l’UPL, sont déjà passés par des moments assez tendus. Cela avait commencé avec un désaccord entre Slim Riahi et le ministre de la Jeunesse et du Sport, Maher Ben Dhia.
Suite à la défaite de l’équipe sportive qu’il préside, Riahi, emporté, a qualifié le ministre de "lâche" tout en accusant Habib Essid de "rester les bras croisés" devant toute la corruption que subit le milieu sportif en Tunisie. Ces déclarations ont amené Ben Dhia a présenté sa démission de l’UPL.
Après l’apaisement de ces tensions, une nouvelle affaire était venue, au cours du mois dernier, déranger les équilibres au sein du Quartet. C’était en effet au tour des députés d’Afek Tounes d’émettre quelques réserves quant au fonctionnement et à la coordination au sein de la coalition. Après que Mohsen Marzouk, coordinateur général du Mouvement projet Tunisie, ait évoqué une collaboration entre le bloc d’Al Horra (dont la majorité des députés sont des dirigeants au sein du MPT) et celui d’Afek Tounes, les tensions avaient repris de plus belle au sein de la coalition.
A l’époque, l’ARP était penchée sur l’élaboration de la loi régissant le statut de la Banque centrale. A l’heure décisive du vote, certains députés d’Afek Tounes se sont carrément retirés du vote ce qui avait provoqué l’indignation de l’ancien président du bloc de Nidaa Tounes, Mohamed Fadhel Ben Omrane qui, dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, avait assuré que "Afek Tounes les a poignardé dans le dos".
De son côté, le dirigeant au sein d’Ennahdha, Lotfi Zitoun, avait même exposé la possibilité de voir la coalition quadripartite toucher à sa fin à cause des tiraillements internes que vivent certaines de ses composantes.
Cependant, et après quelques jours de conflits, la coalition avait fini par dépasser toutes ses querelles et ses partis ont repris leur travail. Pour cette nouvelle crise, les données s’annoncent être un peu plus compliquées et les jours à venir nous apprendront un peu plus sur le sort de cette coalition qualifiée, tant de fois, d’incohérente!
Ayant été officialisée au cours de la plénière de l’Assemblée des représentants du peuple aujourd’hui, cette décision n’a pas laissé de marbre le président de l’UPL, Slim Riahi, qui s’est dépêché d’exprimer son mécontentement sur sa page officielle Facebook.
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Quelques heures après cette publication, les députés de l’UPL se sont réunis au sein du Parlement afin de prendre les décisions nécessaires suite à la manœuvre de leurs collègues "Nidaistes". Selon une information relatée par la radio Express FM, les députés auraient menacé de se retirer de la coalition au pouvoir.
De son côté, le président du bloc de l’UPL, Tarak Fettiti a assuré, dans une déclaration accordée à radio Kelma, que Chafik Jarraya a proposé à onze députés de l’UPL de rejoindre le bloc de Nidaa Tounes en leur offrant une contrepartie matérielle allant jusqu’à cinquante mille dinars.
La réaction de Slim Riahi risque de créer une crise au sein de la coalition des partis au pouvoir. Toutefois, cette crise ne sera pas une première. En effet, les quatre partis, à savoir Nidaa Tounes, Ennahdha, Afek Tounes et l’UPL, sont déjà passés par des moments assez tendus. Cela avait commencé avec un désaccord entre Slim Riahi et le ministre de la Jeunesse et du Sport, Maher Ben Dhia.
Suite à la défaite de l’équipe sportive qu’il préside, Riahi, emporté, a qualifié le ministre de "lâche" tout en accusant Habib Essid de "rester les bras croisés" devant toute la corruption que subit le milieu sportif en Tunisie. Ces déclarations ont amené Ben Dhia a présenté sa démission de l’UPL.
Après l’apaisement de ces tensions, une nouvelle affaire était venue, au cours du mois dernier, déranger les équilibres au sein du Quartet. C’était en effet au tour des députés d’Afek Tounes d’émettre quelques réserves quant au fonctionnement et à la coordination au sein de la coalition. Après que Mohsen Marzouk, coordinateur général du Mouvement projet Tunisie, ait évoqué une collaboration entre le bloc d’Al Horra (dont la majorité des députés sont des dirigeants au sein du MPT) et celui d’Afek Tounes, les tensions avaient repris de plus belle au sein de la coalition.
A l’époque, l’ARP était penchée sur l’élaboration de la loi régissant le statut de la Banque centrale. A l’heure décisive du vote, certains députés d’Afek Tounes se sont carrément retirés du vote ce qui avait provoqué l’indignation de l’ancien président du bloc de Nidaa Tounes, Mohamed Fadhel Ben Omrane qui, dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque FM, avait assuré que "Afek Tounes les a poignardé dans le dos".
De son côté, le dirigeant au sein d’Ennahdha, Lotfi Zitoun, avait même exposé la possibilité de voir la coalition quadripartite toucher à sa fin à cause des tiraillements internes que vivent certaines de ses composantes.
Cependant, et après quelques jours de conflits, la coalition avait fini par dépasser toutes ses querelles et ses partis ont repris leur travail. Pour cette nouvelle crise, les données s’annoncent être un peu plus compliquées et les jours à venir nous apprendront un peu plus sur le sort de cette coalition qualifiée, tant de fois, d’incohérente!
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