Les relations entre Tunis et Alger se tendent à cause...de la pomme de terre.
En effet, selon plusieurs médias algériens, plusieurs exportateurs de pommes de terre algériens ont vu ces derniers jours leur marchandises bloquée à la frontière tuniso-algérienne.
"On a souffert de ce problème de lundi à vendredi dernier. Il y avait des facilités de la part des douanes algériennes mais du côté tunisien il y avait un blocage" a affirmé un exportateur algérien dont un camion de 20 tonnes a été bloqué au site tsa-Algérie.
Occasionnant des pertes de près de 600 millions de dinars aux exportateurs algériens, les autorités tunisiennes mettent en avant la non conformité des normes phytosanitaires aux standards internationaux. Selon le ministère tunisien de l'Agriculture, cela est fait à cause une maladie affectant la pomme de terre. De ce fait, même le transit de la pomme de terre algérienne à travers la Tunisie est interdit par le ministère de l'Agriculture rapportent les médias algériens.
"Le blocage est dû à deux raisons. Ils ont d’abord remis en cause le certificat phytosanitaire qui selon eux n’était pas conforme aux standards. Ensuite, toujours selon eux, le certificat phytosanitaire doit être analysé au moins 48 heures au niveau du ministère tunisien de l’Agriculture. Le malheur c’est que ce certificat est délivré au niveau des frontières, on ne peut pas l’avoir avant, donc quand on l’obtient, il faut que le transitaire tunisien le dépose au ministère tunisien de l’Agriculture pour analyses et approbation. Et, c’est cela qui a pris du temps" continue l'exportateur algérien au site Tsa-Algérie.
Selon le président de l'association des exportateurs algériens Ali Bey Naceri: "Cela veut dire que la pomme de terre ne pourra même pas passer par les frontières tunisiennes pour être exportée vers la Libye par exemple. C'est un gaspillage, cette marchandise sera détruite" affirme t-il.
Pour Ali Bey Naceri, il existe pourtant un accord commercial préférentiel datant de mars 2014 qui lie les deux pays: "La pomme de terre est un produit exonéré de taxes. Au début ils (les autorités tunisiennes) ont exigé des certificats phytosanitaires puis un contrôle" déplore t-il.
Selon lui, un seul exportateur algérien a pu faire passer sa marchandise "car l'entreprise importatrice est une entreprise tunisienne spécialisée dans la transformation. La pomme de terre ne se retrouvera donc pas sur le marché local tunisien".
En 2015, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint près de 1,5 milliard d’euros selon le directeur de la représentation commerciale tunisienne à Alger, Riadh Bezzarga.
Contacté par le HuffPost Tunisie, le ministère de l'Agriculture affirme qu'il s'agit "de mesures normales, de contrôle": "Tout produit qui entre sur le territoire tunisien doit être soumis à un contrôle. Tous les pays font pareil".
Concernant l'accord commercial préférentiel liant les deux pays, le ministère de l'Agriculture indique que cela "ne veut pas dire qu'il faut laisser la frontière libre et permettre à tout et n'importe quoi de passer. Il y a des exigences sanitaires, les analyses prennent un peu de temps. C'est une procédure normale."
En effet, selon plusieurs médias algériens, plusieurs exportateurs de pommes de terre algériens ont vu ces derniers jours leur marchandises bloquée à la frontière tuniso-algérienne.
"On a souffert de ce problème de lundi à vendredi dernier. Il y avait des facilités de la part des douanes algériennes mais du côté tunisien il y avait un blocage" a affirmé un exportateur algérien dont un camion de 20 tonnes a été bloqué au site tsa-Algérie.
Occasionnant des pertes de près de 600 millions de dinars aux exportateurs algériens, les autorités tunisiennes mettent en avant la non conformité des normes phytosanitaires aux standards internationaux. Selon le ministère tunisien de l'Agriculture, cela est fait à cause une maladie affectant la pomme de terre. De ce fait, même le transit de la pomme de terre algérienne à travers la Tunisie est interdit par le ministère de l'Agriculture rapportent les médias algériens.
"Le blocage est dû à deux raisons. Ils ont d’abord remis en cause le certificat phytosanitaire qui selon eux n’était pas conforme aux standards. Ensuite, toujours selon eux, le certificat phytosanitaire doit être analysé au moins 48 heures au niveau du ministère tunisien de l’Agriculture. Le malheur c’est que ce certificat est délivré au niveau des frontières, on ne peut pas l’avoir avant, donc quand on l’obtient, il faut que le transitaire tunisien le dépose au ministère tunisien de l’Agriculture pour analyses et approbation. Et, c’est cela qui a pris du temps" continue l'exportateur algérien au site Tsa-Algérie.
Selon le président de l'association des exportateurs algériens Ali Bey Naceri: "Cela veut dire que la pomme de terre ne pourra même pas passer par les frontières tunisiennes pour être exportée vers la Libye par exemple. C'est un gaspillage, cette marchandise sera détruite" affirme t-il.
Pour Ali Bey Naceri, il existe pourtant un accord commercial préférentiel datant de mars 2014 qui lie les deux pays: "La pomme de terre est un produit exonéré de taxes. Au début ils (les autorités tunisiennes) ont exigé des certificats phytosanitaires puis un contrôle" déplore t-il.
Les autorités tunisiennes "n’ont pas compris que tout ce qui ne passe pas par la voie formelle se fera par les réseaux informels", dit Ali Bey Naceri à Tsa-Algérie.
Selon lui, un seul exportateur algérien a pu faire passer sa marchandise "car l'entreprise importatrice est une entreprise tunisienne spécialisée dans la transformation. La pomme de terre ne se retrouvera donc pas sur le marché local tunisien".
En 2015, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint près de 1,5 milliard d’euros selon le directeur de la représentation commerciale tunisienne à Alger, Riadh Bezzarga.
Contacté par le HuffPost Tunisie, le ministère de l'Agriculture affirme qu'il s'agit "de mesures normales, de contrôle": "Tout produit qui entre sur le territoire tunisien doit être soumis à un contrôle. Tous les pays font pareil".
Concernant l'accord commercial préférentiel liant les deux pays, le ministère de l'Agriculture indique que cela "ne veut pas dire qu'il faut laisser la frontière libre et permettre à tout et n'importe quoi de passer. Il y a des exigences sanitaires, les analyses prennent un peu de temps. C'est une procédure normale."
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