Suite à une plainte déposée par la présidence du gouvernement, le substitut du président du tribunal de première instance de Tunis a décidé de suspendre les activités du parti islamiste Hizb Ettahrir pendant trente jours. Cette décision représente la dernière étape avant la dissolution du parti.
Avant le dépôt de la plainte, la présidence du gouvernement avait prévenu le parti du dépassement de ses activités et ce comme le dispose la loi organisant les partis politiques en Tunisie.
Ignorant cette décision judiciaire, les dirigeants du parti ont envoyé, une heure après l’annonce du verdict, des invitations pour une conférence de presse qui sera tenue au cours de la journée de demain dans le local du parti situé à l’Ariana.
Bien que le communiqué n’ait été signé que par un simple "bureau de presse du parti Ettahrir pour la 'wilaya' de Tunis", cette démarche constitue un défi direct lancé à l’encontre de l’État tunisien. L’objet de la conférence sera selon le communiqué "l’attaque du local du parti et le gel de ses activités".
En début du mois de mai, et suite aux de violences survenues à l’île de Kerkennah (alors que l’île connaissait de grandes protestations de la part des jeunes qui réclamaient d’être employés au sein d'une société pétrolière) le chef du gouvernement sortant, Habib Essid, avait assuré, lors d’une interview accordée à la radio Kelma, avoir en sa possession des preuves matérielles impliquant, directement, Hizb Ettahrir dans les incidents. Essid s’était engagé, à l’époque, à suivre l’affaire de près et de la confier à la Justice.
Vers la fin du même mois, Hizb Ettahrir avait organisé son congrès annuel sous le thème "le prochain califat qui sauvera le monde". Le parti avait même publié un spot reprenant des slogans hostiles à l’État civil et à son régime républicain.
Bien qu’il ait été autorisé par le Tribunal administratif, le congrès en question avait été empêché par les forces de l’ordre.
Lundi, Hizb Ettahrir avait dénoncé dans un communiqué la récente venue de policiers au siège du parti et l'arrachage de son emblème par les forces de l'ordre, fustigeant une "atteinte flagrante au droit d'association".
Créé au début des années 1980, ce mouvement, qui prône l'instauration de la charia (loi islamique), n'a été légalisé qu'en 2012, après la Révolution populaire qui mit fin à la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
Avant le dépôt de la plainte, la présidence du gouvernement avait prévenu le parti du dépassement de ses activités et ce comme le dispose la loi organisant les partis politiques en Tunisie.
Ignorant cette décision judiciaire, les dirigeants du parti ont envoyé, une heure après l’annonce du verdict, des invitations pour une conférence de presse qui sera tenue au cours de la journée de demain dans le local du parti situé à l’Ariana.
Bien que le communiqué n’ait été signé que par un simple "bureau de presse du parti Ettahrir pour la 'wilaya' de Tunis", cette démarche constitue un défi direct lancé à l’encontre de l’État tunisien. L’objet de la conférence sera selon le communiqué "l’attaque du local du parti et le gel de ses activités".
En début du mois de mai, et suite aux de violences survenues à l’île de Kerkennah (alors que l’île connaissait de grandes protestations de la part des jeunes qui réclamaient d’être employés au sein d'une société pétrolière) le chef du gouvernement sortant, Habib Essid, avait assuré, lors d’une interview accordée à la radio Kelma, avoir en sa possession des preuves matérielles impliquant, directement, Hizb Ettahrir dans les incidents. Essid s’était engagé, à l’époque, à suivre l’affaire de près et de la confier à la Justice.
Vers la fin du même mois, Hizb Ettahrir avait organisé son congrès annuel sous le thème "le prochain califat qui sauvera le monde". Le parti avait même publié un spot reprenant des slogans hostiles à l’État civil et à son régime républicain.
Bien qu’il ait été autorisé par le Tribunal administratif, le congrès en question avait été empêché par les forces de l’ordre.
Lundi, Hizb Ettahrir avait dénoncé dans un communiqué la récente venue de policiers au siège du parti et l'arrachage de son emblème par les forces de l'ordre, fustigeant une "atteinte flagrante au droit d'association".
Créé au début des années 1980, ce mouvement, qui prône l'instauration de la charia (loi islamique), n'a été légalisé qu'en 2012, après la Révolution populaire qui mit fin à la dictature de Zine El Abidine Ben Ali.
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