Si les partis au pouvoir ont exprimé certaines réserves sur la formation du gouvernement de Youssef Chahed, d'autres ont été plus catégoriques, affirmant qu'ils ne voteraient pas la confiance pour ce gouvernement.
Al-Irada et la remise en question du "système politique"
Le parti Al-Irada a estimé lundi que le gouvernement de Youssef Chahed avec sa composition actuelle et en l’absence d’un programme de salut par étapes sera dans l’incapacité de résoudre les problèmes de chômage, d’endettement, de dépréciation du dinar et de lutte contre la corruption.
Au vu de la composition du gouvernement proposé, il est clair que l’initiative du président de la République n’est autre qu’une manœuvre politique remettant en question le système politique tel que défini dans la Constitution, souligne le parti Al-Irada dans un communiqué.
Le gouvernement proposé ne peut être qualifié de gouvernement d’union nationale car il ne répond pas à cette condition, soutient le parti.
Rassembler des dirigeants sociaux, des protagonistes politiques et des programmes au sein d’un même gouvernement sur la base de la politique de quotas partisans et faire de la “complaisance” selon une politique sectorielle et idéologique ne fait pas de ce gouvernement un cabinet d’union nationale, argumente Al-Irada.
“De sérieux soupçons de corruption pèsent sur certains ministres désignés qui ne leur permet pas de faire partie du gouvernement, un gouvernement plaçant la lutte contre la corruption parmi ses priorités”, déplore Al-Irada qui regrette “l’absence d’harmonie” dans ce gouvernement au moment où la situation dans le pays exige de trancher les principales questions économiques et sociales.
Al-Irada met en garde également contre les forces influentes qui menacent la neutralité de l’administration.
Le Front Populaire estime le gouvernement Chahed comme "un prolongement du gouvernement Essid"
De son côté le porte-parole du Front populaire Hamma Hammami a affirmé lundi que le groupe parlementaire du Front votera contre le gouvernement de Youssef Chahed qu’il qualifie de “gouvernement de quotas politique représentant Nidaa Tounes et Ennahdha”.
“La composition du nouveau cabinet a été agrémentée par certaines figures politiques et syndicales”, a-t-il déclaré au cours d’un point de presse tenu au siège du Front à l’issue d’une réunion de son conseil central.
Au vu de sa composition, le nouveau cabinet ministériel sera un prolongement du gouvernement Essid et sera soumis au lobbying local et aux diktats des institutions financières internationales qui sont de nature à aggraver la crise financière et sociale dans le pays, a estimé Hamma Hammami.
Et d’ajouter que la composition du gouvernement annoncé “dévoile en grande partie un cabinet de complaisance dans lequel plusieurs ministres n’ont aucun lien avec les dossiers à traiter”, relevant “un conflit d’intérêt” concernant plusieurs noms proposés dans le nouveau gouvernement entre leurs responsabilités et les ministères qui leur ont été confiés.
Il a cité en exemple le portefeuille de l’investissement et de la coopération internationale confié à une personne “liée aux institutions financières”, s’interrogeant également sur la relation du secrétaire général d’Ennahdha Zied Ladhari avec le secteur du commerce et de l’industrie. Certains secrétaires d’Etat proposés ont des liens étroits avec les gendres du président déchu, a-t-il encore avancé.
“Dire que les jeunes et les femmes sont représentés dans le nouveau cabinet est un leurre. Ce ne sont que d’anciens rcdistes sans aucune compétence et dont certains font l’objet de soupçons de corruption”, a-t-il laissé entendre.
Le nouveau cabinet n’est pas un gouvernement d’union nationale.
Il ne va pas appliquer une politique d’austérité, ni lutter contre la corruption et le terrorisme, a soutenu Hamma Hammami, relevant le fait que dix ministres dans le cabinet Essid ont été maintenus.
Le peuple tunisien aura à évaluer son rendement dans le traitement des dossiers sensibles notamment les questions de pénurie d’eau, la corruption, l’évasion fiscale, les martyrs et les assassinats, a-t-il dit.
Les partis de l’opposition qui ont accepté de rejoindre le gouvernement Chahed ne comptent plus parmi les amis du Front et ne font plus partie des rangs de l’opposition dès lors qu’ils sont entrés dans la coalition au gouvernement et vont appliquer ses choix et ses orientations politiques, a lâché Hamma Hammami.
Le président de l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Mohamed Ennaceur, a annoncé ce lundi, 22 août, à l’issue de la réunion du bureau de l’ARP que le vote de confiance au gouvernement de Youssef Chahed, aura lieu vendredi 26 août.
Al-Irada et la remise en question du "système politique"
Le parti Al-Irada a estimé lundi que le gouvernement de Youssef Chahed avec sa composition actuelle et en l’absence d’un programme de salut par étapes sera dans l’incapacité de résoudre les problèmes de chômage, d’endettement, de dépréciation du dinar et de lutte contre la corruption.
Au vu de la composition du gouvernement proposé, il est clair que l’initiative du président de la République n’est autre qu’une manœuvre politique remettant en question le système politique tel que défini dans la Constitution, souligne le parti Al-Irada dans un communiqué.
Le gouvernement proposé ne peut être qualifié de gouvernement d’union nationale car il ne répond pas à cette condition, soutient le parti.
Rassembler des dirigeants sociaux, des protagonistes politiques et des programmes au sein d’un même gouvernement sur la base de la politique de quotas partisans et faire de la “complaisance” selon une politique sectorielle et idéologique ne fait pas de ce gouvernement un cabinet d’union nationale, argumente Al-Irada.
“De sérieux soupçons de corruption pèsent sur certains ministres désignés qui ne leur permet pas de faire partie du gouvernement, un gouvernement plaçant la lutte contre la corruption parmi ses priorités”, déplore Al-Irada qui regrette “l’absence d’harmonie” dans ce gouvernement au moment où la situation dans le pays exige de trancher les principales questions économiques et sociales.
Al-Irada met en garde également contre les forces influentes qui menacent la neutralité de l’administration.
Le Front Populaire estime le gouvernement Chahed comme "un prolongement du gouvernement Essid"
De son côté le porte-parole du Front populaire Hamma Hammami a affirmé lundi que le groupe parlementaire du Front votera contre le gouvernement de Youssef Chahed qu’il qualifie de “gouvernement de quotas politique représentant Nidaa Tounes et Ennahdha”.
“La composition du nouveau cabinet a été agrémentée par certaines figures politiques et syndicales”, a-t-il déclaré au cours d’un point de presse tenu au siège du Front à l’issue d’une réunion de son conseil central.
Au vu de sa composition, le nouveau cabinet ministériel sera un prolongement du gouvernement Essid et sera soumis au lobbying local et aux diktats des institutions financières internationales qui sont de nature à aggraver la crise financière et sociale dans le pays, a estimé Hamma Hammami.
Et d’ajouter que la composition du gouvernement annoncé “dévoile en grande partie un cabinet de complaisance dans lequel plusieurs ministres n’ont aucun lien avec les dossiers à traiter”, relevant “un conflit d’intérêt” concernant plusieurs noms proposés dans le nouveau gouvernement entre leurs responsabilités et les ministères qui leur ont été confiés.
Il a cité en exemple le portefeuille de l’investissement et de la coopération internationale confié à une personne “liée aux institutions financières”, s’interrogeant également sur la relation du secrétaire général d’Ennahdha Zied Ladhari avec le secteur du commerce et de l’industrie. Certains secrétaires d’Etat proposés ont des liens étroits avec les gendres du président déchu, a-t-il encore avancé.
“Dire que les jeunes et les femmes sont représentés dans le nouveau cabinet est un leurre. Ce ne sont que d’anciens rcdistes sans aucune compétence et dont certains font l’objet de soupçons de corruption”, a-t-il laissé entendre.
Le nouveau cabinet n’est pas un gouvernement d’union nationale.
Il ne va pas appliquer une politique d’austérité, ni lutter contre la corruption et le terrorisme, a soutenu Hamma Hammami, relevant le fait que dix ministres dans le cabinet Essid ont été maintenus.
Le peuple tunisien aura à évaluer son rendement dans le traitement des dossiers sensibles notamment les questions de pénurie d’eau, la corruption, l’évasion fiscale, les martyrs et les assassinats, a-t-il dit.
Les partis de l’opposition qui ont accepté de rejoindre le gouvernement Chahed ne comptent plus parmi les amis du Front et ne font plus partie des rangs de l’opposition dès lors qu’ils sont entrés dans la coalition au gouvernement et vont appliquer ses choix et ses orientations politiques, a lâché Hamma Hammami.
Le président de l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) Mohamed Ennaceur, a annoncé ce lundi, 22 août, à l’issue de la réunion du bureau de l’ARP que le vote de confiance au gouvernement de Youssef Chahed, aura lieu vendredi 26 août.
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