Le dossier de la réconciliation connaîtra au cours de la prochaine période de nouveaux rebondissements, après l’apparition d’initiatives dans ce sens.
Le premier accord d’arbitrage et de réconciliation a été signé la semaine dernière entre l’homme d’affaires Slim Chiboub et le Chargé du Contentieux de l’Etat, ouvrant, ainsi, une nouvelle page dans le dossier de la justice transitionnelle.
Selon Khaled Krichi, président de la Commission d’arbitrage et de réconciliation de l’Instance Vérité et Dignité, d’autres noms connus et influents dans les domaines politique et économique ont déposé leur dossier qui seront bientôt examinés par l’Instance.
Le principe de l’arbitrage et de la réconciliation énoncé dans la loi 53 portant instauration de la justice transitionnelle est de ce fait appliqué pour la première fois depuis le lancement des activités de la commission compétente en 2015.
Saida Garrach, Conseillère du président de la République chargée de la société civile, a indiqué à la TAP que la situation socioéconomique ne peut plus durer, estimant que la réconciliation est un choix stratégique pour faire prévaloir l‘intérêt supérieur de la patrie.
La réconciliation globale
Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a, de son côté, annoncé l’initiative de la "réconciliation globale", qui, a-t-il déclaré récemment à la presse, "rejoint celle du chef de l’Etat".
A ce propos, le dirigeant du mouvement, Ajmi Lourimi, a défini l’initiative de document politique pour la réconciliation nationale qui sera présenté au cours du prochain congrès du parti.
Réunie le 5 mai, la coordination des partis au pouvoir a souligné la nécessité de hâter l’adoption du projet de loi sur la réconciliation économique pour impulser l’investissement.
JUSTICE TRANSITIONNELLE- Ennahdha a été chargé d’élaborer un avant-projet de la "réconciliation globale" proposée par Rached Ghannouchi qui sera discuté ensuite par les membres de la coordination.
Insatisfait du rendement de l’IVD, le Front populaire a déclaré à la TAP que la réconciliation doit avoir lieu dans le cadre de la justice transitionnelle, conformément aux dispositions de la Constitution.
Pour Hamma Hammami, porte-parole du FP, les propositions de la Présidence de la République et d’Ennahdha sur la réconciliation, est un "arrangement politique"avec les symboles de l’ancien régime pour tirer profit de leur expertise en termes d’oppression du peuple et de l’opposition.
Il est à noter que le Front a proposé un projet de "salut", en réaction au rapprochement Ennahdha-Nidaa. Pour la formation politique, la justice transitionnelle doit passer, impérativement, par le jugement des coupables et la révélation des dossiers des assassinats politiques.
Au cours des 5 dernières années, la Tunisie a perdu entre 8 et 10 points au niveau de sa croissance économique, soit 6 à 8 milliards de dinars, en raison de l’incertitude économique et administrative et la poursuite en justice de milliers de cadres administratifs, selon l’expert Mourad Hattab.
Le premier accord d’arbitrage et de réconciliation a été signé la semaine dernière entre l’homme d’affaires Slim Chiboub et le Chargé du Contentieux de l’Etat, ouvrant, ainsi, une nouvelle page dans le dossier de la justice transitionnelle.
Selon Khaled Krichi, président de la Commission d’arbitrage et de réconciliation de l’Instance Vérité et Dignité, d’autres noms connus et influents dans les domaines politique et économique ont déposé leur dossier qui seront bientôt examinés par l’Instance.
Le principe de l’arbitrage et de la réconciliation énoncé dans la loi 53 portant instauration de la justice transitionnelle est de ce fait appliqué pour la première fois depuis le lancement des activités de la commission compétente en 2015.
Pour plusieurs observateurs, la Commission d’arbitrage et de réconciliation a réagi par crainte de voir le tapis tiré sous ses pieds suite à la cohésion observée autour de l’initiative législative du président de la République concernant la réconciliation économique et financière.
Saida Garrach, Conseillère du président de la République chargée de la société civile, a indiqué à la TAP que la situation socioéconomique ne peut plus durer, estimant que la réconciliation est un choix stratégique pour faire prévaloir l‘intérêt supérieur de la patrie.
La réconciliation globale
Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a, de son côté, annoncé l’initiative de la "réconciliation globale", qui, a-t-il déclaré récemment à la presse, "rejoint celle du chef de l’Etat".
A ce propos, le dirigeant du mouvement, Ajmi Lourimi, a défini l’initiative de document politique pour la réconciliation nationale qui sera présenté au cours du prochain congrès du parti.
Réunie le 5 mai, la coordination des partis au pouvoir a souligné la nécessité de hâter l’adoption du projet de loi sur la réconciliation économique pour impulser l’investissement.
JUSTICE TRANSITIONNELLE- Ennahdha a été chargé d’élaborer un avant-projet de la "réconciliation globale" proposée par Rached Ghannouchi qui sera discuté ensuite par les membres de la coordination.
Insatisfait du rendement de l’IVD, le Front populaire a déclaré à la TAP que la réconciliation doit avoir lieu dans le cadre de la justice transitionnelle, conformément aux dispositions de la Constitution.
Pour Hamma Hammami, porte-parole du FP, les propositions de la Présidence de la République et d’Ennahdha sur la réconciliation, est un "arrangement politique"avec les symboles de l’ancien régime pour tirer profit de leur expertise en termes d’oppression du peuple et de l’opposition.
Il est à noter que le Front a proposé un projet de "salut", en réaction au rapprochement Ennahdha-Nidaa. Pour la formation politique, la justice transitionnelle doit passer, impérativement, par le jugement des coupables et la révélation des dossiers des assassinats politiques.
Au sujet du volet économique, l’expert Fethi Nouri considère que l’économie nationale n’a pas besoin de réconciliation qui constitue, selon lui, "une opération purement politique n’ayant aucun impact sur les conditions économiques".
Au cours des 5 dernières années, la Tunisie a perdu entre 8 et 10 points au niveau de sa croissance économique, soit 6 à 8 milliards de dinars, en raison de l’incertitude économique et administrative et la poursuite en justice de milliers de cadres administratifs, selon l’expert Mourad Hattab.
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