Le comité central du Front Populaire, réuni mercredi 11 mai, a appuyé la décision du bloc parlementaire de son parti de se retirer de la plénière consacrée au vote du projet de loi relatif aux banques et établissements financiers. Principal coupable: les institutions financières internationales.
Selon ce communiqué publié par le parti, le choix d'avancer la discussion du projet de loi, initialement prévue pour le 24 mai est "contraire à la Constitution, à la loi et au règlement intérieur de l'Assemblée".
Le comité central du Front Populaire a, en outre, appelé les forces démocrates "à faire barrage à ces pratiques" qui pourraient mettre à mal "l'expérience démocratique tunisienne".
Le bloc parlementaire de "Al Horra" se positionne également
Le bloc parlementaire "Al Horra" se dit quant à lui "préoccupé par les conditions dans lesquels a été proposé ce projet de loi" soulignant qu'il est contraire à l'article 138 du règlement intérieur de l'Assemblée des Représentants du Peuple.
Selon un communiqué publié, mercredi 11 mai, le bloc parlementaire considère que le vote partisan et "l'éloignement du principe de consensus" face à un projet de loi aussi important fera peser "des doutes sur les buts économiques et politiques" de celui-ci.
Quant au fond, les députés du bloc présidé par Abderaouf Cherif, rappellent que la nécessité d'encadrer juridiquement les opérations dites "de finances islamiques" affirmant que celles-ci ne doivent être sous le contrôle que de la seule Banque Centrale Tunisienne et rejettent l'autorisation qu'accorderait le projet de loi à certaines banques de se spécialiser dans la finance islamique "ce qui encouragerait à la concurrence déloyale".
Les députés du bloc d' "Al Horra" ont, par ailleurs, mis en garde "contre les répercutions dangereuses sur l'unité du secteur financier et bancaire, si cette loi venait à être adoptée à la majorité parlementaire" et de l'impasse juridique que cela créerait.
Le projet de loi est actuellement en discussion en plénière à l'Assemblée des Représentants du Peuple. 145 articles ont été adoptés sans présence du Front Populaire, principal parti de l'opposition.
"Le comité condamne le changement du parlement en pourvoyeur des intérêts du Fonds Monétaire International (FMI) et des institutions financières internationales et rappelle l'importance de résister à cette dangereuse démarche" affirme un communiqué du Front Populaire.
Selon ce communiqué publié par le parti, le choix d'avancer la discussion du projet de loi, initialement prévue pour le 24 mai est "contraire à la Constitution, à la loi et au règlement intérieur de l'Assemblée".
Le comité central du Front Populaire a, en outre, appelé les forces démocrates "à faire barrage à ces pratiques" qui pourraient mettre à mal "l'expérience démocratique tunisienne".
Le bloc parlementaire de "Al Horra" se positionne également
Le bloc parlementaire "Al Horra" se dit quant à lui "préoccupé par les conditions dans lesquels a été proposé ce projet de loi" soulignant qu'il est contraire à l'article 138 du règlement intérieur de l'Assemblée des Représentants du Peuple.
Selon un communiqué publié, mercredi 11 mai, le bloc parlementaire considère que le vote partisan et "l'éloignement du principe de consensus" face à un projet de loi aussi important fera peser "des doutes sur les buts économiques et politiques" de celui-ci.
Quant au fond, les députés du bloc présidé par Abderaouf Cherif, rappellent que la nécessité d'encadrer juridiquement les opérations dites "de finances islamiques" affirmant que celles-ci ne doivent être sous le contrôle que de la seule Banque Centrale Tunisienne et rejettent l'autorisation qu'accorderait le projet de loi à certaines banques de se spécialiser dans la finance islamique "ce qui encouragerait à la concurrence déloyale".
Les députés du bloc d' "Al Horra" ont, par ailleurs, mis en garde "contre les répercutions dangereuses sur l'unité du secteur financier et bancaire, si cette loi venait à être adoptée à la majorité parlementaire" et de l'impasse juridique que cela créerait.
Le projet de loi est actuellement en discussion en plénière à l'Assemblée des Représentants du Peuple. 145 articles ont été adoptés sans présence du Front Populaire, principal parti de l'opposition.
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