La première représentation de sa nouvelle tournée a été jouée dimanche 28 août, au théâtre de plein air de Hammamet, en présence de l'ambassadrice du Canada en Tunisie et de l'ambassadeur de Tunisie au Canada. Anthony Kavanagh était, en effet, l'invité de l'édition tunisienne du festival Juste pour Rire organisé par Radio IFM.
Son spectacle showman est un de ceux où il se livre le plus. "Je m'y dévoile, je montre des parties de ma personnalité que le public ignore, je raconte une partie de ma vie", explique Kavanagh au HuffPost Tunisie quelques heures avant la représentation. "Tout ce que je vous ai dit sur scène est vrai, tout, excepté une chose", lancera, plus tard, l'artiste à son public, dans un clin d'oeil à une des répliques de son texte.
Et son texte, Anthony a choisi de le retravailler pour l'occasion, d'y ajouter des références locales, de l'agrémenter de mots dits dans un dialecte tunisien dans une prononciation certes écorchées, mais accueillie avec les rires du public.
"C'est une des premières leçons que j'ai apprises en humour. Je l'ai apprises en observant les autres à Juste pour Rire au Canada. J'ai vu que ceux qui n'adaptaient pas leurs textes pour les Québécois, ne les touchaient pas et ne les faisaient pas rire", a ajouté l'humoriste canadien.
Devant un théâtre rempli, il a dansé sur un air de la chanteuse populaire Fatma Bousaha, évoquant l'amour des Tunisiens pour cette forme d'art qu'elles pratiquaient, "le mezoued", en l'occurrence. Il a évoqué l'homme politique et dirigeant du Club africain Slim Riahi, en allusion aux pertes successives de son club et de son parti. Il a cité des références au quotidien difficile de certains jeunes de régions reculées de la Tunisie.
Des passages appréciés par le public; en témoigne l'enthousiasme manifesté à chaque référence. "Je suis satisfait de l'accueil des Tunisiens, mais j'ai senti une certaine fatigue due surement à la chaleur et à l'heure tardive à laquelle s'est déroulé le show qui a débuté à 22H30", a, toutefois, regretté Anthony Kavanagh, à sa sortie de scène.
Celui qui s'est dit conscient qu'il soit "impossible de faire rire tout le monde" n'a pourtant pas fait de l'humour l'unique axe de son spectacle. Le texte et le jeu se voulaient, par moments, touchants. Lorsque l'acteur évoque notamment des passages importants et tristes de sa vie, changent, aussi bien, le ton sur scène et l'ambiance parmi les présents.
"J'espère que cela va fonctionner car l'accueil diffère selon les pays. Les gens vont-ils aimer voir cette autre face de moi-même? Car dans ce spectacle, il y a de l'intime, je m'y dévoile. il y a un fil rouge bien particulier", expliquait Anthony Kavanagh , avant le show, au HuffPost Tunisie.
Dans ce spectacle où "l'homme privé et l'homme public se superposent et incrustent, dans le jeu, des pans de la vie personnelle", Kavanagh entend faire rire et toucher. Laquelle des prestations est plus difficile? A cette question, il répond que la difficulté est, incontestablement, le passage d'un état à un autre, de présenter, de soi, deux visages différents dans un espace-temps court.
Interrogé sur la possibilité, en ces temps de crise, de faire rire de tout. il répond en affirmant que oui, et "qu'il suffit d'avoir le bon emballage pour le faire. "Dans ce show, par exemple, l'humour n'est qu'un prétexte pour parler d'autre chose. Et mon but est que, d'ici des mois, celui qui m'aura vu sur scène se dise "ce texte m'a fait réfléchir", ajoute Kavanagh au HuffPost Tunisie.
Aux rires et aux émotions se sont ajoutés sur scène d'autres prouesses du showman. A plus d'une reprise, des airs musicaux ont été entonnés et suivis des applaudissements du public. Des bruitages ont été ajoutés à certains passages pour donner vie, avec ces imitations sonores, à des scènes particulières et ajouter du cachet au réalisme de certains personnages interprétés. Des pas de danse ont, en outre, été esquissés (non sans grande difficulté) et ce en référence au passage de l'artiste par l'émission française "Danse avec les stars".
Mais c'est, en effet, avec beaucoup de mal qu'il a réalisé cette partie de son show. "on m'avait dit, avant l'entrée sur scène, que le sol était glissant à cause de l'humidité, mais je ne pensais pas qu'il allait l'être autant", a avoué Kavanagh au HuffPost Tunisie. "Par moment, j'ai eu peur de glisser et je n'ai donc pas pu effectuer tous les pas prévus", a-t-il regretté.
Son spectacle, Kavanagh l'a conçu comme le récit d'une vie faite d'erreurs réalisées après coup et de leçons tirées parfois trop tard mais livrées aux spectateurs dans une antagonie de tons chargeant le spectacle de profondeur, tant dans le jeu que dans sa réception. "La richesse, c'est la gratitude. Soyez reconnaissants pour ce que la vie et les autres vous donnent, c'est là la clé du bonheur", c'est ainsi que Kavanagh conclut sur scène face à un public tunisien qui lui semblait reconnaissant de ces 90 minutes d'émotions.
Son spectacle showman est un de ceux où il se livre le plus. "Je m'y dévoile, je montre des parties de ma personnalité que le public ignore, je raconte une partie de ma vie", explique Kavanagh au HuffPost Tunisie quelques heures avant la représentation. "Tout ce que je vous ai dit sur scène est vrai, tout, excepté une chose", lancera, plus tard, l'artiste à son public, dans un clin d'oeil à une des répliques de son texte.
Et son texte, Anthony a choisi de le retravailler pour l'occasion, d'y ajouter des références locales, de l'agrémenter de mots dits dans un dialecte tunisien dans une prononciation certes écorchées, mais accueillie avec les rires du public.
"C'est une des premières leçons que j'ai apprises en humour. Je l'ai apprises en observant les autres à Juste pour Rire au Canada. J'ai vu que ceux qui n'adaptaient pas leurs textes pour les Québécois, ne les touchaient pas et ne les faisaient pas rire", a ajouté l'humoriste canadien.
Devant un théâtre rempli, il a dansé sur un air de la chanteuse populaire Fatma Bousaha, évoquant l'amour des Tunisiens pour cette forme d'art qu'elles pratiquaient, "le mezoued", en l'occurrence. Il a évoqué l'homme politique et dirigeant du Club africain Slim Riahi, en allusion aux pertes successives de son club et de son parti. Il a cité des références au quotidien difficile de certains jeunes de régions reculées de la Tunisie.
Des passages appréciés par le public; en témoigne l'enthousiasme manifesté à chaque référence. "Je suis satisfait de l'accueil des Tunisiens, mais j'ai senti une certaine fatigue due surement à la chaleur et à l'heure tardive à laquelle s'est déroulé le show qui a débuté à 22H30", a, toutefois, regretté Anthony Kavanagh, à sa sortie de scène.
Celui qui s'est dit conscient qu'il soit "impossible de faire rire tout le monde" n'a pourtant pas fait de l'humour l'unique axe de son spectacle. Le texte et le jeu se voulaient, par moments, touchants. Lorsque l'acteur évoque notamment des passages importants et tristes de sa vie, changent, aussi bien, le ton sur scène et l'ambiance parmi les présents.
"J'espère que cela va fonctionner car l'accueil diffère selon les pays. Les gens vont-ils aimer voir cette autre face de moi-même? Car dans ce spectacle, il y a de l'intime, je m'y dévoile. il y a un fil rouge bien particulier", expliquait Anthony Kavanagh , avant le show, au HuffPost Tunisie.
Dans ce spectacle où "l'homme privé et l'homme public se superposent et incrustent, dans le jeu, des pans de la vie personnelle", Kavanagh entend faire rire et toucher. Laquelle des prestations est plus difficile? A cette question, il répond que la difficulté est, incontestablement, le passage d'un état à un autre, de présenter, de soi, deux visages différents dans un espace-temps court.
"Le plus dur, c'est de faire rire. Car le rire est bref comme moment. On n'a pas beaucoup de temps pour le susciter. Pour toucher, par contre, on a le temps d'aller au fond de soi chercher les émotions nécessaires pour les transmettre", indique l'acteur.
Interrogé sur la possibilité, en ces temps de crise, de faire rire de tout. il répond en affirmant que oui, et "qu'il suffit d'avoir le bon emballage pour le faire. "Dans ce show, par exemple, l'humour n'est qu'un prétexte pour parler d'autre chose. Et mon but est que, d'ici des mois, celui qui m'aura vu sur scène se dise "ce texte m'a fait réfléchir", ajoute Kavanagh au HuffPost Tunisie.
Aux rires et aux émotions se sont ajoutés sur scène d'autres prouesses du showman. A plus d'une reprise, des airs musicaux ont été entonnés et suivis des applaudissements du public. Des bruitages ont été ajoutés à certains passages pour donner vie, avec ces imitations sonores, à des scènes particulières et ajouter du cachet au réalisme de certains personnages interprétés. Des pas de danse ont, en outre, été esquissés (non sans grande difficulté) et ce en référence au passage de l'artiste par l'émission française "Danse avec les stars".
Mais c'est, en effet, avec beaucoup de mal qu'il a réalisé cette partie de son show. "on m'avait dit, avant l'entrée sur scène, que le sol était glissant à cause de l'humidité, mais je ne pensais pas qu'il allait l'être autant", a avoué Kavanagh au HuffPost Tunisie. "Par moment, j'ai eu peur de glisser et je n'ai donc pas pu effectuer tous les pas prévus", a-t-il regretté.
Son spectacle, Kavanagh l'a conçu comme le récit d'une vie faite d'erreurs réalisées après coup et de leçons tirées parfois trop tard mais livrées aux spectateurs dans une antagonie de tons chargeant le spectacle de profondeur, tant dans le jeu que dans sa réception. "La richesse, c'est la gratitude. Soyez reconnaissants pour ce que la vie et les autres vous donnent, c'est là la clé du bonheur", c'est ainsi que Kavanagh conclut sur scène face à un public tunisien qui lui semblait reconnaissant de ces 90 minutes d'émotions.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.