L'Instance Nationale de Lutte Contre la Corruption a dévoilé lors d'un point de presse tenu dans la journée du mardi 30 aout 2016, suite à la publication de rapport semestriel, qu'elle a reçu 1937 dossiers d'affaires, depuis le début de l'année 2016.
Il s’agit de 1136 plaintes directes et 801 transférées de la présidence du gouvernement. Les dossiers qui ont été transférés à la justice sont de l’ordre de 665 a rapporté le site Africanmanager.
A la fin du mois d’août, 832 dossiers ont été remis aux enquêteurs. L’Instance a transmis 106 dossiers à la Justice. Il est à signaler par ailleurs, qu’entre 2011 et 2015, l’instance dans sa forme initiale avait reçu 10048 dossiers. La majorité des plaintes proviennent de Tunis (3418), talonnée par Ben Arous avec 732 dossiers, l’Ariana avec 535 dossiers, et loin derrière arrivent Kebili et Tataouine avec chacune 34 dossiers.
Les doléances concernent, en majorité, les contentieux au travail avec 1523 dossiers, ensuite arrivent les contentieux civils (1331 dossiers), les conflits autour de biens fonciers (1319 dossiers), et la malversation administrative et financière (1137 dossiers).
Si les contentieux se rapportant au travail sont les plus importants, c’est à cause des mutations que les fonctionnaires estiment abusives, comme au sein du ministère de l’Intérieur, a expliqué l'INLUCC.
Le président du comité national de lutte contre la corruption, Chawki Tbib, a déclaré mardi sur les ondes de CAP Fm, que le ministère public devait intervenir pour accélérer le traitement juridique des dossiers portant sur ce fléau.
Il ajoute dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm que les ministères les plus touchés sont les ministères de l'Intérieur, des domaines de l'État, les finances publiques, de la santé et des marchés publics.
Selon lui, les régions les plus touchées par la corruption sont le Grand Tunis, Sfax, Nabeul et Sousse.
Pour rappel, la corruption fait perdre 25% de la valeur totale des marchés publics à l'État en raison de la corruption dans la gestion des achats publics, ce qui représente une dilapidation des fonds publics . C'est ce qu'a déclaré, jeudi 5 mai, le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, rappelant que "la valeur des achats publics représente 10 à 12% du Produit intérieur brut (PIB) annuel", lors d'une conférence à Tunis sur "les mécanismes de lutte contre la corruption dans les marchés publics".
Le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption Chawki Tabib a en outre indiqué que "s'il continue à ce rythme, le niveau de corruption sous sa forme actuelle risque de saper les fondements de l'État et de transformer la Tunisie en pays mafieux".
Chawki Tabib a été nommé président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption en remplacement de Samir Annabi qui occupait ce poste depuis 2012.
Créée le 14 novembre 2011, l’Instance a une mission générale de facilitateur en matière de lutte contre la corruption : elle propose des politiques de lutte contre la corruption, édicte les principes d’orientation générale, donne son avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires relatifs à la lutte contre la corruption, réunit des données relative à la corruption, facilite le contact entre acteurs, et diffuse une culture anti-corruption.
Il s’agit de 1136 plaintes directes et 801 transférées de la présidence du gouvernement. Les dossiers qui ont été transférés à la justice sont de l’ordre de 665 a rapporté le site Africanmanager.
A la fin du mois d’août, 832 dossiers ont été remis aux enquêteurs. L’Instance a transmis 106 dossiers à la Justice. Il est à signaler par ailleurs, qu’entre 2011 et 2015, l’instance dans sa forme initiale avait reçu 10048 dossiers. La majorité des plaintes proviennent de Tunis (3418), talonnée par Ben Arous avec 732 dossiers, l’Ariana avec 535 dossiers, et loin derrière arrivent Kebili et Tataouine avec chacune 34 dossiers.
Les doléances concernent, en majorité, les contentieux au travail avec 1523 dossiers, ensuite arrivent les contentieux civils (1331 dossiers), les conflits autour de biens fonciers (1319 dossiers), et la malversation administrative et financière (1137 dossiers).
Si les contentieux se rapportant au travail sont les plus importants, c’est à cause des mutations que les fonctionnaires estiment abusives, comme au sein du ministère de l’Intérieur, a expliqué l'INLUCC.
Le président du comité national de lutte contre la corruption, Chawki Tbib, a déclaré mardi sur les ondes de CAP Fm, que le ministère public devait intervenir pour accélérer le traitement juridique des dossiers portant sur ce fléau.
Il ajoute dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm que les ministères les plus touchés sont les ministères de l'Intérieur, des domaines de l'État, les finances publiques, de la santé et des marchés publics.
Selon lui, les régions les plus touchées par la corruption sont le Grand Tunis, Sfax, Nabeul et Sousse.
Pour rappel, la corruption fait perdre 25% de la valeur totale des marchés publics à l'État en raison de la corruption dans la gestion des achats publics, ce qui représente une dilapidation des fonds publics . C'est ce qu'a déclaré, jeudi 5 mai, le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, rappelant que "la valeur des achats publics représente 10 à 12% du Produit intérieur brut (PIB) annuel", lors d'une conférence à Tunis sur "les mécanismes de lutte contre la corruption dans les marchés publics".
Le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption Chawki Tabib a en outre indiqué que "s'il continue à ce rythme, le niveau de corruption sous sa forme actuelle risque de saper les fondements de l'État et de transformer la Tunisie en pays mafieux".
Chawki Tabib a été nommé président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption en remplacement de Samir Annabi qui occupait ce poste depuis 2012.
Créée le 14 novembre 2011, l’Instance a une mission générale de facilitateur en matière de lutte contre la corruption : elle propose des politiques de lutte contre la corruption, édicte les principes d’orientation générale, donne son avis sur les projets de textes législatifs et réglementaires relatifs à la lutte contre la corruption, réunit des données relative à la corruption, facilite le contact entre acteurs, et diffuse une culture anti-corruption.
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