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Cristiano Ronaldo présente Alana Martina, son quatrième enfant

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La star du Real Madrid Cristiano Ronaldo a annoncé ce dimanche 12 novembre la naissance de son quatrième enfant, une petite fille nommée Alana Martina, dans une maternité de la capitale espagnole, sa première fille avec sa compagne Georgina Rodriguez.

"Alana Martina vient de naître, Geo et Alana vont bien, nous sommes tous très heureux", a écrit l'attaquant portugais sur son compte Twitter.

Cristiano Ronaldo accompagne son message d'une photo où on le voit aux côtés de sa compagne, de son fils aîné Cristiano Junior (7 ans), et de sa petite fille. Outre Cristiano Junior et Alana Martina, le joueur est papa de jumeaux, Eva et Mateo, nés en juin.




Cristiano Junior et les jumeaux Eva et Mateo, nés en juin dernier, avaient tous été conçus avec un recours de la part du quadruple Ballon d'or à une mère porteuse.

Fin octobre, le joueur de 32 ans avait révélé dans une vidéo sur les réseaux sociaux le nom de son futur enfant et la date initiale de l'accouchement, qui était fixée au 21 novembre.

Actuellement, le vainqueur de la Ligue des champions 2017 s'entraîne dans les installations du Real Madrid, le sélectionneur du Portugal Fernando Santos ayant décidé de le dispenser des matches amicaux face à l'Arabie Saoudite et aux Etats-Unis pendant la trêve internationale.

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Tunisie-Égypte: 10 accords de coopération dans différents domaines signés

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Reçu dimanche matin au palais présidentiel au Caire par le président de la République arabe d’Egypte, Abdel Fattah al-Sissi, le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a souligné la volonté de la Tunisie de renforcer la coopération tuniso-égyptienne dans tous les domaines.

En visite officielle de deux jours au Caire pour participer à la 16e session de la Haute commission mixte tuniso-égyptienne, Chahed a mis l’accent sur l'importance de cette 16e session qui, a-t-il dit, "se veut une occasion pour dresser le bilan de la coopération bilatérale et examiner les moyens de l’impulser et de la hisser au rang de partenariat actif et solidaire".

Tout en se félicitant de l’évolution des relations de longue date établies entre la Tunisie et l’Egypte et du développement de la coopération fructueuse entre les deux pays au cours de ces dernières années, le chef du gouvernement a jugé indispensable de relancer la Commission sécuritaire mixte tunisio-égyptienne.



Au total, 10 accords de coopération ont été signés dans le domaine maritime, au niveau de la douane, en matière d'énergie renouvelable, de sports, en matière de services vétérinaires et en matière d'investissement.

A ce propos, Youssef Chahed a émis le souhait de voir cette commission se réunir au cours de ce mois.

"La Tunisie et de l’Egypte doivent accroitre leurs capacités en matière de lutte contre le terrorisme", a–t-il lancé.

Youssef Chahed a saisi cette occasion pour réitérer la condamnation par la Tunisie des attentats terroristes perpétrés en Egypte et qui ont fait plusieurs victimes parmi la police, l'armée et les civils et réaffirmer sa solidarité avec ses frères égyptiens et son soutien à leurs efforts de lutte contre le terrorisme.

Par ailleurs, Chahed s’est déclaré satisfait du niveau de concertation et de coordination entre les deux pays sur les défis qui se posent sur la scène régionale ainsi que sur l’ensemble des questions d'intérêt commun.

Selon lui, "cette démarche a contribué à impulser les processus de règlement politique des crises dans la région".

A ce propos, il a salué le rôle important que joue l’Egypte au double plan régional et arabe au service des intérêts des causes arabes.

Le chef du gouvernement a saisi l’occasion pour transmettre les salutations du président Béji Caïd Essebsi au président Egyptien et ses souhaits de le voir visiter la Tunisie.

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"Si l'ISIE ne parvient pas à avoir un président d'ici 10 jours, il n'y aura pas de municipales le 25 mars 2018" avertit Nabil Baffoun

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"Si l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) ne parvient pas à élire son président dans un délai maximum de dix jours, il sera impossible d'organiser les élections municipales, comme prévu, le 25 mars 2018" a annoncé Nabil Baffoun, membre de l'Instance, sur les ondes d'Express Fm.

Baffoun a affirmé que le maintien de la date des municipales est tributaire de l'élection par l'Assemblée des représentants du peuple du président de l'Instance qui aura lieu demain, le mardi 14 novembre. Il a évoqué l'importance d'avoir un consensus autour d'une personnalité afin de réunir les 109 voix. "La plénière de ce mardi sera décisive" a-t-il martelé.

En effet, le feuilleton de l'élection d'un président à la tête de l'ISIE continue. À quatre reprises, l’Assemblée des représentants du peuple a échoué à élire un président à l’ISIE. Aucun candidat n'est parvenu à obtenir la majorité requise de 109 voix. Actuellement, six candidats sont en lice à savoir: Farouk Bouasker, Najla Brahem, Anis Jarboui, Anouar Ben Hassan, Nabil Laazizi et Mohamed Tlili Mansri.

"Ce blocage ne serait pas lié aux personnes, mais plutôt à des calculs principalement partisans", a estimé Adel Brinsi, membre de l'ISIE. Selon lui, la question de l'élection d’un président à la tête de l'ISIE et de l'opération du tirage au sort des candidats est tombée dans un "cercle vicieux" qui doit être brisé pour préserver l'image de la Tunisie et plus particulièrement la réputation de l'Instance électorale.

Adel Brinsi a estimé qu’ "il n'est dans l'intérêt d'aucune partie d'entraver le travail de l'ISIE" qui, à ses yeux, "devrait être prête à toute éventuelle échéance".

D'après le président par intérim de l’Instance, Anouar Ben Hassan, il n’est plus possible de reporter encore une fois l’élection d'un nouveau président de l'ISIE. "Reporter encore l’élection d’un président serait catastrophique pour l’Instance et pour tout le processus électoral" a-t-il dit.

Il a fait savoir, par ailleurs, qu'une délégation de l’ISIE s’est réunie à sa demande avec le président de l’ARP pour exposer les entraves et les difficultés auxquels elle fait face en raison du retard de tout le processus électoral et de ses lourdes répercussions matérielles.

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Les sports tendances du moment dont les jeunes raffolent

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Tout le monde en parle! Le sport est devenu une mode, un lifestyle, et une activité indispensable.

Mais, tout comme les Kardashian, un smartphone est l'accessoire indispensable lorsqu'on fait du sport.... car, en réalité, ce qui est vraiment "in" n'est pas le sport lui-même, mais plutôt se prendre en photo ou vidéo en faisant du sport pour les poster ensuite sur les réseaux sociaux (en particulier sur Snapchat!).

Et, parce que bien sûr, chez le P'tit HuffPost, nous voulons que vous ayez les meilleures photos et vidéos, et le grand nombre de "followers", on s'est intéressé aux sports qui intéressent le plus les jeunes... ou plutôt ceux qui garantissent les photos, et vidéos les plus réussies:

1. La Boxe: Sport très en vogue, en ce moment; la boxe fait bouger tous les muscles du corps, et constitue un vrai défoulement. Même si considérée comme un sport violent, la boxe est une tendance chez les jeunes, et surtout chez les filles...



2. Le Foot: Sans aucune surprise, le foot fait partie des sports favoris chez les jeunes... et surtout chez les garçons qui s'organisent des parties dans la rue, devant chez eux, dans les terrains pour amateurs... bref, partout!



3. Le Basket: Contrairement au football, beaucoup plus masculin, le Basket-ball a plus de succès chez les filles que chez les garçons, c'est le sport collectif qui rassemble le plus filles et garçons dans la cour de l'école.



4. La musculation: C'est, sans aucun doute le sport, ou l'activité sportive, qui occupe la première place du classement "des sports préférés des jeunes"... Faire de la musculation, c'est faire comme les stars... Et faire comme les stars, c'est tout ce qu'aiment les jeunes!



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Le Directeur de l'Initiative Méditerranéenne pour le Développement Ghazi Ben Ahmed livre son analyse sur l'ALECA

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Les secteurs économiques tunisiens devraient être réformés et ouverts à la concurrence, avec ou sans ALECA, afin que l’économie puisse repartir et générer une croissance à forte valeur ajoutée, a déclaré Ghazi Ben Ahmed, Directeur de l'Initiative Méditerranéenne pour le Développement (MDI), dans une interview accordée à l'Agence TAP.

L’IMD est une association à but non lucratif, basée en Tunisie et pilotée par le Centre pour les relations transatlantiques "SAIS" de l’Université privée américaine "Johns Hopkins".

Ben Ahmed pense surtout, que l’Accord de Libre-Echange Complet et Approfondi, est une chance à saisir, étant donné la fenêtre d’opportunités qu’il offre, mais a indiqué qu'aucune étude d’impact globale dudit accord n'a été réalisée jusqu'à présent en Tunisie.

Où en sont actuellement, les négociations sur l’ALECA?

L’ALECA proposé par l’Union européenne (UE) à la Tunisie est l’un des instruments du Partenariat privilégié entre les deux parties, agréé en 2012. Le lancement officiel des négociations a eu lieu en octobre 2015. Un premier round de négociations a été organisé à Tunis du 18 au 21 avril 2016, suivi d’un round technique à Bruxelles. Et depuis, les choses n’ont pas beaucoup bougé.

Quelles sont selon vous, les raisons derrière ce statu quo?

Je pense que ce statu quo s’explique par les craintes quant aux répercussions d’une plus grande ouverture du marché national, surtout dans le contexte de la crise actuelle. Ces craintes sont essentiellement, le résultat d’une incompréhension de la portée de cet accord, que certains assimilent à un simple accord commercial qui exposera le marché et les produits tunisiens à une concurrence non équilibrée. La réalité est toute autre car l’objectif à travers l’ALECA, c’est d’arrimer la Tunisie à l’espace économique européen commun, compte tenu des spécificités et des besoins de chaque partie de cet accord.

Certaines craintes se basent aussi, sur une certaine évaluation de l’accord d’association de 1995. C’est vrai que cet accord n’était pas parfait et qu’on aurait pu mieux faire, en mettant en place plus de mesures d’accompagnement et de suivi.

Toutefois, je pense qu’on doit aussi, reprocher au côté tunisien le fait qu’on n’a pas suffisamment investi pour développer et diversifier l’offre tunisienne et pousser les limites de cet accord encore plus loin, contrairement à d’autres pays comme la Turquie ou la Roumanie, qui ont réussi à optimiser les effets de leur association avec le partenaire européen sur leurs économies respectives.

Je pense, à ce niveau que la Tunisie a toujours manqué d’une politique industrielle capable de jouer la carte de la diversification et de la valorisation des exportations.

L’ALECA suscite également, une réticence idéologique de la part de ceux qui ont toujours vu dans notre partenariat avec l’UE, une menace à notre souveraineté nationale et qui ont toujours appelé à revoir, voire à interrompre ces relations. Sauf que ces derniers n’ont jamais avancé d’alternatives viables.

A ce propos, je dirais, qu’il ne faut pas se leurrer. Ce que nous exportons actuellement, vers les pays arabes et africains reste minime par rapport à nos échanges avec l’Europe, qui demeure notre partenaire principal. Surtout, la somme des PIB de tous les pays africains est, à peu près, équivalente au PIB français. Une stratégie d’ouverture vers l’Afrique et la zone arabe est toujours la bienvenue, mais elle ne peut pas être présentée comme étant une alternative à nos relations avec l’Europe.

Si je dois définir l’ALECA, je dirais donc qu’il s’agit de négociations à la carte, où la Tunisie peut se contenter d’un accord minimaliste qui entretiendrait in fine, le statu quo et empêcherait la transformation de son économie et la création d’emplois à forte valeur ajoutée, ou alors, le pays peut choisir une approche hardie, calculée et maîtrisée et introduire ainsi, une dose de concurrence dans certains secteurs stratégiques pour améliorer la performance de ses exportations et opérer un saut qualitatif.

C’est aussi, un rapprochement réglementaire et une harmonisation normative qui ouvriront à notre économie des marchés jadis insoupçonnés de par le monde et qui favoriseront la production sur le marché local de produits respectant les exigences accrues en termes de qualité, de sécurité, de performance environnementale…

C’est par ailleurs, un catalyseur de changement et un accélérateur de réformes qui permettra à l’économie tunsienne de renouer avec une croissance à plus forte valeur ajoutée.

Quels sont, selon vous, les secteurs d’activité qui sont prêts à la libéralisation et ceux pour lesquels cette ouverture constitue une menace?

Le secteur industriel est déjà libéralisé en vertu de l’accord d’association de 1995, mais je pense que notre industrie a aujourd’hui, besoin d’un nouveau souffle, d’une nouvelle vision qui accorde à l’innovation, à la technologie, à la valeur ajoutée, une place de choix.

S’agissant des services, je dirais que pour réussir à exporter, on a surtout besoin de services structurants performants. J’entends par services structurants, la douane, les services financiers, le transport maritime et aérien…tous ces secteurs doivent être plus ouverts et plus compétitifs.

Pour ce faire, certains tabous doivent être brisés. Aujourd’hui, il ne faut plus avoir peur de concepts tels que la concurrence ou la privatisation. Il faut, au contraire, admettre que certains secteurs doivent être réformés et ouverts à des partenariats stratégiques. C’est la seule manière de les pousser vers la modernisation.

On est resté plusieurs années au stade du diagnostic et de l’identification des problèmes et des solutions sans que la moindre solution ne soit mise en application. Le meilleur exemple qui pourrait résumer cette réalité, c’est le débat autour du port de Rades et du port en eaux profondes d’Enfidha qui se poursuit depuis plus d’une dizaine d’années, sans que la moindre avancée ne soit enregistrée, avec le surcroît de coût que tout retard peut générer.

Aujourd’hui, l’heure n’est plus aux atermoiements et aux hésitations. Il faut passer aux décisions et à la mise en application de ces décisions. L’ALECA pourrait nous servir à cette fin, s'il est accompagné d’une série de mesures de sauvegarde financières et techniques.

Qu’en est-il de la capacité du secteur agricole à supporter cette ouverture?

Avec ou sans ALECA, le secteur agricole doit être réformé. Ce secteur, à grand potentiel, a aujourd’hui, besoin d’une politique agricole moderne, capable de tirer le maximum de son potentiel, tout en tenant compte des contraintes en matière de ressources, notamment hydriques.

Cette politique devrait également, garantir une constance de l’offre et un respect des calibrages et des normes sanitaires et phytosanitaires requises à l’échelle européenne et internationale, mais aussi, libérer l’initiative et l’investissement privés, visant à valoriser la production tunisienne.

La Tunisie doit préparer ses propositions pour le prochain round des négociations avec l'UE, prévu pour début 2018 (ce rendez-vous n’est pas encore confirmé). Trois cas de figures doivent être envisagés dans ce cadre: Le premier concerne les filières compétitives (certains fruits et légumes et certains produits agroalimentaires comme les pâtes alimentaires). Ces filières pourraient être ouvertes à la concurrence, sans avoir peur des retombées de cette ouverture.

Le deuxième cas de figure concerne les filières qui ont du potentiel mais qui ont besoin d’être mises à niveau. Ces filières vont bénéficier de 10 ans d’asymétrie au niveau des échanges, depuis la signature de l’accord. Si on estime que les négociations vont prendre encore deux ans, cela donne à ces filières une marge de 12 ans pour essayer de se mettre à niveau.

Le troisième cas de figure est relatif aux secteurs qu’il ne faut pas ouvrir, sur décision souveraine, car il s’agit de secteurs stratégiques qu’il faut protéger pour que le pays ne soit pas totalement dépendant de l’extérieur (céréales, maïs…).

Qu’en est-il des études d’impact réalisées pour évaluer l’accord d’association ou pour anticiper les répercussions du prochain accord?

S’agissant de l’accord d’association, plusieurs études ont été faites, mais leurs résultats ont souvent fait l'objet de controverses, ce qui a poussé la Banque mondiale à mobiliser le financement d’une nouvelle étude d’évaluation. Un bureau d’études tunisien a été sélectionné pour mener cette étude, qui sera prête d’ici 6 mois.

À mon avis, le principal reproche qu'on pourrait faire à cet accord, c'est que nos industries n'ont pas pu profiter pleinement, du libre accès au marché européen, faute d'une production diversifiée et d'une diversification des partenaires au sein même de l'UE, où plus de 50% de nos exportations vont vers 3 pays, la France, l'Italie et l'Allemagne.

Quant au futur ALECA, il a fait l'objet d'une étude d'impact financée par la Commission Européenne et conduite par le cabinet Ecorys. Cette étude a été lancée fin 2012, et a montré que l'ALECA devrait avoir un impact économique positif et significatif pour la Tunisie.

Du côté tunisien, certaines études d’impact spécifiques à certaines branches (agriculture, normes sanitaires et phytosanitaires, barrières techniques…) sont engagées, mais aucune étude d’impact globale dudit accord n'a été réalisée. Et je pense qu’une étude globale devrait bien être envisagée pour pouvoir anticiper les réelles retombées de cet accord.

La question de mobilité était le maillon manquant de l’accord de 1995. Pensez-vous que les négociations sur ce dossier, pourront aboutir dans le cadre du futur accord ?

La mobilité est une question de plus en plus délicate, mais il faut faire la distinction entre la question migratoire et la question de mobilité professionnelle.

Je cite souvent, la coopération économique de la zone Asie-Pacifique (APEC), où les pays membres ont convenu de faire des exemptions de visas aux hommes d’affaires agrées par les chambres de commerce et les organismes professionnels. Ce n’est pas parfait comme accord, mais c’est une manière de résoudre ce problème de mobilité.

Pour le cas de la Tunisie, le problème de la mobilité ne se pose pas pour les grands hommes d’affaires qui ont généralement, accès au marché européen mais pour les jeunes entrepreneurs.

Sur cette question, je pense qu’un accord pourrait être trouvé, sur une décision politique du côté européen, au niveau des Etats membres.

Comment expliquez-vous l’intérêt porté par l’Europe à un tel accord?

L’explication est assez simple, c’est dans l’intérêt de l’Europe que la Tunisie se stabilise et que sa croissance reprenne, car cela permettra d’atténuer les flux migratoires et de sécuriser les frontières maritimes de l'Europe.

Il n’y a aucune raison de penser que l’Europe à travers l’ALECA, cherche à nous dominer économiquement. Je pense qu’il faut saisir la fenêtre d’opportunités qui se présente à la Tunisie avec la Commission européenne actuelle qui s’achève en 2019, car avec la montée du populisme en Europe, personne ne peut prédire l'avenir.

L’ALECA est une chance à saisir. Pour savoir si cet accord réussira ou pas, il faudra le juger non seulement sur les opportunités de bénéfices qu’il offre, mais aussi sur sa capacité de défendre les plus vulnérables, en les aidant à se convertir et à trouver d’autres créneaux.

Dans l’absolu, il n’y a pas un accord qui soit bénéfique à 100% des acteurs économiques, mais il faut tout de même qu’il soit profitable au plus grand nombre d’acteurs économiques.

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Munis de leurs drones, ces Tunisiens ont parcouru l'Amérique Centrale capturant la beauté de la nature sauvage (VIDÉO)

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On ne sépare pas l'amour de la nature et celui de la photo. Encore mieux, si on peut les survoler. Survoler les plus beaux paysages du monde et les capturer, les éterniser. C'est une mission que Yassine et Meriam ont choisi de mener.

D'un pays à l'autre, ils prennent leurs drones et leurs caméras et partent explorer ce que le monde a de plus beau à dévoiler.
Ni la chaleur, ni le froid ni même les volcans ne les ont arrêté.

Ayawaska Productions est "une production audiovisuelle tunisienne nomade", décrivent-ils. Après Costa Rica, le Cap-bon tunisien, El Jem, ils dévoilent leur toute dernière vidéo, celle qui parcourt le Nicaragua.

HuffPost Tunisie: Commençons par une petite présentation de Ayawaska Productions

Ayawaska Productions: Nous sommes une petite équipe. Yassine Soufy, réalisateur et pilote de drone, Meriam Marouki, assistante de production et photographe et Khalil Soufy, community manager. On peut décrire Ayawaska comme une production audiovisuelle tunisienne nomade.
En effet, nous nous spécialisons dans la prise de vues aérienne par drone, puisant nos inspirations de nos différents voyages et nos différentes rencontres à travers le monde.

Vous avez parlé d'une "production nomade". Comment s'est passé votre dernier tournage?

Munis de nos sacs à dos et de 40 kg de matériel de tournage (caméras, drones, stabilisateurs...), nous sommes partis pendant trois mois en Amérique Centrale à travers la jungle, les villages et les paysages sauvages semés de volcans. Une nature luxuriante qui traduit un sentiment de liberté totale.

Votre dernière vidéo capture des images du Nicaragua. Comment pouvez-vous décrire cette expérience?


Nicaragua Cinematic Aerial Drone Shots from AYAWASKA PRODUCTIONS on Vimeo.



C'est l'un des pays les plus sauvages et les plus attachants d'Amérique Centrale. Nous en avons gardé les odeurs, les sonorités et en avons rapporté les images, notamment celles de la cathédrale de León classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et qui n'a jamais été filmée par drone de l'intérieur. Ces vidéos sont pour nous des hommages aux pays visités.

Pour conclure, quelle est votre vision?

Nous désirons partager et mettre en valeur différentes cultures.

Nous souhaitons donner une perspective nouvelle et un visuel original aérien pour sublimer le sujet filmé, mettant les nouvelles technologies au service de l'image.

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Burj-al-Arab aux couleurs de la Tunisie et du Maroc pour la qualification au mondial russe

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Ce samedi, la Tunisie a validé son ticket pour le Mondial 2018, le 5ème de son histoire. Un match nul lui a suffi face à la Libye pour décrocher sa qualification.




Une victoire qui a fait vibrer non seulement le peuple tunisien, mais également tout le monde arabe. En effet, face à cet exploit, les Émirats Arabes Unis ont choisi de féliciter la Tunisie à leur manière. Durant la soirée du 12 novembre, le grand hôtel de luxe Burj-al-Arab a été éclairé aux couleurs des drapeaux tunisien et marocain. Ces derniers rejoignent également la Tunisie pour le mondial avec le Sénégal, le Nigeria et l'Égypte pour la zone Afrique.




"Félicitations à la Tunisie et à son peuple. La joie des Arabes est maintenant complète avec leur qualification. Une réalisation arabe bien méritée, nous sommes heureux pour la qualification de quatre équipes arabes à la coupe du monde. Nous saluons leur réussite et nous leur souhaitons tout le succès" a commenté, à son tour, le vice-président émirati et émir de Dubaï, Mohammed Ben Rachid Al Maktoum.




Les fans des deux équipes respectives ont apprécié ce geste et se sont montrés fiers de voir leurs pays représentés ainsi.

Émirats arabes unis Drapeau tunisien publié par Burj Al Arab TUNISIE RUSSIE2018

Une publication partagée par Espérance De Tunis | EST (@esperance.fans) le





C'est la première fois que quatre équipes arabes s'envolent pour le mondial. La Tunisie, le Maroc, l'Egypte et l'Arabie Saoudite iront donc ensemble en Russie cet été. L’Algérie sera la grande absente de cette coupe du monde. Elle a participé au dernier mondial brésilien en 2014 et avait même accédé aux huitièmes de finales.

Le tirage au sort des groupes de la phase finale se tiendra à Moscou le vendredi 1er décembre.





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Mubadirat - Creatistes: Un marché en ligne pour les créateurs et artisans tunisiens (VIDÉO)

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Creatistes ce sont des artisans, créateurs et artistes tunisiens sur un seul marché, en ligne. C'est l'Idée de Leyla Mohamed, jeune entrepreneuse tunisienne."L'idée m'est venue après avoir fini mes études de commerce", raconte-t-elle, "J'ai suivi des cours de céramique d'art, c'est là que j'ai pu observer les personnes qui étudiaient avec moi (...) et comment il gèrent leurs vies".

C'est en côtoyant les artistes et artisans que Leyla a compris une chose: "Ces derniers ne peuvent pas vivre de leur art"... À moins de trouver une solution. Et cette solution c'est Creatistes.

Creatistes se présente comme un site web où les créateurs ont un espace de vente, une boutique virtuelle et où ils peuvent exposer leurs créations.

L'équipe de Creatistes se charge de mettre en relation ces vendeurs avec des clients. Ils s'occupent aussi de la logistique et de la livraison. Le modèle de l'entreprise est basé sur le e-commerce, le paiement peut se faire en ligne, un service que l'entreprise offre, mais si les clients le souhaitent, ils peuvent payer à la livraison.

En dehors de la vente en ligne, Creatistes agit aussi en offline, en organisant des expos-vente ou encore des ateliers. Leurs locaux sont ouverts aux personnes qui veulent visiter, "C'est un espace convivial où on expose aussi quelques articles qui sont en vente sur le site", explique-t-elle au HuffPost Tunisie.

"Cela nous avait pris un an et demi pour développer le site. Le 19 mars 2017, nous l'avons lancé, trois jours après, nous avons effectué notre première vente". Depuis, le site a commencé à gagner de plus en plus de notoriété. D'une trentaine de créateurs inscrits, ils sont passés à plus de cent, expose la fondatrice, "C'est comme mon bébé qui grandi sous mes yeux".

Leyla espère faire de Creatistes la référence sur le marché de l'artisanat et du design, tout en continuant à oeuvrer pour garder la place de l'artisanat mais surtout, dit-elle, d'aider les femmes, mais aussi les hommes, à trouver une source de revenus, pour qu'ils puissent vivre de leur art.

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Mubadirat est un projet multimedia dont l’objectif est la promotion de femmes entrepreneurs. Par la valorisation de projets et de femmes entrepreneurs, la création de contenus et le partage d’information utile, Mubadirat espère inspirer plus de femmes à donner vie à leurs idées.


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Tunisie: Modification du calendrier des examens semestriels par le ministère de l'Éducation

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Après de longues tractations, il a été décidé de changer le calendrier des examens du premier semestre de l'année scolaire. Lors d'une réunion tenue ce lundi 13 novembre par la fédération générale de l’enseignement secondaire au ministère de l’Éducation, un consensus a été trouvé concernant les dates des vacances et les échéances des prochains épreuves.

Désormais, après les vacances de 15 jours du mois de décembre, les cours reprendront normalement pendant deux semaines à savoir du 2 au 13 janvier 2018. Ensuite, une semaine "ouverte" -où les lycéens passent les matières secondaires- aura lieue suivie par une semaine bloquée prévue du 22 au 27 janvier. Une semaine de vacances a été également fixée, juste après, la semaine bloquée. Les cours reprendront ainsi le 5 février 2018, précise le PV de la réunion.

Cet accord met fin au contentieux, affirme le secrétaire général du syndicat général de l'enseignement secondaire, Lassad Yaacoubi, dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm. "Les élèves ne seront plus contraints de réviser pendant les vacances" a-t-il noté en soulignant qu'avec ce nouveau calendrier ces derniers auront la possibilité de profiter pleinement de leurs vacances sans se soucier des examens.

Le ministre de l’Éducation Hatem Ben Salem a souligné, d'ailleurs, dans une déclaration à la presse en marge d’une visite de travail, dimanche à Tozeur, que le calendrier des examens établi depuis l’année dernière est à l’origine des protestations observées, récemment, par les élèves. Il a avoué que ce calendrier comporte plusieurs lacunes dont, essentiellement, le déroulement des épreuves juste après les vacances d’hiver. Et d'ajouter que son ministère œuvre à éviter tout ce qui est de nature à menacer la stabilité du système éducatif en procédant à une évaluation du système semestriel à travers une consultation des éducateurs, des parents et des élèves.

Le rétablissement de la semaine bloquée a été par ailleurs évoqué l'été dernier par l'ancien ministre de l'Éducation par intérim Slim Khalbous. Des propositions ont été émises pour mettre un terme aux réformes faites par son prédécesseur Néji Jalloul qui a instauré le régime des semestres et a supprimé la semaine bloquée. “À partir de la cinquième semaine, la concentration se décline”, a estimé Jalloul en approuvant l’efficacité du nouveau système de cinq semaines de cours suivis de vacances.

Une formule qui a chamboulé le système et a suscité de nombreuses critiques. Cette décision n'était pas du goût des enseignants qui l'ont jugée inadaptée à l’exigence pédagogique d’enchaînement des programmes.

Quelques semaines avant la rentrée scolaire 2017/2018, le ministère de l'Éducation a dévoilé le calendrier détaillé de l'année scolaire qui s'étale du 15 septembre 2017 au 30 juin 2018. Selon le ministère, le premier semestre s’étend du 15 septembre 2017 au 4 février 2018; et le second du 5 février au 30 juin 2018.

Deux périodes de vacances seront à prévoir pour le premier semestre: la première, d’une semaine, du 30 octobre au 5 novembre; et la deuxième, de deux semaines, du 18 au 31 décembre 2017.

Les deux semestres sont séparés par une semaine de vacances, du 29 janvier au 4 février 2018.

Deux périodes de vacances seront également à prévoir pour le second semestre: une semaine du 19 au 25 mars 2018, et une semaine du 30 avril au 6 mai 2018.

vacances
calendrier

Ces modifications ont été apportées sur la base des travaux de la commission tripartite concernée et après examen des équilibres et des lacunes du calendrier 2016-2017, et ce dans l’objectif de prendre en compte les intérêts des élèves et d'harmoniser le calendrier avec les vacances universitaires.

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C'est prouvé: La thérapie par l'art a des effets évidents sur la dépression

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Des récentes recherches ont suggéré que la thérapie par l'art avait des "effets évidents" sur la dépression sévère, aidant certaines personnes à retourner au travail après une période de congés.

Au cours de cette recherche, conduite par la Sahlgrenska Academy à l'Université de Gothenburg, 43 patients atteints de dépression sévère et modérément sévère ont suivi un cours de thérapie par l'art. Pendant qu'un groupe témoin, composé de 36 personnes atteintes du même niveau de dépression et des mêmes symptômes, n'a pas pris part à cette thérapie par l'art.

Les activités inclues dans les séances de la thérapie comprennent plusieurs enseignements comme: "créez une image de ce que vous ressentez aujourd'hui."

Après 10 séances de thérapie, les chercheurs ont conclu que les patients qui étaient atteints de dépression sévère et modérément sévère ont montré plus d'amélioration que les patients du groupe témoin.

D'après les chercheurs, la majorité des participants étaient tellement affectés par leur dépression qu'ils étaient incapables de travailler au début de l'étude.

La thérapie individuelle par l'art a eu lieu en psychiatrie ou en premier soin et a été conduite par un thérapeute ayant suivi un entraînement spécial.

Chaque séance a débuté par un bref exposé et un exercice de relaxation, à la suite desquels les participants ont créé des œuvres d'art avec des crayons et des aquarelles.

"Les matériaux étaient simples, permettant aux personnes de gribouiller et de se sentir libre de s'exprimer selon leurs envies, et d'ensuite parler de l'image de sa signification.", explique Christina Blomdahl, doctorante à l'institut des sciences des soins et de la santé, ergothérapeute diplômé et thérapeute par l'art.

Après des séances de traitement de 10h, les patients se sont améliorés en moyenne de presque 5 échelons sur une échelle de classement utilisée pour la dépression.

Christina Blomdahl rapporte qu'il s'agit d'un important bond en avant impliquant un changement "considérable" dans la vie de tous les jours, et parfois cela entraîne même un patient à retourner au travail.

Anxiété, sommeil, aptitude à prendre des initiatives et implication émotionnelle font partie des facteurs estimés. Au sein du groupe témoin qui n'a pas bénéficié de thérapie par l'art, aucun changement n'a été perceptible.

"La conclusion est que la thérapie par l'art a facilité leur progression", affirme la thérapeute.

"Le fait de peindre des images d'après des thèmes et de parler de ces images avec le thérapeute encourage l'introspection et la stimulation du cerveau en dehors de l'esprit conscient.".

Bien que cette étude ait été réalisée sur des adultes, Mary-Rose Brady, directrice des opérations de la British Association of Art Therapists, a confirmé au HuffPost Uk que la thérapie par l'art s'avérait particulièrement efficace chez les enfants atteints de troubles de la santé mentale.

"Nous savons que les enfants qui ne peuvent pas comprendre ou nommer leurs sentiments sont plus enclins à "jouer avec", donc la thérapie par l'art peut apporter un soulagement à un enfant dont la seule alternative en réponse à un trop-plein de sentiments serait de fondre en larmes ou d'exploser de colère.

"Les matériaux artistiques permettent aux enfants d'extérioriser des émotions perturbantes ou déroutantes, en leur faisant prendre forme et en leur permettant de créer des liens entre pensées, sentiments et comportements, peut-être pour la première fois."

Debbie Thwaites, fondatrice de l'association caritative Shine Again, explique comment cela fonctionne.

"Un jeune garçon que j'ai vu souhaitait juste peindre du caca, il n'était pas capable de dire "cette personne me fait me sentir comme un caca" mais il a été capable de sortir toutes les couleurs, marron et noir, de faire un grand bazar et de dire "c'est comme ça que je me sens".".

À la suite de ces récentes conclusions, Christina Blomdahl espère que la thérapie par l'art sera davantage utilisée dans les services de santé.

Selon elle, la "nécessité de preuves" est la raison pour laquelle la thérapie par l'art a été "plus ou moins délaissée par la psychiatrie", elle ajoute qu'il s'agit ici "d'une des plus importantes études conduites dans ce domaine".

"C'est une étape qui pourrait mener à la formation d'un plus grand nombre de personnes et à la réutilisation de cette méthode".

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Royaume-Uni a été traduit et adapté de l'anglais.

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Pour la première fois en Tunisie, le Festival Disney de Tunis du 24 au 26 novembre

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Du 24 au 26 novembre, les Tunisiens de tous âges pourront découvrir ou redécouvrir à travers le premier Festival Disney de Tunis, les classiques de l’animation Disney en version restaurée mais aussi certains films en prises de vues réelles qui ont fait la renommée et la popularité du célèbre Studio.

Le festival qui se tient pour la première fois en Tunisie, informe un communiqué de presse de The Walt Disney Company qui organise cet événement, offrira l’occasion pour toutes les générations de partager des moments d’enchantement, de joie ou d’émotion avec les personnages iconiques qui ont durablement marqué notre enfance et qui raisonnent encore en chacun de nous, ajoute le même source.

« C’est un immense honneur et plaisir de pouvoir proposer au public tunisien nos plus belles productions dans les lieux du Grand Tunis et de rencontrer, d’échanger et de partager autour de nos films » a noté Jean-François Camilleri, Président The Walt Disney Company France & Maghreb.

Le programme sera marqué par la présentation en avant-première exceptionnelle, lors de la soirée d’ouverture, du nouveau film d’animation Disney.Pixar "Coco" dans la salle du Colisée. Il s'agit d'un voyage coloré et musical au cœur des traditions mexicaines qui se dévoilera en présence de la marraine de cette 1ère édition du festival, Aicha Ben Ahmed.

Le deuxième moment fort sera marqué par la programmation exceptionnelle, dans les 6 salles de cinéma partenaires (Le Zéphyr, le Ciné Jamil, le Colisée, Le Palace, l'Agora et Le Mondial) , en copie restaurée, de plus de 30 films qui ont marqué l’histoire du Studio parmi lesquelles des classiques de l’animation tels que "Le Roi Lion" "Le livre de la jungle", "Toy Story" mais aussi des films en prises de vues réelles comme "Pirates des Caraibes: la vengeance de Salazar" ou "Qui veut la peau de Roger Rabbit?".

Les curieux et avertis auront également au menu un concert de l'artiste Cerise Calixte, voix française, connue dans la chanson du célèbre film "Vaiana" et qui sera accompagnée pour l’occasion par des musiciens de l’école Django Reinhardt de Tunis, et interprètera les plus grandes chansons des films Disney.

« De Mickey à Coco : 90 ans d’innovations technologiques au service de l’art de l’animation » est le thème d'un master class qui sera animé par Sébastien Durand, expert de Disney, de l’art de l’animation et, plus généralement, de la pop culture. Cet atelier sera une occasion pour montrer comment la technologie a su sublimer et se mettre au service de l’histoire et des artistes des Studios Disney et Pixar. Destinée aux étudiants de la ville de Tunis, ce master class est également ouvert au public.

L’intégralité des recettes de cet événement sera versée au profit de l’association SOS Villages d'Enfants de Tunisie sachant que les prix des billets sont fixés à 6 Dinars pour les projections classiques disponibles dans les points de vente des salles partenaires. Les tarifs des places pour le concert de Cerise Calixte varient entre 10 et 20 DT et les tarifs des billets pour l’avant-première de Coco au Colisée sont fixés à 15 DT et à 10 DT.

Il est à noter que The Walt Disney Company est l’une des premières entreprises de divertissement familial et de médias dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 48,8 milliards de dollars en 2014. Elle compte 166.000 salariés dont 300 au sein de sa filiale française. Synonyme d’Entertainment familial de qualité, Disney, qui depuis toujours cultive l’art de raconter des histoires, est en France la première marque de divertissement et la marque préférée des parents (étude interne 2013).

LIRE AUSSI:Marwan Kenzari, le néerlandais d'origine tunisienne incarnera Jafar, le méchant d'Aladin dans le prochain Disney


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Le duo Nidaa-Ennahdha se transforme-t-il en Troïka avec le retour de l'UPL au Pacte de Carthage?

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Alors qu'une réunion s'est tenue lundi au local de Nidaa Tounes entre les représentants de Nidaa Tounes, Ennahdha et l'Union Patriotique Libre (UPL), le dirigeant de Nidaa Tounes Mongi Harbaoui a affirmé le retour de l'UPL aux côtés d'Ennahdha et de Nidaa.

"Le premier point est le retour de l'UPL dans le pacte de Carthage et par la suite son retour au sein du gouvernement d'union nationale et cela sera bientôt annoncé" a-t-il affirmé.



Lors de cette réunion, les trois partis ont également passé en revue la loi de finances 2018 et ont décidé de "créer une commission technique composée des trois parties et qui présentera les améliorations possibles à cette loi de finances" a ajouté Mongi Harbaoui.

Les trois partis se sont également engagés à appuyer la lutte contre la corruption menée par le chef du gouvernement Youssef Chahed.

Accord sur le prochain président de l'ISIE

Autre point abordé par cette Troïka, le prochain président de l'ISIE, sur lequel les trois partis semblent "avoir atteint un consensus qui sera fixé au courant de la semaine".

Dans une déclaration accordée à la presse après cette réunion, le leader d'Ennahdha Rached Ghannouchi a indiqué que les trois partis ont trouvé un consensus sur le prochain président de l'ISIE et que vraisemblablement son élection aura lieu demain.

Quant à la possibilité de voir un nouveau groupe parlementaire regroupant Ennahdha et Nidaa, cela n'a pas été discuté a affirmé Rached Ghannouchi ajoutant que cela le sera lors de la prochaine réunion qui aura lieu lundi au siège d'Ennahdha.

Interrogé sur la possibilité de voir une nouvelle Troïka émerger, le chef d'Ennahdha a indiqué que cela "est prématuré" même s'il ne l'exclut pas.



Le rétropédalage de Slim Riahi

Malgré son retour dans le pacte de Carthage et probablement au gouvernement comme affirmé par Mongi Harbaoui, le 28 juin dernier, Slim Riahi, président de l'UPL avait affirmé que le chef du gouvernement Youssed Chahed était politiquement fini, indiquant subir "un chantage politique": "vu qu'il y a chantage politique, je vous annonce que j'ai porté plainte contre le chef du gouvernement en tant que représentant de l'État tunisien (...) en Grande Bretagne", son lieu de résidence.

Cette déclaration faisait suite au gel des avoirs du président de l'Union Patriotique Libre Slim Riahi pour des soupçons de corruption et de blanchiment d'argent.

Le 18 janvier 2017, Slim Riahi avait également attaqué Béji Caid Essebsi, président de la République mais également fondateur de Nidaa Tounes. Accusant le chef de l’État d’avoir dépassé ses prérogatives présidentielles en s’accaparant du pouvoir exécutif, Slim Riahi a ouvertement appelé Béji Caïd Essebsi à organiser une élection présidentielle anticipée afin de sauver le pays. Un pays qui subit, toujours selon lui, un pouvoir familial mené par le duo Ennahdha et Nidaa Tounes.

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Portrait et interview de la Tanguera tunisienne, Fatma Oussaifi

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Fatma Oussaifi, une Tanguera tunisienne mais aussi artiste aux multiples talents. Se considérant avant tout comme une pure Tanguera, Fatma se passionne également pour d'autres disciplines qui, dit-elle, nourrissent sa passion pour le Tango.

Ainsi, la photographie ou encore le Yoga constituent pour Fatma les "ingrédients" nécessaires à l'accomplissement de cette discipline, qui va bien au delà d'une simple danse.

Dans cette interview qu'elle a accordée au Huffpost Tunisie, Fatma Oussaifi nous parle d'elle, de ses passions, ses activités diverses et variées, ses projets d'avenir, mais surtout de son amour pour le Tango.

fatma oussaifi



Parlez-nous de vous? depuis quand êtes-vous passionnée par le Tango?



Ma passion pour le Tango en tant que culture dansée, s'est faite grossièrement en trois étapes.


fatma oussaifi

Elle à commencé en 2002 par le film "Tango, no me dejes nunca" de Carlos Saura, primé à Cannes et aux Oscars en 1998. J'ai fait connaissance avec la "chose". Et là, le regard accroche et le charme opère. En second lieu la Milonga (bal et lieu social du Tango), labyrinthe nocturne et magique de danse et de vie.



Enfin l'enseignement: l'analyse du mouvement, l'écoute de l'autre et de la vibration de la musique. L'enseignement , dans le cas du Tango, va au delà de la discipline dansée pour embrasser une culture, ce qui rend le sujet passionnant. Puis le regard porté sur l'apprentissage de l'élève (que j'étais et que je continue d'être), l'interaction du couple et la "création de la danse".




Tout ce qu'on apprend en enseignant a terminé par me convaincre qu'un petit chemin s'ouvrait pour moi dans ce sens.



Vous avez fondé "Résidence Tango Tunis" dans laquelle vous dispensez des cours de Tango. comment est l’intérêt des Tunisiens pour cette discipline?



Une part de la réponse se trouve dans votre question :)



Pour vous répondre je pars du choix du mot discipline. Le Tango est plus une discipline qu'un "hobbie", plus une passion qu'un passe-temps. Le Tango n'est pas léger mais grave.



Danse sociale, le Tango n'a pas une mécanique de précision comme pourrait avoir un art martial ou comme le Yoga par exemple même si la danse peut s'avérer très technique.



Le Tango a une exigence qui n'est pas uniquement corporelle. Il a sa technique qui n'est ni plus ni moins complexe que d'autres danses de couple actuellement en vogue comme la Samba de Gafiera ou le lindy hop.



Toute danse est un univers. C'est le reflet en mouvement d'une culture et pour que le mouvement soit juste il faut dans un certain sens embrasser la culture et faire en sorte de se l'approprier quelque part. Trouver ce qui résonne en soi avec cette culture.



"Le Tango en Tunisie est croissant mais reste assez timide"
L'intérêt pour le Tango en Tunisie est croissant mais reste assez timide en comparaison avec d'autres danses de couple plus "accessibles", car demandant moins d'engagement notamment la salsa ou d'autres danses latines. Il y a un noyau de personnes très passionnées qui pratiquent et font vivre le Tango à Tunis et dans d'autres villes comme Sousse. Il n'en demeure pas moins que l'intérêt général que je perçoit chez le public non Tanguero est un intérêt véhiculé par l'esthétique plus que par la dimension introspective de cette danse. Pour l'instant.



On a vu des danses devenir très populaires en Tunisie durant ces dernières années comme la Zumba, qu'en est-il du Tango? Quelle place occupe-t-il aujourd'hui parmi les autres danses en Tunisie?



De par le monde, le milieu du Tango reste un milieu assez petit et restreint par rapport à d'autres danses, même si depuis les années 2000 il vit un boom mondial et un engouement sans précédent. Actuellement on trouve du Tango dans presque toutes les grandes et moyennes villes du monde.



Le Tanguero de passage qui arrive à Mumbay, Houston, Montpellier ou Tunis, aura le réflexe de consulter le net pour savoir dans quelle milonga il pourrait se rendre.



La communauté de Tango à Tunis, reste pour le moment, une communauté relativement petite en comparaison avec le milieu du Tango dans la Sicile voisine par exemple, mais là il y'a des paramètres culturels qui entrent en jeu (L'histoire migratoire commune entre l'Italie et l'Argentine au début du siècle dernier).



Il se trouve que le Tango est une danse exigeante, car elle est très proche de l'humain; c'est sa matière première tant sur le corps physique que sur le corps subtil des émotions.



Le plaisir arrive après pas mal de temps d'apprentissage mais quand il débarque ça en vaut la peine.



Le Tango est avant tout une danse qui se pratique à deux, et qui est généralement menée par l'homme. Comment ceci se place dans l'ère de l'égalité homme-femme et comment les femmes qui arrivent dans le Tango le perçoivent et le vivent?



Le Tango a la mauvaise réputation d'être une danse machiste où l'homme guide. Si on le regarde de loin il est fort possible qu'on en soit convaincu. Mais si on s'approche un peu plus, qu'on gratte la carcasse et qu'on le renifle d'un peu plus prés on se rend vite compte que c'est un dialogue entre deux personnes ; une conversation.


"Il s'agit de dialoguer, et non de mener la danse"
Et comme il est propre à tout échange les parties assument chacune un rôle bien précis, au moins celui de l'écoute mutuelle. Un peu à l'image d'une impro de Jazz où les instruments de musique se répondent, ils dialoguent.



fatma oussaifi


L'homme plus que de guider, propose, et sans l'écho produit chez la partenaire, sa proposition devient obsolète et sans aucune valeur. le Yang sans Yin serait une courbe et un creux, dans le meilleur des cas une demi lune déformée.
Pour les personnes, hommes ou femmes, qui débarquent dans le Tango, il faut savoir que c'est une danse régie par des codes et l'un des codes irrévocables.




Cest le fait que ce soit eux qui invitent à la danse. Mais encore une fois, vu de plus prés, le processus d'invitation à la danse est déclenché par la femme. Sans "mirada" (regard) il n'y a pas de "Cabeceo" (invitation discrète d'un signe de la tête de l'homme). Mais dans la danse elle-même entre l'homme et la femme il y a une complémentarité absolue.



Avoir un partenaire est-il indispensable pour intégrer vos cours, ou bien vous organisez vous même des couples de partenaires?



Dans Certains cours comme la technique individuelle, le travail postural ou l'initiation musicale il n'y a pas besoin de venir en couple. Mais dans les autres cours, il est hautement recommandé (sans obligation bien-sur) de s'inscrire en couple pour garantir la parité même si on change de partenaire assez souvent dans les cours.


fatma oussaifi


Quel regard portez-vous sur l'avenir de la danse en général en Tunisie ?



Un regard assez optimiste. La mise en route récente du Ballet de l’opéra de Tunis est de bonne augure à une carrière de danseur en Tunisie. Ceci ouvre à ce qu'un jour il y 'ait un statut juridique "reconnu" d'interprète chorégraphique et pourquoi pas un système comme l'intermittence du spectacle en Francec qui protège les faiseurs de culture.


Vouloir être danseur est un signe de sagesse. Et l'affluence aux audition de jeunes danseurs et danseuses pour le dit projet de ballet est un bon signe de départ.



"Tunis Tango Fest", le festival de Tango qui a eu lieu récemment à Tunis vous a amené à votre pays et ville natale, mais vous avez cumulé diverses expériences de Tango à l'international. Pouvez vous nous en parler un peu?



C'était un plaisir et un honneur de représenter la Tunisie au Tunis Tango Fest tenu récemment à Tunis aux cotés de grands artistes parmi lesquels je citerai Milena Plebs, considérée comme une figure de référence dans l'histoire récente du Tango.


fatma oussaifi


Par ailleurs, j'ai la chance de voyager avec le Tango ce qui me permet de connaitre des endroits du monde vers lesquels je ne me serait probablement pas dirigée spontanément.



Depuis que j'ai commencé à enseigner le Tango en 2010 jusqu'à en faire mon métier, j'ai enseigné bien-sur en France, ma terre d'adoption, mais également en Suède et au Danemark. En y résidant quelques mois, j'ai découvert d'un autre regard que celui du touriste le "scandinavian way of life" qui est une belle surprise.








Le Tango m'a aussi permis de connaitre de ces pays dont la sonorité du nom, nous paraissait, enfant, à la limite du réel et du fantastique : Madagascar. Comme Zanzibar ou l'île au trésor. Aller à Madagascar , enseigner le Tango de Tananarivo jusqu'au canal du Mozambique, à Tulear était une expérience forte. Le Tango m'a fait découvrir l'océan indien, l'île de la Réunion ou je retourne assez régulièrement.



Mais ce qui a été un moment hautement puissant remonte à 2010, celui de danser en démonstration (l'une de mes première démos de Tango en bal) , dans un temple du Tango à Buenos Aires, une milonga Mythique, face au regard intransigeant de "los viejos milongueros" (les vieux milongueros): le Club Sunderland.



Quels sont vos projets d’avenir ? Avez vous des projets pour le Tango en Tunisie?



Le projet à court terme est la reprise des cours de Tango à Tunis à partir de Janvier 2018 jusqu'à la fin de l'année.
Ces cours s'adressent à tous les niveaux dont un nouveau cours d'initiation. Il y aura également une proposition thématique chaque mois déclinée sur les différents niveaux.



Par ailleurs, je pratique depuis 5 ans de manière assidue le Yoga Vinyasa et depuis peu j'ai commencé également à proposer des pratiques de Yoga ouvertes à tous. Ma pratique m'a amené à dresser un pont entre le Tango et le Yoga, chose qui n'a pas été très difficile vu tous les points communs au deux disciplines. Le travail postural et d'éveil à la présence à soi comme à l'autre en constituent quelques exemples. des cours et des stages seront donnés également dans ce sens.



Je travaille également sur un projet de spectacle, actuellement en cours de montage. "OrienTango" part d'un répertoire de musique traditionnelle arabe et voyage vers les sonorités du Tango argentin . Ce projet questionne le rapport au corps, et le rapport du couple à travers le prisme de la danse, le tout, dans un pays arabe post révolutionnaire.



Parlez nous du projet Urban Tango? C'est comme un "Tango de la rue"? Quel message vouliez-vous passer à travers ce projet?



Urban Tango à été un projet de vidéo-art réalisé avec mon ami et cinéaste argentin Juan Sebastian Torales et la collaboration de trois danseurs et d'une danseuse comédienne. Il s'agit d'un corpus de 4 vidéo-art ou le Tango n'est pas uniquement une danse mais un lien social, une rencontre, le souvenir d'une soirée, d'un moment, ou encore un état d'âme.

Urban Tango met en images tout aussi bien une rencontre fortuite entre un homme et une femme, dessinée par la danse sur fond de graffitis urbains (Tango Tag- Urban Tango Duet 02) qu'une errance solitaire d'une femme, de retour de milonga au petit matin où la frustration de ne pas avoir été invitée à danser la promène insomniaque dans les rues de Paris.

Le message principal d'Urban Tango est que le Tango dépasse les limites de la piste de danse pour imprégner la vie.



Dans "Tango et Pas Perdus", vous mêlez chant et danse que vous exprimez à travers une histoire. est-ce un spectacle qui s'apparente plus à une pièce de théâtre, une comédie musicale, qu'à une chorégraphie de danse?



Plus qu'une histoire linéaire, Tango et Pas perdus est une compilation en différents tableaux de situations vécues à travers le prisme du Tango. Il y a du théâtre dedans pour évoquer certaines thématiques comme la solitude, la recherche du lien, de l'essentiel; l'envie, la jalousie jusqu'à la limite de la folie. Le tout mis en scène à travers la danse. C'est humblement l'histoire de l'humain.



Qu'est-ce qu'OrienTango? de son nom c'est du Tango oriental, est-ce une nouvelle déclinaison du Tango que vous voulez présenter?



OrienTango est un projet de spectacle vivant mêlant musique, Chant, danse et création vidéo. Un corpus de chansons du répertoire classique arabe sont réarrangées au Tango. OrienTango est un voyage entre deux rives.



"Un voyage
entre
deux rives
"

Des bords du Nil ou de l'Euphrate aux rivages du Rio de la Plata, les sonorités du Tango se mêlent aux éternelles romances chantées par Ismahane, Fayrouz, Abd el Wahab, Leila Mourad entre autres.




OrienTango est une fresque moderne qui raconte l'histoire de deux danseurs de Tango dans un pays arabe post-révolutionnaire.



On voit que vous avez collaboré avec la chanteuse de Jazz Caro Emerald. Comment cette collaboration est-elle née? Comment s'était-elle déroulée?







Je me suis retrouvée, ainsi que deux amis danseurs, sur un casting pour le tournage d'un clip de Caro Emerald. J'ai découvert par ailleurs l'artiste à ce moment là. Etant passionnée par l'image et la vidéo cette expérience a été très enrichissante car j'y ai découvert en direct la magie du cinéma que procure un simple fond vert et un gros travail de post-prod.


Quand on voit votre parcours, on découvre rapidement une artiste aux talents multiples. Vous vous considérez comme une pure Tanguera ou est ce que vous vous voyez spécialisée dans d'autres disciplines?



Je me considère Tanguera avant tout, danseuse dans le travail et les répétitions, "milonguera" dans le bal. Mon penchant pour la caméra m'a amené à appréhender la danse et ce qu'elle dégage (lignes, mouvements, expression corporelle en somme) devant l'objectif. C'est un grand apprentissage sur la pédagogie de l'enseignement que de prendre conscience que la danse attrape avant tout le regard du spectateur, même quand celui-ci est un élève dans un cours de Tango.

fatma oussaifi


La vue avant les sensations ou le sens de l'analyse. Chaque discipline comble une partie dans la construction du puzzle qui forme chacun de nous dans son intégralité : dans mon cas Le Yoga comme l'introspectif, la danse comme l'expansion et la caméra comme le regard extérieur. Le Yoga nourrit la danse et l'image place la danse dans l'axe du regard. Ce sont là trois dimensions reliées et qui se nourrissent mutuellement.


Plus de photos dans le Diaporama ci-dessous



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Combien de temps faudra-t-il à votre cerveau pour remettre cette illusion d'optique dans le bon sens?

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INSOLITE - Il est établi une chose: ces deux personnes en scooter vont d'un point A à un point B. Mais pourquoi diable l'homme est-il nu? Autant de questions qui font de cette image une illusion d'optique de qualité.

Partagée sur Reddit ce lundi 13 novembre, cette image fait griller le cerveau de nombreux internautes. Si l'on ne sait pas d'où cette image est tirée, elle fait un carton sur le réseau social où tous se posent des questions sur ce qu'ils sont en train de voir.

"Dites moi que je ne suis pas le seul à avoir vu un homme nu", demande celui qui l'a postée. "Cela m'a pris bien trop longtemps à comprendre ce qu'il se passait", "Jour 58, je vois toujours un homme nu, j'ai abandonné toute notion de réalité, les choses n'ont tout simplement pas de sens comme avant", ont écrit d'autres.

Tell me I'm not the first one who saw a naked man at first sight... from funny



Si l'illusion d'optique est largement plébiscitée par les internautes de Reddit, on la retrouve partagée dès le 9 novembre dernier sur le compte Twitter d'un Coréen. "J'ai regardé pendant au moins 15 secondes", a-t-il écrit dans un tweet qui a généré à ce jour près de 30.000 interactions.




Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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Pour Hamma Hammami, il existe une crise profonde au sein de la coalition au pouvoir

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Intervenant sur les ondes de Mosaïque FM en marge d'une conférence sur le projet de la loi de Finances 2018, le leader du Front Populaire Hamma Hammami a affirmé qu'une crise guette les partis au pouvoir.

"Je pense que la crise existe au sein de la coalition au pouvoir. Il y'a une crise profonde parce que cette coalition n'a pas été créée sur un programme clair au profit de la Tunisie et du peuple tunisien, mais sur des intérêts. Or les intérêts changent souvent" a-t-il affirmé.

"C'est une coalition de loups et de renards. Et nous ne voulons être ni des loups qui déchiquettent le pays et le peuple, ni des renards qui s'entretuent pour leurs intérêts" a ajouté Hamma Hammami.

Selon lui, en plus des intérêts parfois divergents entre les partis de la coalition, il existe aussi des dissensions au sein des partis eux-même. Hamma Hammami cite en exemple Nidaa Tounes, dont les membres s'en vont puis reviennent au gré des intérêts.

"Ces derniers temps, autour de quoi y'a t-il des dissensions? Ce n'est pas un programme, mais le pouvoir! C'est clair! La bataille entre la Kasbah et Carthage est claire depuis (l'éviction de) Habib Essid: Qui sera président en 2019? Et quelles seront les prérogatives du président?" explique-t-il mettant en exergue la volonté affichée par certains partis de changer la Constitution pour donner au président de la République plus de pouvoir.

La nouvelle alliance entre Nidaa Tounes, Ennahdha et l'Union Patriotique Libre a aussi été créée pour cette bataille en vue de 2019 a dit Hamma Hammami: "Quant à cette nouvelle Troïka, elle veut utiliser le budget de l'État et la loi de finances pour mener cette bataille".

Lundi, l'Union Patriotique Libre est revenu dans le Pacte de Carthage après l'avoir quitté et s'est rapprochée des partis Nidaa Tounes et Ennahdha faisant dire à certains observateurs qu'une nouvelle Troïka serait en train de se former.

Cela serait "prématuré" de l'affirmer a indiqué le président d'Ennahdha Rached Ghannouchi suite à une réunion entre les trois partis tenue lundi au siège de Nidaa Tounes, même s'il ne l'exclut pas.

Selon le dirigeant de Nidaa Tounes Mongi Harbaoui, l'UPL fera également son retour dans le gouvernement, ce qui laisse supposer un prochain remaniement.

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Mattel présente sa première Barbie voilée en l'honneur de l'escrimeuse américaine Ibtihaj Muhammad

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RELIGION - Le groupe américain Mattel a présenté ce lundi 13 novembre une poupée Barbie en l'honneur de l'escrimeuse américaine Ibtihaj Muhammad, devenue en 2016 la première sportive américaine voilée à participer aux jeux Olympiques.

Cette poupée arbore la tenue de l'escrimeuse ainsi qu'un voile, ce qui en fait la première Barbie voilée jamais fabriquée et vendue par Mattel. Elle sera commercialisée en ligne à compter de 2018, a déclaré par courriel à l'AFP une porte-parole.

"Nous sommes ravis d'honorer Ibtihaj Muhammad avec une poupée Barbieu nique! Ibtihaj continue d'inspirer partout les femmes et les jeunes filles pour qu'elles repoussent les barrières", écrit Mattel sur son compte Instagram à la droite d'une photo de l'escrimeuse tenant la poupée.




"Quand je pense à tous ceux qui m'ont précédé et qui se sont battus contre l'intolérance et la haine, je me dis que je dois poursuivre ce combat, non seulement pour moi, mais aussi pour ma communauté", avait déclaré la spécialiste du sabre célébrée en juillet 2016 par l'ancien président américain Barack Obama à la Maison Blanche.




"Merci Mattel de faire de moi le nouveau membre de la famille Barbie. Je suis fière que des filles du monde entier puissent jouer avec une Barbie qui choisit de porter un hijab. C'est un rêve de petite fille devenu réalité", commente la sportive sur Twitter.

La poupée Barbie voilée a suscité lundi des réactions très diverses sur les réseaux sociaux déclenchant notamment un déchaînement de messages haineux.

Ce n'est pas la première fois que Mattel, en grande difficulté actuellement, rend hommage à une sportive américaine avec une poupée à son effigie. En 2016, le groupe avait dévoilé une poupée Barbie à l'image de la gymnaste noire américaine Gabby Douglas, championne olympique lors des jeux de Londres 2012.

Ce dernier coup marketing intervient au moment où le Wall Street Journal a rapporté que le rival Hasbro (Monopoly) envisage de racheter Mattel.

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Le secrétaire général de l'UGTT élu président de l'Union arabe des syndicats

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Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Tabboubi a été élu mardi président de l'Union arabe des syndicats et ce lors du congrès des syndicats arabes membres de l'Union tenu à la capitale jordanienne.

À cette occasion, le secrétaire général de l'UGTT a fait part de son estime pour les syndicats arabes qui ont renouvelé leur confiance en la centrale syndicale tunisienne et l'ont élue à la tête du mouvement syndical arabe, selon un communiqué publié par l'UGTT.



"Nous œuvrerons à promouvoir l'indépendance de l'action syndicale arabe et à renforcer les fondements de la démocratie au sein des syndicats de la région arabe", a-t-il indiqué.

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États-Unis: Le secrétaire d'État adjoint John J. Sullivan en visite officielle en Tunisie

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Le secrétaire d'État adjoint américain John J. Sullivan sera en visite officielle en Tunisie au cours de la semaine prochaine.

Dans le cadre d'une visite d'une semaine, du 14 au 21 novembre, il visitera le Nigeria, le Soudan, et la France.

Il rencontrera les membres du gouvernement tunisien pour parler politique, économie et coopération sécuritaire indique un communiqué. Une rencontre avec Fayez El Sarraj, chef du gouvernement d'entente nationale libyen est également prévue en Tunisie afin de discuter de la situation en Libye et de l'avancée du processus politique.

Il rencontrera également en Tunisie le personnel diplomatique américain ainsi que les hommes d'affaires et la société civile indique la même source.

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Via Twitter, ce Cheikh saoudien invite l'équipe nationale tunisienne à une "Omra" après sa qualification à la Coupe du monde

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L'équipe nationale tunisienne de football a été invitée -via Twitter- à une Omra, un pèlerinage à la Mecque après sa qualification pour la coupe du monde 2018 en Russie.

L'invitation a été lancée par Turki Al Sheikh, conseiller du Roi Salman Ben Abdelaziz Al Saoud, qui est aussi président de la commission sportive saoudienne.

Autre pays invité avec la Tunisie, le Maroc, également qualifié au mondial russe.




Contacté par le HuffPost Tunisie, une source au sein de la Fédération Tunisienne de Football affirme ne pas avoir eu d'invitation officielle. Cependant, "il s'agit certainement d'une réelle volonté d'inviter les deux équipes. L'Arabie Saoudite l'a déjà fait par le passé" affirme notre source.

La Tunisie a glané sa qualification lors de la dernière journée des qualifications en obtenant le match nul face à la Libye. De son côté, le Maroc a battu, à l'extérieur, la Côte d'Ivoire 2 à 0.

Pour la première fois de l'histoire de la Coupe du monde, quatre pays arabes sont qualifiés, à savoir la Tunisie, le Maroc, l'Arabie Saoudite et l'Égypte.

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Le sexe peut-il déclencher un arrêt cardiaque?

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Les risques de mourir d'un arrêt cardiaque soudain dû au sexe sont extrêmement faibles, même pour les personnes atteintes d'une maladie cardiaque, suggère une nouvelle étude.

Les chercheurs ont analysé les enregistrements de plus de 4500 morts d'arrêt cardiaque à Portland, dans l'état de l'Oregon, entre 2002 et 2015 et ont trouvé que seulement 1% des personnes décédées était associé à l'activité sexuelle.

Au total, 32 hommes et 2 femmes sont décédés d'un arrêt cardiaque au cours d'un rapport sexuel.

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L'arrêt cardiaque se produit lorsque les impulsions électriques dans le cœur deviennent si chaotiques que le cœur s'arrête soudainement de battre.

Les gens peuvent mourir en quelques minutes s'ils ne sont pas réanimés. Selon l'American Heart Association, moins de 10% des personnes ayant subi des arrêts cardiaques en dehors de l'hôpital survivent.

«Au cours des deux dernières décennies, nous avons travaillé sur la façon de prévoir et de prévenir un arrêt cardiaque. Au moment où une personne a un arrêt cardiaque et s'effondre et quelqu'un appelle le 911, la personne est destinée à mourir », a déclaré Sumeet Chugh, directeur associé de l'Institut de cardiologie Cedars-Sinai à Los Angeles et auteur principal de l'étude.

Les chercheurs ont constaté que même si des partenaires sexuels étaient présents lors d'un arrêt cardiaque, seulement un tiers a pratiqué la RCR, soulignant l'importance de suivre une formation en RCR «indépendamment des circonstances».

Chugh a déclaré que l'activité sexuelle en tant que déclencheur d'arrêt cardiaque a été étudiée principalement parce qu'elle n'avait pas été examinée précédemment.

«C'est la première étude évaluant ce sujet particulier», a-t-il déclaré. «Ce n'est pas que nous sommes préoccupés par le sexe. C'est juste que nous avons examiné tout ce que nous pouvions faire pour expliquer pourquoi cela arrive et comment nous pouvons l'empêcher.»

Les chercheurs ont constaté que d'autres aspects de la santé cardiovasculaire et du sexe ont été étudiés et une grande partie de la recherche montre que le sexe a généralement un impact positif sur la qualité de vie des patients.

L'étude est publiée dans le Journal of the American College of Cardiology et a été présentée aux Sessions scientifiques de l'American Heart Association.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Royaume-Uni a été traduit de l'anglais.

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