Quantcast
Channel: L'actu Tunisie sur HuffPost Maghreb
Viewing all 7580 articles
Browse latest View live

Pour Neji Jalloul, le conflit entre islamistes et progressistes est révolu

$
0
0
Dans une interview accordée à Shems FM, le directeur général de l'Institut Tunisien des Études Stratégiques et ancien ministre de l'Éducation, Neji Jalloul, a livré son analyse de la situation politique du pays, dénonçant une confusion dans le paysage politique principalement causée par les alliances inter-partis, qui dit-il, ne font qu'éloigner encore plus la société tunisienne de la politique.

"On a aujourd'hui des personnes qui sont au gouvernement, tout en ayant appartenu à un bloc parlementaire d'opposition. Ceci n'a aucun sens" s'est-il exclamé, qualifiant la scène politique actuelle de "dénuée de vision".

Jalloul a par ailleurs estimé que le conflit qui avait opposé les islamistes d'Ennahdha et les progressistes au lendemain de la révolution, est désormais "révolu", et qu'il s'est aujourd'hui transformé en une entente, soulignant que les "islamistes d'Ennahdha" ont fini par "accepter" la nouvelle constitution et le mode de gouvernance qu'elle implique.

Pour Neji Jalloul, le progressisme n'existe plus dans la classe politique tunisienne. Selon lui, on ne peut pas se proclamer progressiste si on n'apporte pas de réformes au banques publiques en faillite, ou encore au code du travail.

"Ceux qui sont contre la transformation numérique de la Tunisie par exemple, ne peuvent pas être considérés comme progressistes" a-t-il ajouté.

Jalloul considère par ailleurs que ceux qui se proclament progressistes aujourd'hui doivent perpétuer le projet Bourguibiste, qui, certes, exclue les islamistes, mais que ces derniers ont selon Jalloul, changé depuis.

Dans la même interview, Neji Jalloul est revenu sur les derniers chiffres publiés par l'ITES qui alertent sur la montée en puissance de la violence dans le milieu scolaire en Tunisie.

Neji Jalloul a été nommé directeur de l'Institut Tunisien des Études Stratégiques, le 12 septembre dernier, après qu'une passation entre lui et l'ancien directeur de l'institut Hatem Ben Salem, a été faite en présence de Selim Azzabi, directeur du cabinet du président de la République.

Nommé ministre de l'Éducation dans le gouvernement Essid le 06 février 2015, il gardera son portefeuille sous Youssef Chahed. Celui-ci le démettra cependant de ses fonction le 30 avril 2017 après de nombreuses manifestations du syndicat de l'enseignement secondaire demandant son éviction.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Des partis dénoncent le rapprochement entre Ennahdha, Nidaa Tounes et l'UPL

$
0
0
Des partis politiques ont dénoncé mardi, la décision "unilatérale" des mouvements Ennahdha et Nidaa Tounes de réintégrer le parti de l'Union patriotique libre (UPL) dans la sphère du pouvoir en dépit des poursuites judiciaires dont son président fait l'objet pour suspicion de corruption.

Dans une déclaration commune, les signataires estiment que le compromis trouvé entre Ennahdha, Nidaa Tounes et l'UPL sur le candidat à la présidence de l'instance électorale (ISIE) est de nature à porter atteinte à l'indépendance de l'instance et entamer la confiance dont elle jouit auprès des Tunisiens.

Les signataires, parmi lesquels figurent des partis signataires du Document de Carthage, appellent à un large consensus entre tous les groupes parlementaires autour du nouveau président de l'ISIE. Ils ont mis l'accent sur le souci d'organiser les élections dans les plus proches délais.

Machrou Tounes, le parti de l'Avenir, Afek Tounes, Al Moubadara, le parti du travail patriotique et démocratique, Al Joumhouri, Al Massar, la Tunisie D'abord, Al Badil-Ettounsi et le parti de l'édification démocratique ont signé la déclaration.

De son côté, le leader du Front Populaire Hamma Hammami a estimé que ce rapprochement avait pour objectif la présidentielle de 2019"Quant à cette nouvelle Troïka, elle veut utiliser le budget de l'État et la loi de finances pour mener cette bataille" a-t-il affirmé sur les ondes de la radio Mosaïque FM.

Lundi, l'Union Patriotique Libre est revenu dans le Pacte de Carthage après l'avoir quitté et s'est rapprochée des partis Nidaa Tounes et Ennahdha faisant dire à certains observateurs qu'une nouvelle Troïka serait en train de se former.

Cela serait "prématuré" de l'affirmer a indiqué le président d'Ennahdha Rached Ghannouchi suite à une réunion entre les trois partis tenue lundi au siège de Nidaa Tounes, même s'il ne l'exclut pas.

Selon le dirigeant de Nidaa Tounes Mongi Harbaoui, l'UPL fera également son retour dans le gouvernement, ce qui laisse supposer un prochain remaniement.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Traverser la Tunisie à pieds et sans le sou? C'est le défi de Rabii Ben Brahim, "The Dreamer"

$
0
0
Dans deux jours, le 15 novembre 2017, une nouvelle aventure commence pour l'amoureux des voyages, The Dreamer. Il partira à pied, ou en auto-stop, de Tunis à Bizerte et sillonnera ensuite toutes les villes du nord au centre pour arriver jusqu'au Sud. Comme si le défi n'était pas déjà grand, The Dreamer ne prendra avec lui aucun millime.

"Les Tunisiens peuvent-ils encore faire preuve de bonté?", c'est à cette question que notre aventurier tentera de répondre. "J'assumerai tout, si vous me donnez à manger, je mangerai, si vous ne me prenez pas avec vous en voiture, je continuerai à pieds, si vous ne me proposez pas de dormir chez vous, je dormirai sous ma tente" a-t-il écrit sur sa page Facebook, invitant qui veut à l'accompagner dans son aventure.

LIRE AUSSI: Le parcours fabuleux de Rabii, The Dreamer, le Tunisien qui parcourt le monde


Backpacker confirmé, Rabii Ben Brahim, ou The Dreamer, est un passionné d'aventures. Les campings dans la nature n'ont pas de secrets pour lui. Il avait exploré les coins et recoins de la Tunisie, campant dans les montagnes, les forêts ou encore sur les plages, développant ainsi une relation unique avec la nature, telle qu'il l'avait décrite.

the dreamer desert tunisia

"L'aventure, c'est ce qui m'a forgé. C'est grâce à quoi j'ai appris à remercier Dieu pour ce que j'ai", continue Rabii, "Je vis l'instant comme il se présente, je le contemple, je sens la terre sous mes pieds quand je marche, j'écoute plus que je ne parle. J'ai aussi appris l'importance du respect, de l'empathie et de la tolérance", s'était-il livré au HuffPost Tunisie.

Rabii continue ses aventures à l'autre côté de la Méditerranée. Le drapeau tunisien accroché à son sac à dos, il part explorer les secrets de l'Europe, loin de la foule, loin de la ville, toujours près de la nature.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.




Vous voyez une foule dans un concert? Vous êtes sûr?

$
0
0
INSOLITE - Ils sont venus par milliers à ce concert dont les places sont parties en quelques minutes seulement. Les spots de la scène éclairent la foule en délire devant leur groupe de musique préféré. Ou pas.

Si vous avez cru voir tout cela sur cette photo au premier coup d'œil, c'est que votre cerveau vous joue des tours. Regardez de plus près.

No it’s not a concert, but it is a heck of a show!! I will say, you do get your exercise when you take harvest photos!! As soon as that basket is full you jump off (without falling off I might add) before the boll buggy pulls up and hit a quick trot 50-100 feet out, crouch to get just the right angle with just the right light and pray that you’re holding the camera steady enough to actually get a clean image. And, when the transfer of cotton from stripper to boll buggy is complete, it’s a game of jumping back in the cotton stripper while in motion. I think the crew was waiting for me slip up but luckily, well, I’m a pro at this game...(jk I fell like twice) #vivallanoestacado #igtexas #harvest2017 #agrowlife

Une publication partagée par Micah Horn (@micah.b.horn) le




Publié par un photographe texan spécialisé dans la vie quotidienne de cet Etat américain, ce cliché représente en réalité la moisson d'un champ de coton.

"Non ce n'est pas un concert, mais c'est un sacré spectacle!!", a légendé Micah B. Horn, l'auteur de cette photo sur son compte Instagram qui raconte la difficulté technique de capturer l'instant. Partagée le 29 octobre dernier, cette illusion d'optique n'a recueilli que 570 "j'aime" mais a connu un plus grand succès sur Twitter quand un internaute l'a relayée quelques jours plus tard.

"Cela ressemble à un super concert jusqu'au moment où tu comprends que c'est une moissonneuse-batteuse dans un champ de coton", a-t-il écrit, recueillant plus de 49.000 retweets.




Si des milliers de personnes se sont faites avoir par cette illusion d'optique de qualité, sachez que Google n'est pas en reste. Une recherche inversée de la photo donne des occurrences pour des photos de... concerts.

arg

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Les "Lauriers TV Awards" se tiendront à Sousse et c'est Leïla Ben Khalifa et Christophe Beaugrand qui l'animeront

$
0
0
La cérémonie des Lauriers TV Awards, dans sa quatrième édition, se tiendra sur le sol tunisien, dans la ville de Sousse, le 9 janvier 2018, et c'est Leïla Ben Khelifa qui animera la soirée.

Mannequin, actrice, candidate d'émissions de télé-réalité et présentatrice, la sulfureuse Leïla Ben Khelifa sera accompagnée de Christophe Beaugrand, président d’honneur de la soirée, où 80 personnalités et une cinquantaine de journalistes français seront invités, apprend-t-on sur Star24.

LIRE AUSSI: Qui est Leila Ben Khalifa?


Les Lauriers TV Awards récompenseront les meilleurs programmes et personnalités d'émissions de divertissement et de télé-réalité françaises. Et c'est le public qui est le seul juge.

Vous pourrez ainsi vote du 5 décembre 2017 au 9 janvier 2018, pour élire vos gagnants parmi 64 personnalités déjà choisies par les organisateurs sur plus de 600 nommés.

Vous pourrez ainsi voter pour votre "meilleur programme de compétition" et vous aurez le choix entre "Danse avec les Stars", "Top Chef", "The Voice", "Le Meilleur pâtissier", "Le meilleur pâtissier célébrités", "La France a un incroyable talent" ou "À vos pinceaux".

Au total, 16 prix seront remis lors de cette soirée, et vous pourrez choisir vos émissions et candidat favoris ici.

LIRE AUSSI:
La Tunisienne Leila Ben Khalifa gagnante de Secret Story 8


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Le président philippin Rodrigo Duterte chante une chanson d'amour "à la demande de Donald Trump"

$
0
0
"Tu es la lumière de mon monde, la moitié de mon cœur". Fallait-il voir dans ces vers, chantés par le président philippin, une déclaration d'amour cachée à Donald Trump? Rodrigo Duterte ne l'a pas précisé en montant sur la scène d'un dîner d'État à Manille, dimanche 12 novembre, pour pousser la chansonnette. Mais la tentation est grande d'y voir un message, au vu de la teneur des discussions entre les deux hommes.

Alors qu'il avait réuni 19 chefs d'État du monde entier lors d'un gala dans la capitale des Philippines, avant le sommet des nations de l'Asie du Sud-Est, le président Duterte a pris le micro pour chanter "Ikaw" ("Toi"), une chanson d'amour très connue aux Philippines, en duo avec la célébrité locale Pilita Corrales.

"Mesdames et messieurs, j'ai chanté alors que je n'y avais pas été invité, sur ordre du 'commander in chief' des États-Unis", a-t-il lâché après sa prestation avant d'être applaudi, comme le montre cette vidéo publiée sur Twitter.




Pas un mot sur les droits de l'homme

La prestation a visiblement plu à Donald Trump, qui a loué lundi, lors d'une rencontre bilatérale, la qualité de ses relations avec le controversé Rodrigo Duterte. Assis côte à côte, le président américain et son homologue philippin, âgés respectivement de 71 et 72 ans, sont apparus très décontractés, plaisantant au début de leur premier tête-à-tête.

trump rodrigo duterte

Mais ils ont aussi été avares de déclarations devant les journalistes, ignorant en particulier les questions sur les droits de l'homme, alors que la "guerre contre la drogue" sanglante menée avec des méthodes expéditives par le président philippin vaut à Manille un feu nourri de critiques sur la scène internationale.

Sollicité sur la question des droits de l'homme, Donald Trump, qui achève aux Philippines une tournée marathon qui l'a menée dans cinq pays d'Asie, est resté muet. "Ce n'est pas une conférence de presse, c'est une rencontre bilatérale", a coupé court Rodrigo Duterte, assis à ses côtés sans cravate, avant que les journalistes ne quittent la pièce.

Peu après la rencontre, Harry Roque, porte-parole de l'homme fort de Manille, a assuré que "la question des droits de l'homme n'avait pas été soulevée" au cours de cet entretien de 40 minutes. "Le président Trump a spécifiquement souligné qu'il avait toujours été un ami de l'administration Duterte contrairement à son prédécesseur", a-t-il poursuivi, soulignant que la question des échanges commerciaux entre les deux pays avait occupé une large place.

Duterte, un adepte de "l'hyperbole"

"Nous avons de très bonnes relations", a souligné Donald Trump avant de louer la qualité de l'organisation du sommet et de livrer ses impressions sur la météo. "Aux Philippines, le temps finit toujours par tourner au beau...".

Les relations entre Manille et Washington, deux alliés tenus par un accord de défense, ont connu de fortes turbulences après l'arrivée au pouvoir en 2016 du populiste avocat philippin. Il y a un an, lors du sommet de l'Asean qui avait lieu au Laos, Barack Obama avait annulé son tête-à-tête après avoir été traité de "fils de pute" par l'homme fort de Manille.

Si le président philippin revendique haut et fort un style très provocateur, son entourage suggère régulièrement de ne pas le prendre au pied de la lettre, soulignant qu'il aime plaisanter et que c'est un adepte de "l'hyperbole".

Pour les Philippines, comme pour d'autres pays accusés de violation des droits fondamentaux, l'administration Trump assure de son côté qu'elle ne reste pas inactive mais qu'elle préfère la discrétion aux dénonciations publiques.

La pagaille pour la photo de famille

Quelques heures avant le tête-à-tête très attendu, la traditionnelle photo de famille du sommet de l'ASEAN avait donné lieu à une joyeuse pagaille. Placé au centre, Donald Trump devait croiser les bras et serrer la main des deux dirigeants debout à ses côtés. Mais il a serré des deux mains celle de son voisin de droite, le Premier ministre du Vietnam Nguyen Xuan Phuc, laissant celle de Rodrigo Duterte, sur sa gauche, dans le vide. Après quelques secondes, il a fini par rectifier le tir.




En marge du sommet, les forces de police anti-émeutes ont utilisé des canons à eaux pour disperser un rassemblement anti-Trump à Manille. "Trump rentre chez toi", pouvait-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, au nombre de 2000 selon la police.







Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Tunisie: L'ITES décrypte l'ampleur des violences en milieu scolaire

$
0
0
Nul ne peut contester que la violence dans le milieu scolaire a pris ces derniers jours une ampleur de plus en plus inquiétante. La violence au sein des écoles et des lycées en Tunisie ne cessent d'augmenter, révèle l'Institut Tunisien des Études Stratégiques (ITES) lors d'une étude menée en octobre dernier. Des chiffres accablants et des statistiques alarmantes ont été dévoilés mettant en cause la propagation de ce fléau inquiétant et témoignent de la régression du rôle éducatif de la famille et de l’école.

Quels sont les derniers chiffres concernant la violence dans les établissements scolaires?

Que ce soit à travers des coups, des insultes ou des menaces, la violence envahit le milieu scolaire. De 2012 à 2015, 67.412 cas de violence ont été enregistrés.

En 2017, ces chiffres ont nettement grimpé, indique l'ITES en précisant que la majorité des cas ont été observés dans les villes.

Avec 14% des cas de violence enregistrés dans les établissements scolaires, le Grand-Tunis est la zone "la plus violente", suivi par la région de Sousse (11%) et Sfax (10%). Les 3/4 des élèves "délinquants" sont des redoublants dont les 2/3 ont de très faibles moyennes au cours de l'année.

Ces agissements qu'ils soient verbaux ou physiques émanent en premier lieu des élèves, ensuite des enseignants et enfin du corps éducatif.

Quelles sont les causes?

L'ITES s'est également penché sur les facteurs qui se cachent derrière ce phénomène. Selon lui, ils s'articulent autour de quatre axes. Il s’agit de facteurs associés à la société, tels que la défaillance de l’encadrement familial causée par le niveau culturel faible des parents et l’incapacité à offrir une supervision adéquate à leurs enfants, la pauvreté, l’exclusion, la glorification des élites... Il y a également des facteurs associés à la famille qui accorde moins de temps à l’éducation de leurs enfants par le manque de suivi et de contrôle de leurs comportements. En plus, des facteurs liés au divertissement où les jeunes ne sont pas assez motivés pour participer à des activités culturelles et sportives.

Et enfin des facteurs associés à l’école comme la faiblesse de crédibilité de la fonction de l’école notamment avec la propagation des cours particuliers, les difficultés de communication, le climat de l’école qui peut contribuer à augmenter les troubles de comportement des élèves, l'absence d'activités de loisir et de divertissement... indique l’Institut.

D'autres raisons ont été également évoquées telles que la toxicomanie, le vandalisme, la dégradation des biens publics ou la fraude aux examens.

Quelles sont les solutions?

L'ITES a mis l’accent sur la nécessité de faire face à la violence en milieu scolaire en adoptant une démarche à la fois participative, préventive et inclusive. En effet, des recommandations ont été présentées avec cette étude pour mieux cerner ce problème. Il a cité l'importance de la mise en place de mesures urgentes pour le respect des lois en vigueur et rétablir la dignité du corps enseignant.

L'Institut a estimé, d'autre part, la nécessité de renforcer la sécurité de l'établissement en réactivant le rôle de la sécurité nationale tunisienne (police et garde nationale) pour gérer les conflits et préserver la paix sociale. Il a proposé, par ailleurs, la mise en place de moyens techniques nécessaires tels que les caméras de surveillance et l'adoption d'une politique pénale relative à la lutte contre la violence.

L'ITES a appelé aussi à la redynamisation de la vie scolaire pour donner un nouveau souffle aux activités parascolaires, réserver plus d’espaces dédiés aux activités sportives, artistiques, théâtrales,… et améliorer les conditions de travail au sein des établissements scolaires.

L’ouverture sur les élèves et leur encouragement à intégrer les activités en leur permettant de mettre en valeur leurs compétences, reste parmi les véritables armes pour lutter contre ce fléau.

La violence prend de l'ampleur

Ce constat patent qui touche le milieu scolaire reflète, en réalité, l'envahissement du phénomène de la violence dans la société tunisienne. En effet, l'école ne peut pas être isolée et dissociée du phénomène de la violence, souligne l'ITES.

D'après l'étude, le nombre de plaintes relatives aux affaires de violence et crimes associés (vols, meurtres..) a atteint plus de 600 mille de 2011 à 2017. L'ITES note que le nombre de plaintes déposées pour crime est très révélateur. En fait, les affaires liées aux meurtres ont évolué de 1000 affaires en 2010 à 1700 en 2017. L’étude précise que durant les dix dernières années, 66% des personnes impliquées dans des affaires de violence n’ont pas dépassé le niveau secondaire et 95% d'eux ont plus de 18 ans contre 5% dont l’âge est moins de 18 ans.

L'étude révèle que le phénomène de violence se répand plus dans les zones urbaines comparé aux régions rurales. Elle explique cette répartition par la densité de la population dans un certain nombre de quartiers comme Douar Hicher, Cité Ettadhamen, El Kram, Sidi Houcine-Essijoumi, ainsi qu’à l’abandon scolaire, la précarité et l’absence de l’encadrement de la famille et du rôle de l’école.

LIRE AUSSI: Tunisie: Le taux d'abandon scolaire atteint les 63% à Kasserine et 37% à Gafsa


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Safi Saïd perd ses nerfs sur le plateau de Jawhara Fm (VIDÉO)

$
0
0
"Les ficelles sont toutes tirées par Béji Caid Essebsi, y compris cette guerre anti-corruption", telle a été la déclaration de Safi Said dans une interview accordée à la radio Jawhara FM.

Dans la même interview, l'homme politique a affirmé que Béji Caid Essebsi aurait "repris le dossier de la lutte contre la corruption de Youssef Chahed", et ce pour des raisons diverses et variées.

"Certains affirment que Youssef Chahed n'est pas entrain de combattre la corruption, mais d'entretenir une popularité en se servant de ce combat" a-t-il déclaré avant d'ajouter que cette tactique constitue le nouvel outil de propagande, adopté par bon nombre de dirigeants à travers le monde.

Said a conclu en comparant la guerre contre la corruption de Chahed à la purge qui se passe en Arabie Saoudite, soulignant qu'il s'agit d'un seul et unique combat, à savoir, faire tomber les riches, adversaires politiques potentiels. "Un bulldozer qui ouvre la voie vers le pouvoir" a-t-il ajouté avant de s'emporter et de s'attaquer violemment à l'animateur, accusant les médias et les journalistes de "soutenir les corrompus comme Chafik Jarraya et Slim Riahi".

Après une série d'insultes, Said a quitté le plateau, alors que l'animateur essayait sans succès de le retenir.



Il est à rappeler que 32% des Tunisiens font confiance à Safi Said sur le plan politique, lui conférant ainsi la 5ème place parmi les personnalités politiques tunisiennes les plus appréciées, selon le baromètre politique établi par Sigma Conseil en septembre dernier.

Lire aussi


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

L'ISIE tient enfin son président

$
0
0
L’Assemblée des représentants du peuple, réunie mardi en plénière, est finalement parvenue à élire le président de l’ISIE en départageant les candidats en lice après avoir échoué, à quatre reprises, à réunir une majorité absolue.

Mohamed Tlili Mansri a obtenu 115 voix. Originaire de Sidi Bouzid, il est avocat à la Cour de cassation depuis 1999. Il est élu à l'ISIE depuis 2017. Il avait auparavant était membre de l'Instance régionale de Sidi Bouzid.



Au mois de mai dernier, le président de l'Instance Chafik Sarsar avait présenté sa démission dénonçant de fortes pressions.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Le chef du gouvernement effectue une visite surprise au marché de gros de Bir El Kassaa

$
0
0
Le chef du gouvernement Youssef Chahed s'est rendu, mercredi à l'aube, au marché de gros de Bir El Kassaa comme il avait laissé entendre mercredi suite à la rencontre avec les directeurs généraux des grandes surfaces mais également avec le président de l'Organisation de la défense du consommateur.



Lors de sa visite Youssef Chahed a dénoncé "des problèmes structurels dus à un manque de pluie entrainant une baisse de la production notamment des pommes de terre et des tomates" mais également "des situations d'accaparement qu'on a pu constater aujourd'hui".

Selon lui, "il faut multiplier les opérations de contrôles" et ce qui se sera fait à partir de mercredi. "L'État est en train de faire son possible (...) mais on ne voit pas de façon significative son impact sur le pouvoir d'achat du citoyen. Le rôle du gouvernement est de protéger le pouvoir d'achat des citoyens, c'est pour cela qu'on multipliera les opérations de contrôles jusqu'à ce que ces denrées alimentaires arrivent au citoyen à des prix raisonnables" a-t-il annoncé.

Lors de cette visite, près de 12 tonnes de pommes de terre ont été saisis car elles sont vendues en dehors des circuits de distributions formels.

En parallèle, plusieurs descentes de brigades de contrôle accompagnées de la Garde nationale ont eu lieu ce matin dans une soixantaine de points de vente dans 16 gouvernorats ont rapporté plusieurs médias.

Mercredi dernier, le chef du gouvernement Youssef Chahed a annoncé une série de mesures visant à protéger le pouvoir d'achat des Tunisiens face à la flambée des prix notamment de fruits et légumes.

Il a été décidé que le prix des fruits et légumes vendus dans les grandes surfaces doit être en adéquation avec celui du marché de gros avec une marge maximum de 15%.

Par ailleurs, il a été décidé le gel des prix des produits suivants: Les viandes, oeufs, poissons, fruits et légumes, produits laitiers, eaux minérales, boissons gazeuses, jus, huiles, conserves, les sucreries, produits d'entretiens, produits d'hygiène corporelle, fruits secs, féculents, cafés en poudre.

Il avait également annoncé une multiplication des opérations de contrôle qui s'intensifieront dans les circuits de distribution. Il a également appelé ces derniers à prendre leur responsabilité dans la situation actuelle que vit le pays.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Élection du nouveau président de l'ISIE: Le Front Populaire et Machrou' Tounes émettent des réserves

$
0
0
Les députés du Front Populaire et de Machrou Tounes ont émis des réserves sur l'élection du nouveau président de l'Instance Supérieure Indépendante des Elections (ISIE) Mohamed Tliti Mansri lors de la plénière de l'ARP tenue mardi.

Ils ont exprimé leur mécontentement pour l'accord des présidents des blocs parlementaires et de la commission de tri au sujet du vote à deux reprises de la député Leila Aouled Ali, de leur décision de former une commission pour enquêter sur d'autres fraudes au vote et d'avoir approuvé le résultat du vote après avoir conclu que seule Leila Aouled Ali a voté deux fois.

"Le Front se dégage des décisions de la réunion des présidents des blocs parlementaires et de la commission de tri qui ont approuvé les résultats du scrutin malgré l'existence de fraudes électorales", a souligné Chafik Ayadi, député du Front Populaire.

Il a émis des doutes sur le vote, affirmant que son bloc avait demandé d'organiser un autre vote qui ne soit pas entaché d’infractions.

De son côté Hassouna Nasfi de Machrou Tounes, a déclaré à l'agence TAP que les membres de son groupe parlementaire sont mécontents de l'opération d'élection du nouveau président de l'ISI, estimant que la réserve sur le vote de Leila Aouled Ali "est légitime".

"La réserve de notre bloc ne se limite pas à la fraude électorale mais porte aussi sur le fait que les débats et le consensus sur le président de l'ISIE n'étaient élargis et circonscrit aux mouvements Ennahdha et Nidaa Tounes ainsi que l'ULP sans consultation avec les autres composantes du parlement", a-t-il fait valoir.

Pour sa part, le député Mohamed Saidane (Nidaa Tounes), dont la présence au sein de la commission de tri avait été critiquée, a estimé dans une déclaration à l'agence TAP que sa participation à la commission "est légale" après avoir remplacé la députée Ons Hattab à la demande officielle de Nidaa Tounes.

L’Assemblée des représentants du peuple, réunie mardi en plénière, est finalement parvenue à élire le président de l’ISIE en départageant les candidats en lice après avoir échoué, à quatre reprises, à réunir une majorité absolue (109 voix) autour d’un candidat, rappelle-t-on.

Mohamed Tlili Mansri a, ainsi, été élu président de l’ISIE avec 115 voix. Najla Brahem a recueilli 49 voix et Anis Jarboui 5 voix, alors que Farouk Bouasker Anouar Ben Hassan qui a, jusqu’ici, assuré l’intérim de la présidence de l’ISIE, n’ont obtenu aucune voix.

La plénière s'est poursuivie de 11h00 à 17h00 pour manque de quorum. Le nombre de députés ayant voté a totalisé 170 sur 2017 députés au parlement.

Le bureau de l’ARP s’est réuni entretemps avec les présidents des groupes parlementaires et la commission de tri pour statuer sur le vote, à deux reprises, de la députée Leila Ouled Ali, et décider de créer une commission pour s'assurer si d'autres députés avaient aussi enfreint les procédures du scrutin.



Celle-ci a conclu que la députée Ouled Ali était la seule à avoir voté à deux reprises, avant l'approbation par l’ARP du résultat du vote.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Le prix de l'iPhone X déchaîne les consommateurs du monde entier

$
0
0
Le dernier iPhone vaut-il son prix? C'est une question qui résonne sur la toile depuis plusieurs semaines.

Fraîchement disponible en magasin, l'iPhone X, dernier né des smartphones Apple, a largement fait parler de lui pour ses nouvelles options, comme la reconnaissance faciale mais pas seulement... C'est en effet l'annonce de son prix qui a dernièrement fait couler beaucoup d'encre.

Celui dépasse en effet pour la première fois la barre psychologique des 1000€ en Europe dans sa version la plus basique. Un prix non négligeable, considéré pour beaucoup comme excessif dont la découverte a fait réagir les consommateurs du monde entier.

La chaîne de télévision qatarienne Al Jazeera a même établi un graphique comparant les salaires moyens à travers le monde au prix du précieux appareil.




De leur côté, les consommateurs du monde entier n'ont pas attendu le dernier spot publicitaire du géant coréen de la téléphonie mobile Samsung pour tacler son concurrent américain.

Notons que les indignations semblent être encore plus vives depuis la révélation au grand jour du prix de fabrication du fameux smartphone:




"Votre nouvel @Apple iPhone X à 999$ ne coûte à Apple que 358$ à fabriquer"


Pendant que de nombreux internautes ont dénoncé avec humour un prix considéré comme "absurde":




"Moi après avoir découvert le prix du iPhone X ici dans les PH (NDLR: aux Philippines) via Widget City."





"Cela m'a coûté 1 200£ juste pour envoyer une crotte qui parle #iPhoneX."





"Quand tu convertis le prix de l'iPhone X en Naira (NDLR: monnaie nigériane)…"





"Je viens juste de découvrir le prix du nouvel iPhone X. Son mode avion a intérêt à m'emmener jusqu'à la Barbade…"





"Les présentations de l'iPhone ont l'air géniales, j'ai hâte de l'avoir quand son prix sera accessible dans 6 ans"


D'autres se sont amusés à rechercher ce qu'ils pouvaient se permettre avec un tel budget…




"Un lama coûte le même prix qu'un iPhone X, Faites ce que vous voudrez de cette information"





"Je viens de voir que l'iPhone X et un lama coûtaient le même prix. Je sais ce que je vais avoir pour noël, je vais l'appeler Doug"





"Cette voiture coûte le même prix que l'iPhone X"





"iPhone X – 79 990 roubles et 10 moutons coûtent 79000 roubles, les deux possèdent un système de reconnaissance faciale"





"PSA: Le nouvel iPhone coûte $999. L'intégralité du menu de chez Cracker Barrel [NDLR: chaîne de restaurants américaine] coûte 887.71$… faites des choix intelligents."





"Vous pouvez investir dans un séjour tout inclus dans le complexe hôtelier d'une plage mexicaine pour le prix d'un iPhone X."


Si certains adeptes de la marque restent convaincus, d'autres avouent se laisser probablement séduire à l'avenir par un homologue android ou même par une alternative étonnante, celle du "dumb phone" (littéralement le "téléphone stupide", ne servant qu'à téléphoner) de plus en plus répandue.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Quels sont les droits du suspect lors de son arrestation en Tunisie? La réponse dans cette parodie de la série Bolice (VIDÉO)

$
0
0
L'Association Avocats Sans frontières (ASF) et l’Ordre national des avocats ont choisi le lieu symbolique du commissariat de police de Sidi H’sine à Tunis pour lancer, le 14 novembre, leur campagne intitulée "Applique la loi, laisse l'enquête suivre son cours". L'objectif de cette campagne est de sensibiliser l'opinion publique sur la nécessité d'appliquer la loi 2016-5 du 16 février 2016 qui garantit au suspect un ensemble de droits, notamment l'accès à un avocat.

Afin de vulgariser cette loi, les initiateurs de cette campagne ont choisi de miser sur l'humour et le succès de la série Bolice. Ils ont ainsi fait appel à l'acteur Chedly Arfaoui et à l'actrice Najla Ben Abdallah pour simuler une scène d'arrestation dans la série Bolice où le policier, pas conscient de la nécessité d'appliquer la loi, procède à un interrogatoire musclé et illégal du suspect en ne respectant pas ses droits. C'est sa collègue, jouée par Najla Ben Abdallah, qui le remet à l'ordre en lui rappelant les droits du suspect sur la base de cette loi 5. (vidéo ci-dessous)



Le suspect a le droit de demander l'assistance de son avocat dès son interpellation, le durée de détention diminue et diffère selon la gravité du délit, et la décision du procureur général doit être écrite a priori soit avant la détention.

Le policier doit informer le suspect dans la langue qu’il comprend, des accusations à son encontre, ses fondements, de la durée de la période de garde à vue, et la possibilité qu’elle soit prolongée. Il doit lui garantir la possibilité d'être examiné par un médecin.

À noter que pour les crimes et délits, la première période de garde à vue ne peut dépasser 48 heures. Cette période pourrait se prolonger de 48 heures pour les crimes et 24 heures pour les délits.

Une application trop peu respectée

Lors d'une conférence de presse tenue mardi, l'ONG Avocats Sans Frontières dresse un bilan mitigé, si ce n'est négatif de l'application de la loi 5. En effet, entre juin 2016 et mars 2017, moins de 20% des prévenus ont eu accès à un avocat.

Les causes sont doubles selon les représentants d'Avocats Sans Frontières et de l'Ordre National des Avocats: D'abord une population qui ne connait pas encore ses droits et une absence de fluidité et d'assimilation du processus pénal par l'ensemble des acteurs.

LIRE AUSSI:





Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.



Le Tunisien Wajdi Ben Rejeb lauréat du Prix Orange de l'Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient 2017 se livre au HuffPost Tunisie

$
0
0
Une bonne nouvelle. Un projet tunisien a brillé récemment sur la scène internationale. Il s'agit d'eFret.tn, un site web fonctionnant selon le principe de la bourse de fret. Ce dernier s'est démarqué lors de la remise des Prix Orange de l’Entrepreneur social en Afrique et Moyen Orient (POESAM). L’annonce a été faite le mercredi 8 novembre à Cap Town, en Afrique du Sud. 

wajdi ben rejeb


"Je suis extrêmement honoré de recevoir ce prix" a affirmé Wajdi Ben Rejeb, le porteur du projet, dans une interview accordée au HuffPost Tunisie. Après son succès lors de la dernière édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Tunisie en septembre dernier, eFret.tn a remporté le troisième prix du POESAM. "La concurrence a été extrêmement serrée" a précisé Wajdi en ajoutant que plus de 1000 candidats d'une cinquantaine de pays se sont manifesté cette année pour participer à ce concours.

"Je suis fier d'avoir été primé" a-t-il attesté en arguant le fait que la sélection de son projet parmi les meilleurs est un "sacré honneur" surtout que le processus de sélection a été rigoureux et long face à un jury exigeant et de haute volée. "Les projets ont été choisis par un jury de spécialistes du monde des affaires et des technologies de l’information et de la communication" a-t-il précisé.

En fait, eFret.tn est une nouvelle plate-forme collaborative de marchandises. Elle permet de mettre en relation des expéditeurs qu’ils soient particuliers ou entreprises avec les professionnels du transport et du transit en Tunisie. Les expéditeurs publient des annonces décrivant leurs besoins et reçoivent des devis gratuits de la part des transporteurs, déménageurs, sociétés de transport international et de transitaires en douane. "C'est une solution efficace pour exploiter le retour à vide des camions" a fait savoir Wajdi.

Un concept innovant qui apporte une plus-value notamment en matière sociale et environnementale. "Ce projet permet, entre autre, de réduire la pollution atmosphérique des camions, alléger le trafic routier et favoriser l'égalité des chances au niveau des régions" a-t-il poursuivi.

Lancé depuis février 2017, eFret.tn offre une panoplie de services visant à faciliter la logistique des marchandises et booster le secteur du transport, essoufflé. "La Tunisie est à la traine en matière de performances logistiques. Avec cette nouvelle idée, nous essayons d'apporter notre pierre à l'édifice" a-t-il estimé en précisant que plus de 200 transporteurs sont actuellement inscrits sur sa base de données.

Interrogé sur la motivation des Tunisiens envers ce projet, Wajdi a souligné que ces derniers sont réticents et dégagent une certaine méfiance quant à ce nouveau concept. "Mais les choses évolueront avec le temps. Il faudra un peu de patience pour fidéliser les clients et prouver l'efficacité de nos services" a-t-il dit tout en évoquant les échos positifs recueillis de la part des utilisateurs de la plateforme.

Concernant les nouveautés, Wajdi a fait savoir que de nouvelles fonctionnalités seront ajoutées tels que le traçage GPS, les notifications par SMS et une application mobile. Il a noté, par ailleurs, qu'il compte exporter ses services dans les pays voisins et élargir son activité à l'échelle internationale.

Le jeune entrepreneur a également évoqué les difficultés rencontrées lors de la mise en place de son projet. Il a appelé, d'ailleurs, le gouvernement à encourager les initiatives entrepreneuriales et inciter les jeunes à lancer leurs propres projets notamment dans le domaine de la technologie et de l'e-commerce. "Il ne suffit pas de faire des discours" a-t-il admis en soulignant la nécessité de mettre en place des mesures concrètes et efficaces capables de favoriser l'investissement et pousser la jeunesse tunisienne à se lancer dans l'entrepreneuriat.

Pour rappel, le Prix Orange récompense chaque année des projets innovants basés sur les TIC, qui permettent d’améliorer les conditions de vie des populations grâce au numérique dans des domaines tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, le paiement mobile ou encore le développement durable.

En étant lauréat, eFret bénéficiera ainsi d’une bourse de l’équivalent de 10.000 euros ainsi que d’un accompagnement privilégié pendant six mois assuré par l’ONG Grow Movement et par des experts d’Orange.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Yassine Brahim se dit prêt à contrer Nidaa et Ennahdha dans leur course à la majorité parlementaire

$
0
0
Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, le président du parti Afek Tounes, Yassine Brahim, s'est exprimé sur son intention de contrer la course qu'entreprennent Nidaa Tounes et Ennadha pour une majorité parlementaire absolue, affirmant qu'Afek Tounes pourrait être une solution dans cette scène politique "ambiguë".

Brahim a affirmé que cette stratégie, notamment à travers le soutien d'Ennahdha au candidat de Nidaa Tounes aux élections législatives partielles de la circonscription Allemande, constitue un réel danger et pourrait mener, dit-il, à la domination d'un parti unique à "orientation islamiste".

"Nous nous considérons comme héritiers de Bourguiba, nous oeuvrons pour la réforme de la Tunisie et nous sommes contre le mélange de la religion à la politique. Nous sommes les rivaux du mouvement Ennahdha, et ce depuis la création de notre parti en 2011" a-t-il déclaré.

Il estime également qu'un combat a été mené par les représentants du parti Afek au parlement pour "contrer les ambitions d'Ennahdha" dans l'intégration de la religion dans la constitution. "Ils ont fini par abandonner ce combat non pas parce que leurs convictions avaient changé, mais à cause de l'échec du gouvernement de la Troïka" a-t-il ajouté.

"En tant que parti fidèle à ses principes, nous avons essayé d'inciter les partis progressistes appartenant à la famille civile moderniste, à faire de même, y compris Nidaa Tounes. Mais nous avons été déçus de voir certains nouveaux dirigeants de ce parti s'écarter des principes qui les définissent" déplore-t-il.

Tout comme Neji Jalloul, Yassine Brahim dénonce un flou régnant sur la scène politique, qui ne fait qu'éloigner le citoyen tunisien de la politique.

Dans une déclaration récente, le président du parti Afek Tounes avait estimé que le consensus entre Nidaa Tounes et Ennahdha n'est qu'une illusion, ajoutant que cette expérience politique a "lourdement échoué" et ne peut plus faire l'objet de confiance en arguant que les idéologies des deux rivaux convergent.

Composé des blocs parlementaires d' El Watan, de Machrou Tounes, d'Afek Tounes et d'autres députés indépendants, un front parlementaire s'apprête à se lancer. Ayant pour but principal de faire le contrepoids de l'alliance Ennahdha et Nidaa, ce nouveau bloc envisage l’unification des positions et des visions des députés et blocs démocratiques et du centre en vue d’élaborer les lois sur les grandes réformes.


Lire aussi


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Les dattes de Kébili et la tisane de Moringa présents à l'Elysée grâce à Sarah Magida Toumi

$
0
0
Les dattes de Fatnassa (Kébili) et la tisane de Moringa, des produits typiquement tunisiens, ont fait leur entrée à l'Elysée grâce à la franco-tunisienne Sarah Magida Toumi qui était conviée pour un dîner du Conseil Présidentiel pour l’Afrique -dont elle est membre- avec le président de la République française Emmanuel Macron.



"Quelle meilleure façon d’expliquer l’importance du développement de chaînes de valeurs durables pour soutenir la transition écologique de l’Afrique?", écrit-elle sur sa page Facebook.

À noter que le Conseil Présidentiel pour l'Afrique (CPA) est composé de 11 bénévoles politiquement indépendants et représentants des pays africains. Directement rattachés au chef d'État français, cette structure permettra de lui remonter des idées et des messages pour la réforme des relations entre la France et l'Afrique. L'entrepreneure franco-tunisienne Sarah Magida Toumi a été choisie pour faire partie de ce conseil.

Jeune franco-tunisienne de 29 ans, Sarah Magida Toumi, entrepreneure sociale et présidente de l'association Dream in Tunisia avait remporté le prix présidentiel, dans le cadre du prgramme "La France s'engage au Sud", décerné par François Hollande le 7 novembre 2016.

Sarah est aussi l'initiatrice de 1milliontrees4Tunisia (un-million-d'arbres-pour-la-Tunisie). C'est un appel aux citoyens à prendre part dans une action encourageant la permaculture, la biodiversité, sa cause étant le combat de la désertification en Tunisie.

Dans ce cadre, la jeune femme dirige également "Acacias for All", une "entreprise sociale" qui combat la "désertification des terres en Tunisie par des techniques agricoles durables, telles que la plantation d'acacias".

LIRE AUSSI:






Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Près de 5000 Tunisiens vivent sans travail au Qatar selon le président du conseil des Tunisiens au Qatar

$
0
0
Dans une déclaration accordée à la radio Mosaïque Fm, Brahim Hachicha, président du conseil des Tunisiens au Qatar, a affirmé que de nombreux tunisiens se trouvent aujourd'hui sans travail au Qatar.

"On a un grand problème. Lorsque le Qatar a décidé d'augmenter le quota de travailleurs tunisiens ici en leur donnant des visas, il y a eu tout un commerce autour de ça qui s'est créé, du coup il y a plusieurs tunisiens qui se sont retrouvés ici avec de faux contrats de travail" a-t-il indiqué ajoutant que "Les visas sont en règle mais une fois ici, il s'avère qu'il n'y a pas de travail".

En conséquence, selon lui il y a près de 5000 tunisiens qui "vivent ici en tant que clandestins": "Très peu d'entre eux ont réussi à trouver un travail. La grande majorité n'en a pas trouvé et vit dans des conditions indécentes, n'ayant même pas de logements".

Ces circuits clandestins "qui peuvent être un handicap pour la Tunisie", doivent selon lui s'arrêter car ils "portent atteinte à l'image des Tunisiens au Qatar": "Cela ne pourra s'arrêter que de Tunisie. Ces agences privées ouvertes en Tunisie qui donnent des visas de travail, sans qu'il n'y ait de travail, doivent être organisées" a-t-il déploré.

Pour lui, la Tunisie doit s'inspirer d'autres pays comme par exemple les Philippines où les nationaux ne peuvent partir pour le Qatar que lorsque leurs contrats de travail est référence et validé par l'ambassade des Philippines au Qatar: "Les Tunisiens qui arrivent ici et qui ne parlent pas très bien l'anglais souffrent et ne trouvent pas de travail" note-t-il demandant plus d'aide de l'État tunisien.

De son côté, l'attaché à l'emploi à l'ambassade de Tunisie au Qatar Mokhtar Farhat a affirmé que les autorités tunisiennes n'ont pas croisé les bras: "On leur a fait des programmes spécifiques (...) avec une association spécialisée dans l'emploi ici au Qatar, on leur a fait des formations en anglais et sur les techniques de recherche d'emplois et de rédaction de CV".

Il a par ailleurs ajouté qu'une mise en contact avec des entreprises qataries a même été faite: "Certains d'entre eux ont été recrutés par des entreprises privées, et le ministère de l'Éducation qatari a même recruté 70 tunisiens".

La communauté tunisienne au Qatar est estimée à 25.000 personnes avait estimé en juin 2017 Mohamed Ammar, ancien président du conseil des Tunisiens au Qatar. Les Tunisiens au Qatar ne représentaient que près de 8000 personnes en 2012 selon les chiffres du ministère des Affaires étrangères.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Première greffe de foie pédiatrique en Tunisie et dans le monde arabe: Les médecins tunisiens font des miracles

$
0
0
Un nouvel exploit médical s'ajoute à la liste déjà longue des réalisations phares des médecins tunisiens. En effet, l’hôpital Fatouma Bourguiba à Monastir a vécu la réussite d’une greffe du foie chez un nourrisson âgé de 18 mois, une première dans le monde arabe.



"L'opération a été effectuée avec succès," rassure le Chef de service Abdelatif Ennouri dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm ce mercredi 15 novembre. “Grâce à un partenariat avec l’hôpital Necker-Enfants malades de Paris, cette opération a pu avoir lieu, en présence d’un staff médical composé de 30 médecins et cadres paramédicaux”, a-t-il précisé.

L'opération a été réalisée en trois phases et a duré plus de 10 heures, précise Dr Ennouri en soulignant que la date de l’intervention chirurgicale a été fixée depuis l’année dernière, rappelant que les préparatifs pour la réalisation de cette greffe ont duré trois ans.
Il a, en outre, ajouté qu’actuellement l’état de santé du père (le donneur) et de son bébé est stable.

“Le bébé restera sous contrôle médical pendant cinq jours pour s’assurer de l’acceptation de son corps de l’organe transplanté”, indique de son côté le directeur général de l’hôpital Radhouane Harbi à l'agence TAP.

D’autres opérations de ce type sont prévues, dans le cadre de l’accord avec l'hôpital français, a annoncé Dr Ennouri. Il a fait savoir, par ailleurs, qu'une telle opération coûte à l'étranger plus de 150 mille euros soit près de 450 mille dinars.

Cette initiative avait été annoncée, la première fois, par l’ancien ministre de la Santé, feu Slim Chaker, le 6 octobre dernier. Il n’a malheureusement pas vécu pour partager la joie de l’équipe médicale, du ministère et des parents de la patiente.

L’année dernière une opération de double greffe de foie et de rein a été effectuée avec succès à l’hôpital de Sahloul à Sousse.

Pourtant le don d’organes en Tunisie demeure faible. Seulement le tiers des Tunisiens parlent du don d’organes avec la famille et les proches, révèle un récent sondage.

D'après la directrice générale du Centre national pour la promotion de la transplantation d’organes (CNPTO), Rafika Bardi, le problème de la baisse de donneurs au cours des dernières années s'explique par l’absence de la culture du don d’organes en Tunisie et dans les pays maghrébins, ce qui conduit à la mort du patient en attente d’une greffe. Elle met en cause “les traditions, les mentalités arriérées et les préjugés” ainsi qu’une “confusion” chez l’opinion publique entre le don d’organes et le trafic d’organes.

LIRE AUSSI:


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

Le nombre d'ingénieurs au chômage a doublé en une année selon l'Ordre des Ingénieurs Tunisiens

$
0
0
En Tunisie, le nombre d’ingénieurs au chômage a atteint 10 mille, contre 5 mille en 2016, a indiqué le secrétaire général de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT), Abdessattar Hosni, expliquant cette situation par la politique d'emploi précaire adoptée dans le pays.

Dans une déclaration à TAP, le responsable a affirmé qu’environ 2500 ingénieurs quittent le pays chaque année à cause des faibles salaires. Et d’ajouter, lors d’un sit-in organisé, mardi par l’OIT, que le secteur des ingénieurs fait face à plusieurs problèmes, dont essentiellement, la situation matérielle et la détérioration du pouvoir d’achat de l’ingénieur par rapport aux autres corps de métiers.

Il a fait savoir que le salaire d’un ingénieur dans l’administration ne dépasse pas les 1300 dinars, alors que le plafond se situe à 1800 dinars.

Hosni a dénoncé l'exclusion des ingénieurs dans l’élaboration des lois et des politiques économiques du pays.



Il a appelé l’ordre des ingénieurs tunisiens à l’amélioration de la situation matérielle des ingénieurs qui devra être proche de celle des autres corps de métiers.

Il a recommandé, également, de soumettre, dans les plus brefs délais, le statut de base organisant le métier d’ingénieur et de faire participer l’OIT aux négociations sociales.

Le secrétaire général de l’OIT a appelé au règlement du problème de l’emploi des ingénieurs, notamment, des jeunes. Et d’ajouter qu’environ 40 % des ingénieurs agronomes sont en chômages.

Il est à noter que le nombre des ingénieurs inscrits à l’OIT s’élève à 61 mille ingénieurs outre 15 mille ingénieurs non inscrits.

Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.

La Tunisie classée 99eme sur 176 pays en matière de développement des TIC, selon un rapport de l' Union internationale des télécommunications

$
0
0
L'Union internationale des télécommunications (UIT), qui est l'agence des Nations-Unies pour le développement spécialisée dans les technologies de l'information et de la communication, a publié la 9ème édition annuelle de son indice (IDI) qui mesure le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans 176 pays.

Ainsi, la Tunisie se classe 99eme sur 176 pays en matière de développement des TIC, avec un score de 4,82/10, reculant ainsi de 4 positions par rapport à l'année 2016, pendant laquelle elle a été classée 95eme et avait réalisé un score de 4,7/10. On remarque donc une amélioration du score mais pas du classement, probablement due à la compétitivité sans cesse croissante dans ce domaine.

Concernant les pays arabes, le Bahreïn (31eme) dirige le classement, suivi du Qatar (39eme), des Émirats Arabes Unis (40eme), et de l'Arabie Saoudite (54eme). Alors que ces 4 pays ont reculé par rapport à 2016, le Liban (64eme) ou encore le Sultanat d'Oman (62eme), ont progressé dans le classement.

Toujours dans le classement des pays arabes, la Tunisie arrive en 9e position sur les 19 pays étudiés, précédée par le Koweït (71eme) et la Jordanie (70eme), et suivie par le Maroc, l'Algérie, l'Égypte et la Libye, qui se classent respectivement 100e, 102e, 103e et 115e sur le plan mondial.

Les seuls pays arabes ayant réalisé un meilleur classement par rapport à l'année écoulée sont donc le Liban, Oman, l'Algérie, l'Égypte, la Mauritanie, et le Djibouti.

Les 3 aspects étudiés dans ce rapport sont "l'accès", "l'utilisation", et "les compétences".

Ainsi, au niveau de l'accès, la Tunisie obtient le score de 5,11/10 par rapport à une moyenne mondiale de 5,59/10. Du côté de l'utilisation, elle réalise le score de 4,11/10 pour une moyenne mondiale de 4,26/10. Pour l'aspect "Compétences", la Tunisie obtient le score de 5,67/10 pour une moyenne de 5,85/10.

Il existe des différences considérables entre les régions géographiques en ce qui concerne le niveau de développement des TIC, comme en témoigne cet indice. L'expérience de chaque pays dans chaque région varie considérablement; ces différences étant principalement associées aux niveaux de développement économique.

Le score moyen pour l'Afrique est de 2,64/10. L'île Maurice se classe 1ère en Afrique et 72e au monde. La région comprend également deux des trois pays qui ont réalisé les améliorations les plus importantes par rapport à 2016, à savoir la Namibie (118eme) et le Gabon (114eme).

Les États-Unis et le Canada arrivent en tête du classement dans la région des Amériques. Les améliorations les plus significatives dans la région ont été enregistrées par les pays de l'Amérique centrale et du Sud, et des Caraïbes.

Sur le plan mondial, l'Islande arrive en tête du classement pour l'année 2017, suivie par la Corée du Sud, la Suisse, ainsi que d'autres pays d'Europe, qui ont, selon le rapport, des marchés TIC compétitifs bénéficiant d'investissements élevés.

Lire aussi


Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.
Viewing all 7580 articles
Browse latest View live