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L'Edito de MSR, votre article mode hebdomadaire: Couverts de la tête aux pieds

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C'est tout en confidence et refuge que l'on aborde cette saison. On se couvre et se découvre. Il n'y a plus que le bout de notre nez qui se laisse entrevoir. Coton mélangé, cachemire, laine vierge, un mur d'intense douceur prive ce brin d'air si glacé d'atteindre notre bien-être ! On dégaine la panoplie, les vêtements s'entreposent tel un bouclier, mais attention on garde le look et l'attitude ! MSR, Monshowrom distille pour vous la combinaison protectrice, stylée et câline pour braver le froid et les éventuelles grisailles hivernales.

Ordonnance du Docteur Fashion


... Le froid s'est installé et n'est pas prêt de s'en aller. Ca tombe bien, on s'équipe et on reste à la maison. Cela porte même un nom, le « Nesting », cet esprit si agréable de transformer son chez-soi en nid douillet. Se prélasser sans remords dans ce pull long gris en laine mélangée de chez Vero Moda, le gilet en tricot rouge à motifs en relief Intropia donne de la couleur à votre intérieur ; il ne manque plus que cette jolie tasse de thé chaud stimulante beldi terracotta marron de chez Chabi Chic pour que vos quatre murs vous enveloppent de tous ses charmes.

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Le temps d'une sortie


Avec une superposition de matières, de couleurs et de formes, le vestiaire d'hiver permet de la fantaisie et de style. Fini le cocooning, à présent, il est temps de sortir ! Sachez mixer et matcher pour un maximum de confort et de chaleur. Pour prolonger ce sentiment de bien-être et d'intimité « Made in home », ce pull en laine marine asymétrique à large col roulé Caterina de chez Loreak vous enveloppe un peu plus à chaque pas. Karl Lagerfeld quant à lui ronronne de délicatesse avec ce cache oreilles fausse fourrure motif chat Holiday et vos si précieuses mains sont un clin d'?il à l'élégance, avec ces gants noirs en cuir ornés de billes argentées de chez Amenapih by Hipanema.

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Sur la route de l'école


Elle ne rêve que de carrosse et de princesse, lui se verrait bien prendre le chemin de l'école en combinaison de super héros ... « Bonnets et gants pour tout le monde » ont-ils entendus ce matin à la maison ! L'imagination débordante des enfants peut se raviser, retour à une glaciale réalité. Sur le lit et délicatement préparés, ce collant marine à taille élastiquée rouge de chez Sonia Rykiel, un peu plus loin ce Gilet texturé à capuche bordeaux/noir/écru de chez Play Up, bien au chaud, la journée peut se dessine ...

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Qu'est-ce qui préoccupe les jeunes? Ce pédopsychiatre y répond

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Ils sont le futur de la nation et l'évolution du pays dépend en partie d'eux. Pourtant, ils semblent former un groupe fermé propre à eux et inaccessibles aux adultes, qui eux ne les comprennent pas systématiquement, mais qui font de leur mieux pour comprendre leur mode de fonctionnement. On parle bien sûr des jeunes âgés entre 12 et 18 ans.

Alors, qu'est-ce qui préoccupe le plus ces jeunes? Le docteur Charfi, pédopsychiatre à l'Hôpital Mongi Slim y répond.

1) L'avenir professionnel: "D'après ce que je vois dans mes consultations, la première chose qui préoccupe les jeunes est l'avenir professionnel. C'est, en fait le sentiment que l'avenir est bouché, que les études, aujourd'hui ne mènent à rien, que le fait de travailler ne sert à rien. On a tellement parlé des diplômés-chômeurs, des difficultés économiques, et celles à créer son propre projet, que cela a donné place à l'impression qu'il n'y a pas de perspectives d'avenir. Et, ceci est encore plus souligné par le fait qu'on entend plus parler des difficultés que des réussites, qui sont pourtant nombreuses en Tunisie à se manifester souvent sous forme de 'Success stories'. Les jeunes se posent des questions telles que 'Pourquoi faire des études? Que faire comme études? Dans quelle voie doit-on s'orienter? Pour faire quoi après?' ".



2) L'incompréhension de la part des adultes: "Les jeunes ne sont pas compris par les adultes. Et ceci est lié aux changements survenus grâce aux réseaux sociaux et à l'apparition d'internet. Les préoccupent ont beaucoup changé. Ceci fait qu'il y a un gap générationnelle donnant place à une grande incompréhension de la part des parents, et des adultes en général".



3) Les apparences: "Les jeunes sont en quête de liberté, de changements. L'investissement dans leur apparence physique semble très important, et ceci peut être objet d'incompréhension de la part de leurs parents, surtout qu'on se trouve dans un contexte où notre apparence dépend beaucoup de la famille à laquelle on appartient. On peut faire référence ici à la question du voile, par exemple. Mais, l'investissement dans l'apparence physique reste quelque chose de tout à fait normale chez les adolescents. C'est une question qui reste importante dans cette étape de la vie".



Plusieurs autres sujets jugés "tabous" par docteur Charfi, préoccupent les jeunes d'aujourd'hui, mais ces trois points restent les plus importants dés le début de la période d'adolescence.

Reste, maintenant à se demander si les jeunes sont vraiment écoutés et s'ils trouvent la liberté d'expression dont ils ont besoin, dans notre société, pour être réellement compris.

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Des idées de cadeaux personnalisés, originaux et trop beaux, "Made in Tunisia", pour fêter l'amour

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COUPLE- Vous n'avez toujours pas trouvé LE cadeau qui fera plaisir à votre amoureux ou amoureuse? Ne vous en faites pas. Pour la fête de l'amour, le HuffPost Tunisie a pensé à vous et a repéré les bonnes adresses pour des cadeaux sympas, personnalisés, originaux... Que vouloir de plus? Ah oui, et très mignons!

Un sweatshirt pour votre sweetheart

LÕKA, à suivre sur Instagram, est une marque folle, comme son nom l'indique, qui propose des accessoires (sacs, chokers, etc.) et, plus récemment, des pulls personnalisés. Du fait-main, de la sérigraphie, et un style qui voyage entre le chic, l'ultra-stylé et le tout mignon, à partir de 60dt.

Wine 3la khir #sweatshirt personnalisé by lõka

A post shared by benslimenmalek (@loka_by_malek) on



Les yeux, aux différentes expressions, sont l'emblème de la marque. Derrière ce thème ultra-fou, se cache une jeune créatrice tunisienne, diplômée d'ESMOD, Malek Ben Slimen.

"Je trouve que les yeux sont le miroir de l'âme. On ne peut pas s'en cacher, ils s'expriment à notre insu. C'est cela qui m'a poussé, un peu sans que je ne le choisisse vraiment, à en faire un indispensable dans mes créations. Le regard est toujours attirant!", raconte-t-elle au HuffPost Tunisie.



Mais une autre signature de LÕKA, c'est aussi les jolis petits animaux, "Un des premiers sacs que j'ai créé avait la forme d'un lapinou . C'était en hommage à 'Jnaynya', ma lapine qui nous a quitté malheureusement", se rappelle-t-elle.



Pour la Saint-Valentin, mais pas que, vous pouvez composer vos propres sweatshirts. Pour elle et pour lui. Choisissez l'expression des yeux selon votre humeur, choisissez les couleurs, et les messages que vous voulez. Ou alors laissez-la faire... Pour les sacs, vous pouvez aussi choisir les matières. Strass, paillettes, Swarovski et autres décorations sont aussi au rendez-vous.


La Saint-Valentin en toute beauté

Si on veut lui faire plaisir, c'est aussi avec des produits de soin et de beauté, de marques tunisiennes, mais surtout bio ou naturels. Pour hommes ou pour femmes, il y en a pour tous les besoins, et on peut soit choisir des coffrets tout prêts que certaines marques proposent, ou alors composer toute une panoplie à son goût. Voici des exemples de coffrets sélectionnés par le HuffPost Tunisie (Les trois marques se trouvent au Mall 1, au Lac 2).



Mais ce n'est pas tout. La liste des marques tunisiennes est longue. Et elles proposent un choix énorme de produits de beauté et soin naturels ou bio.

Retrouvez sur cet article du HuffPost Tunisie le guide beauté en toute qualité et 100% tunisien, vous trouverez sûrement votre bonheur!


Raconter son histoire d'amour en photos

Picstore propose tout un choix de produits à partir de vos photos, pour immortaliser vos plus beaux souvenirs ensemble.

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Global Go-To Think Tanks Index 2017: Qui sont les meilleurs think tanks tunisiens selon l'université de Pennsylvanie?

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La Tunisie a-t-elle suffisamment de think tanks? Sont-ils performants? Chaque année, l’université de Pennsylvanie publie un index des think tanks qu’elle a répertoriés, pays par pays. Ce 30 janvier, la 11ème édition du "Global Go-To Think Tanks Index 2017" vient de paraître. Il constitue le répertoire le plus complet sur les think tanks dans le monde, portant sur plus de 7815 instituts et centres de recherche dans 182 pays.

D’après ce classement, la Tunisie vient de marquer sa présence par cinq think tanks parmi les meilleurs instituts de recherche dans la région MENA.

C’est l'Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES) qui figure en premier dans la liste des think tanks tunisiens. Il est classé en 29e position. Ensuite, arrive l’Observatoire tunisien de la transition démocratique (65e) suivi par le Centre des Études Méditerranéennes et Internationales (75e), International Mediterranean Studies Centre (84e) et l’Institut Kheireddine (87e).

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Sur les 90 think-tanks de la région MENA, le Center for Strategic Studies (CSS, Jordanie) est en tête du peloton. Il devance, ainsi, l’Institute for National Security Studies (INSS, Israël), le Carnegie Middle East Center (Liban) et l’Al-Ahram Center for Political and Strategic Studies (ACPSS, Egypte).

Au niveau du Maghreb, c’est le Maroc avec l’OCP Policy Center qui arrive premier. Il est classé 9ème dans la région MENA.
En effet, selon ce classement, si le premier think thank tunisien arrive 29e sur la liste, le Maroc affiche déjà trois et l’Égypte six.

Alors que la Tunisie possède 20 think tanks, le Maroc en a seulement 14 et l’Égypte 39.

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Concernant la catégorie "Think Tank to watch in 2018", le rapport évoque l'Observatoire Tunisien de la Transition Démocratique. Il ferme la marche des 105 think tanks classés. Cette catégorie met à l'honneur les think tanks qui ont présenté des excellentes recherches et avancées innovantes au cours des 24 derniers mois.

Qu'est-ce qu'un think tank ?

“Think tank” est une expression anglo-saxonne qui signifie, littéralement “réservoir de pensée”. C’est un cercle de réflexion ou laboratoire d'idées dont l’activité principale est généralement de produire des études et d'élaborer des propositions, le plus souvent dans le domaine des politiques publiques et de l'économie.

On considère généralement que le premier “think tank” était la Fabian Society au Royaume-Uni et créée en 1884 pour promouvoir des réformes sociales. Mais d’autres estiment que le premier vrai “think tank” clairement identifiable est la Brookings Institution créée en 1916 aux USA. La création de think tanks a été massive de la fin des années 60 au début des années 2000.

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Les États-Unis restent le pays qui compte le plus de think tanks, suivi depuis quelques années par la Chine. D’après ce rapport, en 2016 sur les 7815 think tank, 1872 sont américains. Quant à la région MENA, elle englobe 479 think tanks, soit 6,1%% du total des think-tanks classés.

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L'Union Européenne va-t-elle placer la Tunisie sur la liste noire des pays susceptibles d'être exposés au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme?

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Après son classement dans la liste noire des paradis fiscaux, et son retrait quelques semaines plus tard, la Tunisie sera, mercredi, l'objet d'un vote au parlement européen, à l'issu duquel il sera décidé de la mettre ou non sur une liste noire des pays susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme.

"Ce vote fait suite à une réunion houleuse lundi 29 janvier en commission des affaires économiques et monétaires" note le site du Parlement européen ajoutant que la proposition d'ajouter la Tunisie à cette liste est issue de la Commission européenne.

À cet effet, la commission a émit un certain nombre d'arguments pour justifier sa demande, à savoir :

  • La Tunisie s'est engagée lors de la réunion plénière du Groupe d’action financière (GAFI) à Buenos Aires, à exécuter rapidement le plan d'action ministériel du 3 novembre 2017, et dont les mesures prises pour le mettre en œuvre ont été présentées par la Tunisie aux experts du GAFI lors d'une réunion tenue à Saint-Pétersbourg le 11 janvier 2018.


  • Elle doit faire preuve d'un engagement et d'une volonté politique importants à l'égard des institutions européennes, en vue de prendre des mesures efficaces pour appliquer les réformes nécessaires.


  • Elle est un partenaire important de l'Union européenne dans la lutte contre le terrorisme, et pour relever les défis de la migration auxquels elle est confrontée, puisqu'elle constitue un acteur important en matière de politique migratoire.


D'après le site du parlement européen, la décision sera prise mercredi, après un débat sur la question, qui s'est déroulé hier lundi 05 février.

Sont visés en plus de la Tunisie, le Sri-Lanka et la République de Trinité-et-Tobago, à cause des "failles stratégiques dans leurs systèmes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme".

Selon un communiqué rendu public par le parlement européen, la Commission européenne met à jour périodiquement ladite liste, et a estimé qu'il faut y inclure la Tunisie, le Sri-Lanka et la République de Trinité-et-Tobago.

Réactions des députés européens

Toujours selon le communiqué du parlement européen, la députée portugaise, Ana Gomes, s'est dite "divisée" quant au placement de la Tunisie sur cette liste, mais que son rôle au sein du parlement, lui incombe de respecter l'objectif, qui est de forcer tout un chacun à respecter ses engagements dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

De son côté, la députée française Marie-Christine Vergiat, s'est déclarée "surprise et dans l'incompréhension", soulignant que plusieurs pays de cette liste sont en guerre, contrairement à la Tunisie. "Je ne comprends pas comment vous pouvez mettre la Tunisie dans le même panier" a-t-elle ajouté.



Le député italien Roberto Gualtieri a également exprimé son mécontentement face à cette résolution, qualifiant la déclaration de la directrice de la commission européenne de "trop bureaucratique pour être sérieuse", et que les conditions imposées à la Tunisie sont plus dures que celles infligées aux autres pays, comme la Libye par exemple. "Je voudrais savoir pourquoi" s'est-il interrogé.

Les députés allemands Bernd Lucke et Burkhard Balz ont quant à eux soutenu la résolution, estimant que les pays concernés doivent remplir leurs engagements envers le GAFI.

La directrice de la commission, Tiina Astola, a par ailleurs déclaré que la situation de la Tunisie sera réévaluée durant cette année, et que si celle-ci s'en tient à ses engagements dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, elle sera rapidement retirée de la liste, sans pour autant indiquer une date.

Le débat du lundi 5 février

Lors de son intervention pendant le débat sur la question, lundi au parlement européen, la député française Marie-Christine Vergiat a défendu la transition démocratique tunisienne, critiquant fortement la proposition de la commission européenne.

"Comme d'autres, j'ai vu apparaître avec surprise et incompréhension la Tunisie, le 5 décembre 2017, sur la liste noire des paradis fiscaux, puis le 13 décembre sur la liste des pays à haut risque en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme. Je n'ai pas été convaincue par ses arguments (à la Commission européenne) lors de la dernière réunion. C'est pourquoi j'ai déposé cette objection pour que la plénière puisse s'exprimer" déclare la député française, avant d'ajouter: "La question n'est pas la lutte contre le blanchiment d'argent ou le financement du terrorisme. La liste noire en question ne comportait début décembre que 11 pays, dont 5 de la région MENA, tous en guerre, mais pas la Libye et aucun pays du Golfe. Alors que vient faire la Tunisie dans cette liste ?" s'est-elle interrogée.

"On nous dit bien sûr en Off que d'autres pays vont venir, y compris des pays européens. Permettez-moi d'être sceptique! On nous dit également qu'il ne s'agit pas de sanctions, mais de surveillance accrue. Mais quel signal envoie-t-on aux investisseurs et créanciers de la Tunisie. Quels dégâts auraient été faits d'ici à ce que la commission revienne sur sa proposition? Le fera-t-elle? et si oui, quand?" S'interroge Vergiat.



La députée a également indiqué que la Tunisie est "économiquement fragile" et qu'elle "avance pas à pas dans sa transition démocratique". "Faut-il rappeler que ces nouvelles institutions n'ont vraiment commencé à travailler qu'en 2015? Est-ce vraiment la meilleure façon de soutenir la Tunisie comme nous ne cessons de le proclamer, que de la faire figurer sur cette liste?" a-t-elle ajouté.

Marie-Christine Vergiat a aussi exprimé son étonnement de la position de la commission européenne qui, dit-elle, veut à tout prix maintenir la Tunisie sur cette liste, alors que le gouvernement tunisien avait honoré plus de 26 engagements en décembre 2017, et d'autres depuis.

Selon elle, il y a d'autres pays à inscrire sur cette liste de façon plus urgente, et qui sont plus "dangereux" pour l'Union Européenne.

"Je crains personnellement que les enjeux soient autres, et que l'on cherche à faire pression sur la Tunisie pour qu'elle mette en oeuvre plus rapidement d'autres réformes, et notamment, certaines réformes dites structurelles" ajoute Vergiat avant de conclure avec un message adressé à ses collègues: "Pour vraiment soutenir la Tunisie, je vous invite mes chers collègues à voter en faveur de cette objection afin de mettre en cohérence les discours et les actes".

De son côté, la Commissaire européenne à la Justice, aux Consommateurs et à l'Égalité des genres, Věra Jourová, avait exprimé un point de vue différent, voire contraire à celui de Vergiat, estimant que la Tunisie présente toujours des déficiences stratégiques qui justifient son inclusion dans la liste des pays tiers à haut risque.

"Bien que, je salue les efforts déployés par les autorités tunisiennes à cet égard, j'estime cependant que la route est encore longue, notamment concernant la réglementation et la supervision du secteur non-financier. La Tunisie doit encore fournir un certain nombre d'efforts, et nous devons, en attendant, assumer nos responsabilités de protection de l'Union Européenne et de son système financier, de tout risque de blanchiment d'argent et de financement d'activités terroristes. Je vous invite donc à assumer vos responsabilités" s'est-elle exprimée s'adressant aux membres du parlement, sous un étonnement visible de Marie-Christine Vergiat.

Le député roumain, Cristian Preda, a quant à lui dit être embarrassé, et que chacun votera mercredi selon sa conscience, suivant le principe du vote libre, tout en dénonçant une inquiétude plus manifeste pour la Tunisie, que pour le Sri-Lanka, un pays qui a tout autant besoin du soutien européen.

"Je suis un peu triste parce que je vois qu'on discute uniquement de la Tunisie, et qu'on oublie un autre pays qui est le Sri-Lanka. Je rappelle que tout comme on soutient le processus démocratique de la Tunisie, on soutient également les récents changements politiques au Sri-Lanka. Je suis très proche et des Tunisiens, et des Sri-Lankais, surtout parce que je crois qu'on se doit d'être cohérent. Retrouver ces deux pays sur la liste est incompréhensible. Personne ne comprend plus rien de ce qu'est l'Union Européenne!" s'est-il exclamé ajoutant "On dit à ces pays qu'on est là, qu'on veut leur apporter notre soutien, et puis, c'est nous mêmes qui les inscrivons sur cette liste noire".

La députée française, Pervenche Berès, a par ailleurs vivement appelé la commission européenne à revenir sur sa proposition, avant le vote de ce mercredi.



De son côté, la députée portugaise Ana Gomes a estimé que la commission devrait "faire son propre travail d'évaluation, sans compter sur le GAFI", ajoutant qu'elle votera quand même "pour" cette proposition.

Rien n'est encore joué

Le parlement européen dispose cependant du droit de veto, qui pourrait annuler la décision de la Commission européenne et l'obliger à maintenir sa liste actuelle. En effet, conformément à la législation européenne, le parlement est en mesure de révoquer une délégation ou exprimer des objections à l’égard d'un acte délégué.

Le Groupe d’action financière (GAFI), institution internationale en charge de l’examen et l’élaboration des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, vient cependant de réviser le classement de la Tunisie, et l'a déplacée de la catégorie des "pays à haut risques et non coopératif" à la catégorie des "pays sous surveillance", une catégorie désignant les pays qui sont en train d’améliorer leur dispositif et ayant des engagements fermes, dans ce sens.

Cette décision vient à la suite d'une demande officielle adressée à la GAFI de la part de la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF), afin de lever cette confusion et corriger l’évaluation tunisienne, aux conséquences négatives sur l’image du pays.

À l'occasion de sa visite à Bruxelles hier, le ministre des Affaires étrangères, Khemais Jhinaoui, a mis en garde contre "tout ce qui est susceptible de remettre en cause l'engagement entre la Tunisie et l'Union Européenne" dans leur partenariat, faisant référence au classement de la Tunisie parmi les paradis fiscaux qui a marqué la fin de l'année. "je ne peux pas ne pas l'évoquer", a t-il avoué. "C'était une décision injuste parce que c'était une décision unilatérale", poursuit-il avant de se réjouir de la décision finale du retrait de la Tunisie de cette liste le 23 janvier dernier.

"Nous souhaitons que l'Union Européenne nous aide à diffuser et vulgariser auprès des États et de la société civile, l'image réelle de la Tunisie, un pays qui tient à réussir son processus démocratique, qui tient à réussir sa transition économique et qui a besoin du soutien de ses amis pour devenir un pays émergeant" avait conclut le ministre.

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Irlande: Ce Tunisien est candidat au prix de l'acte héroïque de l'année pour avoir secouru un bébé

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Le tunisien Tarik Rejeb est candidat au prix de l'acte héroïque de l'année en Irlande pour avoir secouru un bébé de sept semaines qui s'est arrêté de respirer subitement, a rapporté le journal irlandais Independent.

Les parents du petit, Jason et Assumpta, avaient paniqué lorsqu'ils voyaient que leur enfant appelé Hugh ne respirait plus. "Mon partenaire Jason a pris notre bébé sur le siège auto, son visage était bleu, il ne respirait pas et il était totalement sans vie", se souvient la mère du bébé.




Et de poursuivre: "Jason appelait l'ambulance alors j'ai pris Hugh dans mes bras. J'ai crié à l'aide, j'ai commencé à crier 'mon bébé'. J'ai vu un homme de l'autre côté de la rue et il est venu tout droit et m'a pris Hugh. Il s'accroupit, le prit sur ses genoux et commença à respirer dans la bouche de Hugh et à faire des compressions thoraciques".

Cet homme est Tarik Rejeb. Son geste était efficace puisque l'enfant a repris ses forces. "J'ai vu la couleur revenir à mon fils et il a commencé à pleurer", raconte la maman.

Ce n'est pas par hasard que le geste de Tarik a été efficace. Il a suivi, peu de temps avant cet incident, des cours de secourisme.

Tarik est en lice pour remporter le prix de l'acte héroïque de l'année, qui depuis 43 ans, récompense les personnes qui ont fait des choses extraordinaires en Irlande.

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Al-Massar annonce soutenir le gouvernement d'union nationale par "la critique"

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"Notre soutien au gouvernement sera un soutien critique", telle a été la déclaration de la dirigeante au sein du parti Al-Massar, Salma Baccar, au micro de Mosaique FM.

Salma Baccar a indiqué que le parti ne tient pas à participer à la chute du gouvernement, et qu'il a été décidé de lui apporter un soutien critique, malgré les grandes réserves concernant son rendement, évitant, dit-elle, que le parti soit passif et ne participe que par sa présence.

Baccar a également annoncé qu'un communiqué dans ce sens sera prochainement rendu public, dans lequel seront listées les lacunes du Document de Carthage, sans pour autant appeler à le changer pour l'instant.

"Nous continuerons à soutenir ce gouvernement, tout en restant objectifs" a-t-elle ajouté.

Le dirigeant du parti, Jounaïdi Abdeljaoued avait récemment annoncé, dans une interview accordée à Hakaek Online, la possibilité de quitter le gouvernement.

En réaction à cette déclaration, le secrétaire général du parti Al Massar, Samir Taïeb, avait affirmé sur les ondes d'Express FM, que tant que le pacte de Carthage est respecté, le parti ne quittera pas le gouvernement, encore moins, dit-il, dans les moments de difficultés. Il avait également fait savoir que son entrée au gouvernement a été basée sur les principes évoqués lors de l'Accord de Carthage en soulignant que seul un éloignement de ces principes pourrait le faire renoncer à rester au gouvernement.

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"L'affaire Belaïd est parmi les raisons qui ont poussé au limogeage" de l'ancien ministre la Justice Mohamed Salah Ben Aissa affirme l'avocat Nizar Snoussi

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Cinq années se sont écoulées depuis l'assassinat de Chokri Belaid, et pourtant le mystère plane toujours sur les circonstances et les commanditaires du crime.

Intervenant sur les ondes de Shems Fm, son frère Abdelmajid Belaïd a déploré une tentative de vouloir bafouer la vérité en omettant d’engager des poursuites à l’encontre de ceux dont l’implication dans l’assassinat a été confirmée.

“Il n’y a pas de volonté politique pour dévoiler la vérité” a-t-il martelé. “Pire, l’État est en train d’étouffer l’affaire” a-t-il ajouté.
Abdelmajid Belaïd a, d’ailleurs, pointé du doigt le “manque de sérieux” de l’État lors des interrogatoires de certaines personnes, qui selon lui, sont des éléments clés dans l’affaire. Il a évoqué, par ailleurs, les noms de l’ancien Chef du gouvernement Ali Laârayedh et le dirigeant d’Ennahdha Habib Ellouz qui auraient “appelé au meurtre de Belaïd”, selon ses dires.



De son côté, l’avocat Nizar Snoussi, représentant du collectif de défense de Chokri Belaid, a passé en revue les principales étapes de l’affaire Belaid. Il a décelé certaines failles dues notamment à la fragmentation du dossier et l’éparpillement des données au niveau de la justice.

Il a, également, rappelé les déclarations politiques relatives à cette affaire dont celles du mouvement Ennahdha en date de juillet 2016 dans lesquelles le parti affirme son soutien au juge d’instruction du bureau 13 qui a fait l’objet d’une plainte déposée, à deux reprises, par le parti des Patriotes démocrates unifié (PPDU), rapporte la TAP.

En effet, ce dernier a présenté à la chambre d’accusation des rapports et des documents pour l’audience prévue le 22 février courant. Ces documents pointent du doigt l’ancien ministre de l’Intérieur Ali Larayedh qui, selon la défense, a empiété sur le travail de la commission rogatoire à travers la tenue de réunions secrètes avec les détenus dont le contenu ne figure dans aucun procès verbal officiel.

D’ailleurs, selon Me Snoussi, derrière le limogeage de l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Salah Ben Aissa, figure le dossier Belaïd. “L’affaire Belaïd est parmi les raisons qui ont poussé à son limogeage” a-t-il noté à Shems Fm.

S’agissant des derniers rebondissements, l’avocat a abordé le fait qu’un des complices des meurtriers est dans la nature. “Celui chez qui on a retrouvé les armes du crime est libre” a-t-il répliqué.

De plus, Me Snoussi a noté que le bâtonnier de l'ordre national des avocats de Tunisie ne semble pas intéressé par l’affaire. “L’année dernière, l’ordre des avocats n’a même pas commémoré l'anniversaire d’assassinat de Belaid. Heureusement, il s’est rattrapé cette année” a-t-il indiqué.

D’autre part, Me Snoussi a indiqué que le CD qui contient l’interrogatoire d’un des accusés a été volé et le PC portable du terroriste Ahmed Rouissi, impliqué dans l'assassinat des deux figures de gauche Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, n’a jamais été retrouvé.

Dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, Me Snoussi a, également, accusé des parties sécuritaires d’avoir facilité la fuite du chef terroriste Abou Iyadh, chef du groupe interdit Ansar Al Chariaâ.

Interrogé sur l'internationalisation de l'affaire, l’avocat a précisé que le dossier Belaïd manque certaines conditions requises pour son internationalisation juridique dont notamment la clôture de l’affaire au niveau national.

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Hôtellerie de luxe en Tunisie: "Je suis surpris par cette grande avancée", Rami Moukarzel vice-président développement & acquisitions du groupe Louvre Hôtels

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Dans des propos recueillis par le journal Hotel Management, Rami Moukarzel, vice-président développement & acquisitions région MENA du groupe Louvre Hôtels, s'est exprimé sur l'état actuel du marché hôtelier et le retour du tourisme en Tunisie.

Rappelons que le groupe Louvre Hôtels désigne le pôle hôtellerie économique de la holding française Groupe du Louvre qui détient sept enseignes de différentes gammes, dont les chaînes Golden Tulip et Kyriad.

“Je suis surpris par cette grande avancée dans l'univers du luxe", explique Rami Moukarzel, concernant la récente implantation de nouveaux d'établissements hôteliers de prestige en Tunisie.

"Dans le service de luxe, le plus grand défi est d'essayer d'augmenter le tarif et de justifier le tarif. Je suis surpris par l'enthousiasme des investisseurs à entrer [sur le marché tunisien] avec de tels produits haut de gamme."

"Les tarifs moyens sont très bas, heureusement que le Four Seasons va les élever, comme ils tendent à maintenir les tarifs. Je suis fermement convaincu que [lorsque] le Four Seasons, le Ritz-Carltons, le Shangri-Las s'installent dans un pays, ils apportent une élévation qui est nécessaire".

Ces prestigieuses implantations ne sont pas anodines dans un contexte où le tourisme fait aussi son grand retour en Tunisie.
Le magazine américain nous rappelle notamment à ce sujet, que la multinationale de voyage TUI - plus grand groupe de tourisme du monde - avait prudemment annoncé son retour, avec trois hôtels et une prévision de 20,000 clients pour la prochaine saison estivale.

“Je pense qu'à long terme le pays un fort potentiel,” commente Rami Moukarzel. “Nous sommes probablement la plus grande chaîne de Tunisie, mais dans le marché du quatre étoiles et du cinq étoiles de base. Nous sommes très bien implantés à Tunis et 2017 a été une très bonne année pour nous, nous avons plus que doublé notre croissance de RevPAR (NDLR: revenu par chambre disponible), même si elle n'était pas très élevée au départ".

"Je vois le marché se rétablir, je vois la croissance des entreprises à Tunis, mais il y a une importante offre à venir. Heureusement, avec le retour au calme en termes de troubles politiques il y aura de la croissance mais les affaires du gouvernement, le pétrole et le gaz, sont non-existants ."


Je vois le marché hôtelier se rétablir, il y a des offres incroyables, c'est très proche de l'Europe, c'est une option abordable, il y a plus de liens avec des pays comme la France et l'Allemagne. Dans des endroits comme Hammamet, Sousse, il y a de la croissance.


"Tunis se situe au même niveau que le Caire, il y a environ 20 ans, en termes de tarifs et de RevPAR. Je pense que Tunis aura plus d'une rectification, avec davantage de retour du marché du GCC [Conseil de coopération des États arabes du Golfe], mais cela prendre du temps. Selon moi, il faudra cinq ans pour observer une augmentation des tarifs de 20%." a ainsi projeté le vice-président du groupe Louvre Hôtels.

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Sur France 2, Naomi Campbell émue aux larmes en parlant d'Azzedine Alaïa (VIDÉO)

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Invitée de Léa Salamé dans son émission "Stupéfiant" sur France 2, la mannequin britannique Naomi Campbell a évoqué sa première rencontre avec le couturier franco-tunisien Azzedine Alaïa.



"Azzedine Alaïa, c'est un papa pour moi, je l'ai rencontré quand j'avais 16 ans, quand je suis venue à Paris pour la première fois. Je me rappelle très bien de cette journée, on m'a tout volé, mon argent, mon chèque de voyage, je suis allée diner chez lui avec une autre mannequin, et à la fin du diner, papa est venu me voir et m'a dit: donne moi le numéro de ta mère. Il lui a demandé si je pouvais rester chez lui, qu'il prendrai soin de moi", se souvient-elle.

La barrière de langue entravait-elle leur relation? "On se comprenait, c'est tout" a répondu Naomi Campbell.

Le talent du couturier tunisien réside dans sa façon de sublimer les corps des femmes de façon différente, explique la mannequin: "C'est là tout son génie", lance-t-elle.

Naomi Campbell était émue par le fait qu'elle ait ouvert et fermer son dernier défilé.

La mannequin britannique nouait une forte amitié avec le styliste franco-tunisien Azzedine Alaïa, décédé, fin novembre 2017. Le mannequin avait assisté à ses funérailles au cimetière de Sidi Bou Saïd à Tunis.


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Le guide pour bien choisir sa chaussure de course à pied

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COURSE À PIED - Choisir la parfaite chaussure de course est pratiquement un art. Entre la forme de la voûte plantaire, la distance parcourue chaque semaine, et le terrain, énormément de facteurs doivent être pris en considération. Et cela est aussi vrai pour quelqu'un qui prépare son premier 10km que celui ou celle qui s'entraîne pour le Schneider Electric Marathon de Paris.

Mais avant de prendre une décision éclairée sur une nouvelle paire de running, vous devez savoir ce que vous cherchez. Le jargon des sites internet, des magazines et des vendeurs peut faire peur, surtout si êtes un joggeur débutant.

Jetez un oeil à l'infographie ci-dessous, votre nouveau dictionnaire de la chaussure. Et bon shopping!

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Infographie par Noelle Campbell pour le Huffington Post.

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La neige à Paris, c'est la pagaille mais aussi de belles photos

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NEIGE - Alors que des chutes de neige exceptionnelles sèment la pagaille dans les transports et sur les routes ce mercredi 7 février, en particulier en région parisienne, de magnifiques photos de Paris sous la neige fleurissent ici et là.

En Ile-de-France, un pic de 739 kilomètres de bouchons a été enregistré mardi peu avant 19H30 par le site d'informations routières Sytadin. Le trafic sur les lignes 1, 2, 5 et 6 du tramway parisien doit seulement reprendre à 12H00, selon la RATP. Les transports scolaires ne circuleront pas non plus mercredi dans plusieurs départements et la SNCF, elle, conseille à ses "clients de reporter leurs déplacements".

Mais malgré la pagaille, Paris reste Paris, et sous un manteau blanc elle nous offre de très belles photos. Le HuffPost vous propose une sélection des plus belles photos de Paris sous la neige.

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#parissouslaneige #assembleenationale #DirectAN #Neige ❄️

Une publication partagée par Aurel (@aurelmesl) le







Le Palais Royal enneigé..... Juste magnifique!!! #parisienne #parissouslaneige #morning #paris

Une publication partagée par Les Lunettes du Pont Neuf (@leslunettesdupontneuf) le






















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Inauguration de l'Instance tunisienne de l'investissement: Le chef du gouvernement y préside le premier Conseil Supérieur de l'Investissement (VIDÉO)

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Le chef du gouvernement Youssef Chahed a inauguré mercredi le siège de l'Instance Tunisienne de l'Investissement et y a présidé le premier Conseil Supérieur de l'Investissement en compagnie de nombreux ministres.

Une Instance qui permettra la création d'entreprises en 24 heures annonce une publication de la présidence du gouvernement: "Une nouvelle gouvernance de l'Investissement à travers la simplification des procédures, la centralisation et la circulation de l'information sur tout le territoire" et afin de répondre aux exigences du nouveau code de l'Investissement.



Intervenant sur Express Fm, le ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération Internationale Zied Laâdhari a affirmé que ce Conseil Supérieur de l'Investissement est "un pilier" de la gouvernance de l'Investissement.

"Notre priorité absolue est la croissance économique et pour cela il y a deux piliers: l'investissement et les exportations" a expliqué le ministre ajoutant que tout le travail fait par le gouvernement actuellement consiste à appuyer ces deux piliers.

Parmi les prérogatives du Conseil supérieur de l'Investissement figurent "le cadrage de la stratégie d'investissement" mais aussi les "projets ayant une priorité nationale et qui sont les projets qui concernent l'emploi de plus de 500 personnes ou qui supposent plus de 50 millions de dinars d'investissements".

Ce Conseil vient "compléter l'Instance nationale de l'Investissement dont le rôle est de faire la coordination entre les différentes structures sectorielles et régionales et qui propose des politiques et des réformes en matière d'investissement. Elle sera la seule interlocutrice des investisseurs" a affirmé Zied Laâdhari.

"C'est une nouvelle gouvernance basée sur une nouvelle philosophie qui est la simplification et la complémentarité entre les structures. C'est la promotion de l'investissement tout en 'débureaucratiser' " a-t-il indiqué.



La création d'un Conseil supérieur de l'Investissement avait été annoncée en mars dernier par Zied Laâdhari. Celui-ci est présidé par le chef du gouvernement et est composé par des ministres dont le ministère est concerné par des projets d'investissement ainsi que le gouverneur de la Banque centrale.

En parallèle, la création d'un Fonds de soutien à l'investissement avait également été annoncée.

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Cette Tesla est la première voiture de série dans l'espace, propulsée par la fusée Falcon Heavy

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ESPACE - Plusieurs centaines de milliers de personnes ont suivi en direct sur internet ce mardi 6 février l'épopée de la voiture propulsée dans l'espace par la fusée Falcon Heavy -une première pour un véhicule de série-, donnant lieu à des images spectaculaires du véhicule et de "Starman", son conducteur factice, avec vue imprenable sur la planète Terre.

"Apparemment, il y a une voiture en orbite autour de la Terre", a tweeté le richissime et fantasque fondateur de SpaceX, Elon Musk avec un lien renvoyant vers la vidéo de cette mise en scène digne d'un film de science-fiction.




Pourtant les images, bien réelles, ont montré la voiture de sport Tesla -l'autre entreprise phare d'Elon Musk- et le mannequin Starman, référence à un morceau de David Bowie, recouvert d'un scaphandre blanc assis sur le siège conducteur, un bras au volant, l'autre accoudé à la portière.

"Ne paniquez pas!", enjoignait un petit écriteau placé sur le tableau de bord, clin d'œil au "Guide du voyageur galactique", célèbre roman de science-fiction, tandis que la planète Terre, dont on distinguait clairement les mers et continents, se reflétaient sur la carrosserie rouge cerise du véhicule électrique.

"Space Oddity" en fond sonore

Ultime détail, non visible à l'image, la légendaire chanson "Space Oddity" de David Bowie, est jouée en boucle par l'auto-radio du véhicule.

Plusieurs caméras ont montré différents plans de la voiture, toujours attachée à la partie supérieure de la fusée, se dirigeant vers la planète Mars.




"J'adore l'idée d'une voiture dérivant apparemment à l'infini dans l'espace et qui sera peut-être découverte par une race extraterrestre dans des millions d'années", avait imaginé l'an dernier Elon Musk, qui prépare depuis 2011 ce lancement ne ressemblant à nul autre.

La fusée Falcon Heavy a décollé avec succès depuis Cap Canaveral en Floride à 20h45 GMT mardi et deux de ces trois lanceurs ont accompli la prouesse de reposer sur Terre quelques minutes plus tard.



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Le directeur de la Wataniya 2 démis de ses fonctions

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Le directeur de la deuxième chaine nationale "Wataniya 2" Imed Barboura a été démis des ses fonctions mercredi annonce un communiqué publié par la Télévision tunisienne sur sa page Facebook.



Selon le communiqué, la raison invoquée pour son limogeage serait liée à la diffusion de la plénière de l'Assemblée des représentants du peuple sur la Wataniya 2 via le réseau terrestre et non sur satellite comme cela se fait d'habitude empêchant ainsi certains téléspectateurs de regarder le nouveau député Yassine Ayari prêter serment: "La prestation de serment du député Yassine Ayari ainsi que le début de la plénière seront rediffusés cet après-midi" indique le communiqué.

Imed Barboura a été nommé directeur de la Wataniya 2 en octobre 2017 en remplacement de Chadia Khedir.

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Toad porte-il un chapeau champignon? Nintendo répond enfin à "LA" question que les fans se posent

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JEUX VIDÉO - Le mystère est résolu. Toad, petit personnage présent dans des dizaines d'éditions du jeu vidéo "Mario" depuis 1985, a toujours suscité des interrogations autour de son anatomie. Mais dimanche 4 février, les fans de la saga de Nintendo ont obtenu la réponse à la question qu'ils se posaient depuis plus de 30 ans: le haut du crâne de Toad, est-ce sa tête ou un chapeau en forme de champignon?

À travers une courte vidéo sous forme de "foire aux questions" publiée sur la page YouTube de Nintendo, Yoshiaki Koizumi -un des créateurs de "Mario"- révèle face-caméra qu'il s'agit bien de sa tête et non d'un couvre-chef.



L'information, tenue secrète depuis 1985 et la création du personnage, est pourtant loin de faire l'unanimité chez les fans de "Mario". De nombreuses enquêtes et contre-enquêtes sont régulièrement menées par des spécialistes des jeux vidéo aussi bien que des anonymes.

En novembre 2017, le site Dorkly avait mené une enquête sérieuse, énumérant les arguments qui pourraient donner raison aux deux partis: "l'équipe tête" et "l'équipe chapeau". L'enquête s'était finalement conclu par un avis favorable à la "l'équipe tête".

"FAKE NEWS"

À la suite de la diffusion de cette vidéo, certains internautes n'ont pas hésité à remettre en doute la parole du créateur de Mario, captures d'écrans à l'appui. Sur Twitter, des images extraites de dessins animés ou de jeux vidéo semblent contredire l'affirmation de Yoshiaki Koizumi.



"Nintendo affirme que Toad ne porte pas de chapeau, mais dans la série des années 80 'The Super Mario Bros. Super Show!' il le retire très clairement. Je veux dire, qu'est-ce que l'on doit croire, que la tête de Toad est magique en quelque sorte? J'espère vraiment que quelqu'un a été viré pour cette gaffe."



"Nintendo essaye de dire que le chapeau champignon de Toad fait partie de sa tête, mais je vous dis qu'il y a une preuve vidéo évidente que ceci est une FAKE NEWS"



"Quand tu apprends que Nintendo considère que la casquette champignon est une partie de la tête de Toad."

Ces "preuves" avancées par des fans de Mario pour contredire la version officielle n'ont pour l'heure fait l'objet d'aucune réponse de la part de Nintendo.

Indice global de l'État de droit: La Tunisie gagne 4 places au classement World Justice Project

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L'ONG américaine World Justice Project (WJP), vient de publier le rapport annuel sur l'État de droit (Rule of Law Index) pour la période 2017-2018. Ce dernier mesure l'adhérence à l'État de droit de différents pays d'après la perspective de personnes ordinaires et de leurs expériences, il se veut l'ensemble de données le plus complet en la matière à ce jour.

La Tunisie est cette année classée 54ème parmi 113 pays, avec un score de 0.53 sur une échelle de 0 à 1, (1 constituant la plus forte adhérence à l'État de droit), gagnant ainsi 4 places par rapport à l'année dernière.

Elle obtient ainsi le même score que la Bulgarie (55ème), la Bosnie Herzégovine (56ème), la Macédoine (57ème) et le Népal (58ème).

Les premiers pays, estimés comme les plus respectueux de l'État de droit, demeurent le Danemark et la Norvège qui cumulent chacun un score de 0.89. Les mauvais élèves de cette liste sont quant à eux, l’Afghanistan (0.34), le Cambodge (0.32) et le Venezuela, dernier du classement avec un score de 0.29.

La Tunisie représente le pays maghrébin le plus valorisé du classement, loin devant le Maroc situé à la 67ème position avec un score de 0.51. Elle est, en revanche, 3ème du monde arabe avec devant elle les Emirats Arabes Unis (32ème avec 0.65) et la Jordanie (42ème avec 0.60). En ce qui concerne l'Afrique, l'État de droit a été évalué comme davantage respecté au sein de 4 autre pays africains, le Ghana (0.59 en 43ème position), l'Afrique du Sud (0.59 en 44ème position), le Botswana (0.58 en 45ème position) et le Sénégal (0.55 en 49ème position).

D'après le rapport la Tunisie est considérée comme "stable" et se trouve située "au dessus de la moyenne" de l'ensemble des États de cette étude. Cette dernière a été réalisée suivant 8 critères: La force de la loi sur ceux qui gouvernent, l'absence de corruption, l'ouverture du gouvernement, les droits fondamentaux, l'ordre et la sécurité, l'application de la loi, la justice civile et la justice criminelle.

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Liberté économique: La Tunisie est considérée comme un pays "essentiellement non libre", selon The Heritage Foundation

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Le think tank américain Heritage Foundation a publié son classement 2018 sur la liberté économique dans le monde. Avec un score de 58,9/100, la Tunisie se retrouve à la 99e place du classement mondial.


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Ainsi, elle arrive à la 10e place au niveau de la région MENA juste avant l’Egypte, le Liban, l’Iran et l’Algérie, mais bien loin derrière les Émirats arabes unis, le Qatar et Israël qui forment le trio de tête.

tunisie

Au niveau du Maghreb, ce classement est dominé par le Maroc qui se classe au 86e rang mondial avec un score de 61,9/100 en amélioration de 0,4 point. Quant à l’Algérie, elle figure au bas de l’échelle (172e) en ayant un score de 44,7/100, faisant d’elle l’un des pays les moins libres économiquement. Elle figure d’ailleurs parmi les dix derniers pays en matière de liberté économique.

Sur le continent africain, l’économie tunisienne est plus libre que celle de la Namibie (103e) et du Nigeria (104e). Par contre, elle est devancée par l’Ile Maurice (21e), le Botswana (35e), le Rwanda (37e), la Côte d’Ivoire (85e) et l’Afrique du Sud (77e).

Pour la Tunisie, son score global a augmenté de 3,2 points avec “des améliorations significatives de la liberté commerciale, de la liberté d'investissement et de la santé budgétaire”, révèle The Heritage Foundation. Toutefois, le score global reste inférieur à la moyenne régionale et à la moyenne mondiale.

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Le rapport indique que pour “générer plus d'emplois pour sa population jeune, le gouvernement espère stimuler la croissance en Tunisie en faisant des réformes fiscales et monétaires, en flottant le taux de change, en réduisant le déficit budgétaire, en réduisant la bureaucratie, en réduisant les subventions et en restructurant la dette publique”. Par ailleurs, il pointe du doigt d’autres faiblesses institutionnelles dont notamment “l'instabilité politique, un régime de réglementation contraignant et des marchés du travail rigides”.

L'Index de la liberté économique montre également que le niveau de corruption demeure élevé. “Bien que le pouvoir judiciaire soit généralement indépendant, la faiblesse du gouvernement tunisien a encouragé la corruption" note-t-il.

D’autre part, The Heritage Foundation constate qu’au cours des trois dernières années, les dépenses publiques ont représenté 28,6% de la production totale (PIB). Tandis que les déficits budgétaires ont représenté en moyenne 4,4% du PIB. Quant à la dette publique, elle représente 60,6% du PIB.

Quant à l’efficacité de la réglementation, l’institution américaine précise que le pays souffre d'un manque de transparence et d'une mise en œuvre incohérente à ce niveau. Elle rappelle que le pays fait face à un taux de chômage des diplômés universitaires assez élevé, estimé à plus de 30%.

De plus, le rapport montre que “l'ouverture du gouvernement à l'investissement étranger est inférieure à la moyenne”, et ce malgré les efforts de réforme. Il estime que le secteur financier est faible, fragmenté et dominé par l'État. En plus, l'accès au crédit reste limité et les marchés de capitaux sont sous-développés.

Considérée comme une économie “essentiellement non libre”, la Tunisie obtient les scores suivants: commerce libre (82,1), liberté financière (30), dépenses gouvernementales (75,5), pression fiscale (73), liberté d'affaires (81,4), liberté d'investissement (45), liberté du travail (52,9), intégrité gouvernementale (36,8), l’efficacité judiciaire (41,7) et droits de propriété (49,4).

Dans cette 23e édition publiée en février, l'organisme compare 186 pays sur dix critères, des droits de propriété à l'entrepreneuriat. Hong Kong, Singapour et la Nouvelle-Zélande arrivent premiers sur le plan mondial. Alors qu’en bas du tableau figurent la Corée du Nord, le Venezuela et Cuba.

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La Tunisie placée sur liste noire des pays exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme de l'Union Européenne

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Après avoir été ajoutée puis retirée de la liste des paradis fiscaux de l'Union Européenne, la Tunisie a été ajoutée mercredi sur la liste noire de la Commission européenne des pays exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme par l'Union Européenne.

Selon un communiqué publié par le Parlement Européen, celui n'a pas réussi a obtenir les 376 voix nécessaire pour opposer un véto à la décision de la Commission européenne.

Malgré la "vive opposition" et les "efforts acharnés" de certains députés européens, la Tunisie tout comme le Sri Lanka et Trinité-et-Tobago ont été ajouté dans la liste des pays tiers considérés comme présentant des déficiences stratégiques dans leurs régimes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

"Le vote de mercredi reflète la division du Parlement sur cette question avec 357 voix en faveur de la motion de rejet de la nouvelle liste, à 283 voix contre, et 26 abstentions" indique le communiqué.

Plusieurs députés européens s'étaient exprimé lundi lors d'un débat au parlement européen contre le placement de la Tunisie sur cette liste noire.

La députée française Marie-Christine Vergiat, s'est déclarée "surprise et dans l'incompréhension", soulignant que plusieurs pays de cette liste sont en guerre, contrairement à la Tunisie. "Je ne comprends pas comment vous pouvez mettre la Tunisie dans le même panier" a-t-elle ajouté.

"On nous dit bien sûr en Off que d'autres pays vont venir, y compris des pays européens. Permettez-moi d'être sceptique! On nous dit également qu'il ne s'agit pas de sanctions, mais de surveillance accrue. Mais quel signal envoie-t-on aux investisseurs et créanciers de la Tunisie. Quels dégâts auraient été faits d'ici à ce que la commission revienne sur sa proposition? Le fera-t-elle? et si oui, quand?" S'interroge Vergiat.



Le Groupe d’action financière (GAFI), institution internationale en charge de l’examen et l’élaboration des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, vient cependant de réviser le classement de la Tunisie, et l'a déplacée de la catégorie des "pays à haut risques et non coopératif" à la catégorie des "pays sous surveillance", une catégorie désignant les pays qui sont en train d’améliorer leur dispositif et ayant des engagements fermes, dans ce sens.

Cette décision vient à la suite d'une demande officielle adressée à la GAFI de la part de la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF), afin de lever cette confusion et corriger l’évaluation tunisienne, aux conséquences négatives sur l’image du pays.

À l'occasion de sa visite à Bruxelles hier, le ministre des Affaires étrangères, Khemais Jhinaoui, a mis en garde contre "tout ce qui est susceptible de remettre en cause l'engagement entre la Tunisie et l'Union Européenne" dans leur partenariat, faisant référence au classement de la Tunisie parmi les paradis fiscaux qui a marqué la fin de l'année. "je ne peux pas ne pas l'évoquer", a t-il avoué. "C'était une décision injuste parce que c'était une décision unilatérale", poursuit-il avant de se réjouir de la décision finale du retrait de la Tunisie de cette liste le 23 janvier dernier.

"Nous souhaitons que l'Union Européenne nous aide à diffuser et vulgariser auprès des États et de la société civile, l'image réelle de la Tunisie, un pays qui tient à réussir son processus démocratique, qui tient à réussir sa transition économique et qui a besoin du soutien de ses amis pour devenir un pays émergeant" avait conclut le ministre.

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"1200 sites historiques et 40 musées en Tunisie": L'Institut National du Patrimoine dévoile son dernier bilan

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Dans le cadre de la rencontre d'évaluation du ministère des Affaires Culturelles - présidée Mohamed Zine El Abidine, ministre des Affaires Culturelles - une réunion a été consacrée, ce mardi, au bilan de l'INP pour l'année 2017, recensant l'ensemble des projets (réalisés, en cours et à venir) relatifs au patrimoine tunisien.

Sites historiques et musées

Ce dernier bilan officiel a révélé à ce jour, quarante musées et mille deux-cent sites historiques en Tunisie.

Parmi les musées abrités par la Tunisie, le directeur de l'Institut National du Patrimoine, Fawzi Mahfoudh, a distingué six catégories de musées, mentionnant la présence de sept musées spécialisés, six musées régionaux, cinq musées de sites, cinq musées dédiés au patrimoine populaire, deux musées nationaux et enfin un seul musée dédié au mouvement national. Il a aussi indiqué que trois nouveaux musées étaient en cours de réalisation, trois autres programmés tandis que cinq musées ont déjà fermé leurs portes au cours de l'année 2017.

En ce qui concerne les mille deux-cent sites historiques, répartis sur l'ensemble du territoire tunisien, il a été précisé que quarante visites de terrain étaient effectuées chaque semaine par les agents et experts de l'INP.

Restaurations, fouilles...: des projets d'intervention in situ

D'après des précisions rapportées par l'agence TAP, l'Institut du patrimoine s'est, d'autre part, engagé à travers la parole de son directeur, dans une centaine de projets de restauration dans l'ensemble des régions intérieures.

Fawzi Mahfoudh a également fait état de la réalisation de vingt-trois travaux de fouilles archéologiques en 2017 dont neuf dans le cadre de la coopération internationale, ainsi que de huit opérations de fouilles préventives. Les dépôts de gestion des biens archéologiques relevant de l'INP abritent déjà cent-mille pièces dont plus six mille cinq-cent ont déjà été recensées pour l'année 2017.

Enfin, une journée d'étude, consacrée à la restructuration de l'INP, a également été annoncée par son directeur. Celle-ci aura lieu en mars prochain et pointera du doigt les difficultés majeures auxquelles est confrontée l'institution, dans l'ambition de moderniser les outils de travail et de renforcer les moyens logistiques et professionnels de ses collaborateurs.

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