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Le chef de l'État islamique Abou Bakr al-Baghdadi est vivant et soigné en Syrie

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Un haut responsable du ministère irakien de l'Intérieur a affirmé que le chef du groupe État Islamique (EI) était vivant et soigné dans un hôpital de campagne dans le nord-est de la Syrie après avoir été blessé dans des raids aériens.

"Nous avons des informations indubitables et des documents de sources au sein de l'organisation terroriste selon lesquelles (Abou Bakr) al-Baghdadi est toujours vivant et se cache dans la (région de la) Jaziré", a déclaré le directeur général du département du Renseignement et du Contre-terrorisme, Abou Ali al-Basri, cité lundi par le quotidien gouvernemental As Sabah.

L'EI est encore présent dans cette région du nord-est de la Syrie, grande plaine désertique à la lisière de l'Irak.

Selon le responsable irakien, le chef djihadiste "souffre de blessures, de diabète et de fractures au corps et aux jambes qui l'empêchent de marcher sans assistance". Ces blessures "seraient dues à des raids aériens contre les fiefs de l'EI en Irak".

Les autorités irakiennes ont publié la semaine dernière une liste de "dirigeants terroristes recherchés internationalement" à la tête desquels le "calife" autoproclamé de l'EI apparaît sous son vrai nom, Ibrahim Awad Ibrahim Ali al-Badri al-Samarraï, né en 1971.

Le 16 juin, la Russie avait dit avoir probablement tué Abou Bakr al-Baghdadi dans un raid fin mai de son aviation près de Raqa en Syrie. Elle avait ensuite souligné qu'elle continuait de vérifier s'il était bien mort.

Le 1er septembre, un haut responsable militaire américain avait affirmé que le chef de l'EI était sans doute encore en vie et se cachait probablement dans la vallée de l'Euphrate, dans l'est de la Syrie.

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L'Edito de MSR, votre article mode hebdomadaire: Valentine's Day

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Tic tac, tic tac, ce rythme obsédant d'un rdv annuel qui finalement tient toute sa place ! Aucune inquiétude : sa montre est connectée, son calendrier synchronisé, quelques posts, « like » et commentaires stratégiquement distillés, le compte à rebours a commencé. Qu'il ou qu'elle soit « online » ou « offline », le 14 Février est tout proche et tout va bien se passer ! Couple d'un instant, amoureux d'un perfect match ou de toute une vie, MSR, Monshowroom vous accompagne dans votre journée la plus dévouée !

24H en signal


Le décompte a commencé. L'horloge tendre et amoureuse est en alerte. Il faut préparer le terrain, transformer le moindre geste en détail câlin, la date ultime est proche, rien n'est à laisser au hasard. La Saint-Valentin, une histoire, des projets à deux. Se conditionner dès le matin avec ce mug en porcelaine lettre « A » de chez Design letters , très délicatement troquer le réveil pour ce sablier Minat de chez A la Collection, le parcours est tout tracé, il ne manque plus que le 14 Février!

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Jour J


L'alarme est mise, le Réveil Hexagon béton rose de chez Present Time tient sa plus grande responsabilité. Ne pas louper ce « rendez vous » amoureux. La pression est à son comble, il est temps de se jeter à l'eau. La flamme est écrite et déclarée, ce Carnet A5 imprimé - Wear Lemonade X Monoprix est ouvert en première page, annonciateur d'une journée tendre et affectueuse. Le mot est doux et la traduction est toute trouvée avec ce Jonc double rang plaqué or Vivons chaque instant comme une fête de chez Nouvel Amour. Les balises et autres signaux amoureux ont fonctionné, l'heure est à la délectation.

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Amour durable


Le développement durable, les enjeux climatiques, autant de sujets qui demandent des efforts, de la considération et beaucoup d'attention ! La plupart du temps, nous attendons l'occasion pour célébrer, déclarer sa flamme, alors qu'au fil de ces nombreux gestes du quotidien se profile l'amour durable. 14 février : Inspiration nature. Jardinière d'intérieure rose de chez Ferm Living, la maison s'oxygène, la fleur s'impose à nous. C'est dans cet univers teinté de fraîcheur, comme cette housse de coussin en lin imprimé fleuri rose de chez Linge Particulier, que le ton de la journée est donné. Comme piqûre de rappel d'une journée de dévotion à l'autre, ce trio de cactus de chez Akagreen jouera tout son rôle !

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Menaces sur la liberté de la presse: Reporters Sans Frontières rappelle Ennahdha à l'ordre

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L'ONG Reporters Sans Frontières a fustigé, dans un communiqué publié lundi, la décision du parti Ennahdha de traduire devant les tribunaux les médias et les journalistes qui lui sont hostiles.

Pour RSF, "cette décision constitue une grave menace pour la liberté de la presse".

"À quelques semaines d’une échéance électorale, il est nécessaire de rappeler au parti Ennahdha que les journalistes jouent un rôle central pour l’avenir de la démocratie et doivent pouvoir exercer leur mission d’information en toute indépendance sans peur de poursuites judiciaires” a ajouté l'ONG.

Samedi, le parti Ennahdha a publié un communiqué dans lequel il a annoncé qu'il poursuivra en justice les personnes et les médias qui mènent "une campagne de dénigrement" contre le parti.



"Face à la multiplication des campagnes de diffamation contre le parti Ennahdha et face à la poursuite de fausses accusations de certains médias (...) le bureau exécutif (...) a décidé de poursuivre pénalement les personnes et les institutions médiatiques qui s'inscrivent dans cette campagne" contre le parti indique le communiqué.

Ennahdha a annoncé qu'il a donné l'ordre au bureau des affaires légales en collaboration avec le bureau en charge de l'information de préparer les dossiers et de commencer à entreprendre les procédures nécessaires.

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Al Massar réitère son soutien au gouvernement, Jounaïdi Abdeljaoued quitte son poste de coordinateur national

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Le parti Al Massar a annoncé dans un communiqué publié dimanche, son soutien au gouvernement mais également le retrait de son coordinateur national Jounaïdi Abdeljaoued.



Au terme de la réunion de son bureau politique, le parti a annoncé son appui au document bien qu'il ait exprimé sa "préoccupation à propos de sa mise en œuvre". Il a en outre appelé à "son évolution" à travers la mise en place de "mécanismes pour surveiller sin application et assurer la bonne gouvernance et la participation effective des parties signataires".

Al Massar a également appelé d'autre part le gouvernement à garantir "les conditions de neutralité et de transparence pour assurer le succès des élections municipales (...) et réviser les désignations partisane au sein de l'administration" rappelant que le pays a besoin de "stabilité politique".

Par ailleurs, le parti indique que son coordinateur national Jounaïdi Abdeljaoued a décidé de se retirer ajoutant que son successeur sera choisi prochainement.

Mardi dernier, la dirigeante au sein d'Al Massar Salma Baccar avait déjà affirmé que le soutien du parti au gouvernement "sera un soutien critique".

"Nous continuerons à soutenir ce gouvernement, tout en restant objectifs" a-t-elle ajouté.

Pour sa part, le secrétaire général du parti Al Massar, Samir Taïeb, avait affirmé sur les ondes d'Express FM, que tant que le pacte de Carthage est respecté, le parti ne quittera pas le gouvernement, encore moins, dit-il, dans les moments de difficultés. Il avait également fait savoir que son entrée au gouvernement a été basée sur les principes évoqués lors de l'Accord de Carthage en soulignant que seul un éloignement de ces principes pourrait le faire renoncer à rester au gouvernement.

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Il regarde 188 épisodes de sa série préférée en une semaine, Netflix s'inquiète et le contacte

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SÉRIES - Vous regardez Netflix? Eux aussi vous regardent. Le récit d'un utilisateur de la plateforme de vidéo à la demande prouve que Netfilx s'intéresse de près à l'activité de ses abonnés. Et peut parfois s'inquiéter.

Comme l'a repéré le site Pizzabottle, Netflix a remarqué que le compte d'un utilisateur a enchaîné 188 épisodes de la série "The office" en une semaine. À la suite de ce visionnage boulimique, la plateforme a pris l'initiative de le contacter pour voir si tout allait bien.

Certains pourraient considérer qu'il s'agit d'une intrusion dans la vie privée. Mais le principal intéressé a été agréablement surpris. Si bien que le jeune homme, déscolarisé et sans emploi, a raconté cette anecdote trois ans après avoir reçu le mail de Netflix, sur son compte Reddit:

"J'ai reçu un mail de Netflix qui me demandait si j'allais bien. Ils avaient remarqué que mon compte était actif sans arrêt depuis plus d'une semaine et ont voulu vérifier que j'allais bien depuis que la fréquence de mes séances Netflix s'était intensifiée. Honnêtement, cela m'a fait du bien de savoir que quelqu'un -même si c'est un étranger travaillant pour le service client d'un tel support- se préoccupe de ma santé mentale."

Ce dernier continue son témoignage en affirmant aller "beaucoup mieux maintenant". "Je souffrirai toujours de dépression, comme c'est une maladie mentale. Mais j'ai appris qu'il ne fallait pas essayer de battre le monstre mais plutôt d'apprendre à vivre avec", explique-t-il.

Ce fan de "The Office" conclut même son message par un petit appel du pied à la plateforme: "Ceci étant dit, si quiconque de Netflix cherche à m'embaucher, envoyez-moi un message. Je serai diplômé d'ici un an."

Netflix sait tout

Si ça n'est pas Netflix qui s'est vanté d'avoir contacté ce garçon, la plateforme a déjà communiqué en utilisant les données de visionnage (parfois étonnantes) de ses abonnés. Le 10 décembre dernier par exemple, le compte Twitter américain de la plateforme a posé un message pour pointer du doigt les 53 clients qui ont regardé le même film chaque jour pendant 18 jours.



Avis aux 53 personnes qui ont regardé "A Christmas Prince" chaque jour depuis 18 jours: Qui est-ce qui vous a fait du mal?"


Contrairement à l'histoire du fan de "The Office", ce tweet n'a pas fait l'unanimité et certains l'ont rapidement fait savoir sur les réseaux sociaux:



"Pourquoi vous interpellez les gens de cette manière Netflix?"




"Je veux juste m'assurer que tout va bien"




"Vous n'êtes pas ma mère"




"Ok ma chérie"




"Pas drôle, pas charmant, pas élégant. Qui que vous soyez -vous qui écrivez pour Netflix- vous êtes sur le point de perdre votre job."


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Après trois ans d'absence, Thomas Cook fait aujourd'hui son grand retour en Tunisie

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Le voyagiste britannique Thomas Cook est de retour en Tunisie après près de trois ans d’absence. Il devient ainsi le premier grand voyagiste britannique à y reprendre ses activités depuis l’attentat de Sousse qui a fait des dizaines de morts dont une trentaine de Britanniques.

En effet, mardi marque le retour de premiers vacanciers britanniques depuis la Grande-Bretagne qui “ont décidé de défier les menaces terroristes et juré de ne pas laisser le spectre du terrorisme gâcher leurs vacances” rapporte The Independant.

Plus de 200 passagers britanniques ont décollé tôt ce matin depuis l'aéroport de Birmingham à bord d’un vol Thomas Cook Airlines à destination d’Enfidha, à 100 kilomètres au sud de Tunis, précise la même source.

Au cours de cette semaine, trois avions de ladite compagnie transportant chacun 220 passagers venant de Birmingham, de Manchester et de Gatwick sont attendus à Enfidha, note la BBC.

Le directeur général de Thomas Cook, Peter Fankhauser, a souligné, dans une interview accordée à la BBC que toutes les précautions ont été prises pour assurer la sécurité des touristes qui souhaitent se rendre en Tunisie. "Ce serait idiot de ma part de dire qu'une destination est sûre à 100% mais ce que je peux dire, c'est que nous avons pris notre temps pour prendre la décision de préparer notre offre", a-t-il dit.

De son côté, le porte-parole de Thomas Cook a fait savoir que la destination Tunisie est très prisée par les touristes britanniques. “Nous n’avons pas besoin de baisser les prix pour attirer les gens vers la Tunisie” a-t-il affirmé à la BBC en ajoutant que "nous avons toujours eu une bonne demande pour ces vacances et la Tunisie a toujours été une bonne destination".

D’après lui, 15.000 réservations ont été enregistrées jusqu'à la fin de l'été.


Pour l'ambassadrice de Grande-Bretagne à Tunis, Louise de Sousa, la Tunisie est suffisamment sûre pour accueillir les touristes britanniques. "Nous sommes satisfaits que la Tunisie ait fait des progrès substantiels en matière sécuritaire et j'encourage les Britanniques à venir visiter ce pays qui a tant à offrir" a-t-elle confié à la BBC.

Comme début, Thomas Cook a prévu trois vols hebdomadaires en direction de la Tunisie depuis Manchester, Londres Gatwick et Birmingham. À partir d'avril des vols à partir de Glasgow.

En mai, il y aura six vols par semaine vers la Tunisie notamment avec l’ajout de deux nouveaux points de départ à savoir Stansted et Newcastle.

Selon The Independent, Thomas Cook, a affirmé que les destinations Turquie et Tunisie reviennent en force au détriment de l'Espagne. Il a affirmé que les programmes hivernaux de trois vols charters par semaine ont reçu un bon accueil et que le nombre de vols doublera en été.

Le tour opérateur anglais avait annoncé, en août dernier, la reprise de ses activités sur la Tunisie , et ce suite à la levée des restrictions de voyage émises par l’Angleterre à la suite de l’attentat terroriste de Sousse en 2015. Thomas Cook avait évacué plus de 15.000 clients sur une soixantaine de vols à la suite de cet attentat.

L'été dernier, les médias anglais ont fait la promotion de la destination Tunisie à l'instar de The Sun, Breaking Travel News, le sondage du World Travel Market London, The Telegraph...

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Le député Ammar Amroussia déchire le drapeau d'Israël à l'Assemblée des Représentants du Peuple (VIDÉO)

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Le député du Front Populaire Ammar Amroussia a déchiré mardi en pleine plénière une photocopie du drapeau d'Israël sous les applaudissements de certains députés présents.

"Ce qui s'est passé vendredi est un scandale de grande ampleur" a-t-il commencé avant de s'en prendre au président de l'Assemblée Mohamed Ennaceur: "Nous avons pris l'initiative de présenter une proposition de loi, mais il semble que la coalition au pouvoir et le président de l'Assemblée -et je prend ma responsabilité- n'en veulent pas".

"Si le prix à payer pour rester au pouvoir est de normaliser vos relations avec l'entité sioniste; restez-y, vous serez des traîtres!" s'est emporté Ammar Amroussia.

Exprimant son étonnement quant à l'absence de communication de l'Assemblée sur l'organisation d'une réunion de la commission des droits et libertés consacrée à la proposition de loi sur "la criminalisation des relations avec l'entité sioniste", Ammar Amroussia prend une feuille de papier sur laquelle est imprimé (en noir et blanc) le drapeau israélien qu'il déchire en petits morceaux: "Voilà ce que je fais du drapeau de l'entité sioniste, ici devant vous, dans cette Assemblée de la honte!" a-t-il poursuivi avant d'être réprimandé par le président de la séance, Abdelfattah Mourou.

Vendredi, au cours d'une réunion de la commission des droits et libertés consacrée à la proposition de loi sur "la criminalisation des relations avec l'entité sioniste" la tension est montée d'un cran entre la coalition au pouvoir et l'opposition.

Celle-ci a reproché au président de l'Assemblée Mohamed Ennaceur de vouloir faire trainer le plus possible l'adoption de cette loi.

"Aujourd'hui, il y a des micmacs dans cette affaire. La commission a demandé à ce qu'un représentant de la présidence de la République soit auditionné, or le président de l'Assemblée n'a pas informé la présidence de la République. La commission a également demandé à auditionner un représentant du ministère des Affaires étrangères mais le président de l'Assemblée n'a pas informé le ministère" avait expliqué le député du bloc démocrate Zouheir Maghzaoui.

"L'information sur cette réunion n'a pas été mise en ligne par l'ARP. Les journalistes n'ont pas été informés sur la réunion de la commission concernant la criminalisation de la normalisation avec l'entité sioniste. Qu'est-ce que ça montre? Qu'il y a une volonté réelle du président de l'ARP et de ceux qui se cachent derrière lui de ne pas faire passer cette proposition de loi" avait-t-il également accusé.

En effet, selon Al Bawsala, l'Assemblée n'avait pas communiqué sur la tenue de cette réunion sur son site officiel ce qui constitue une infraction à l'article 76 du règlement interne de l'Assemblée.

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Quand un ingénieur français voulait créer une mer intérieure à la place du Sahara: Retour sur le projet fou qui a failli transformer le visage de la Tunisie

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Alors qu'en automne dernier, le ministère des Affaires culturelles tunisien a présenté la candidature de Chott El Jerid (sud-ouest du pays) pour une inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, le journal France info, rappelle une anecdote historique qui a failli transformer à jamais la région.

Pendant la période coloniale, alors que la France vient d’inaugurer le Canal de Suez en 1869, l'ingénieur et officier français, François Elie Roudaire, émet l'idée de faire entrer la mer dans le désert du Sahara par la région de Gabès via les Chotts (lacs salés) qui s'étendent à l'est de l'Algérie, près de la frontière tunisienne.

sahara map

Le journal précise que le projet fantasmé par Roudaire, et qui consistait à reverdir le désert par la mer, est inspiré de la littérature antique et de la légendaire baie de Triton décrite par Hérodote.

L'ambition de fortifier la "mission civilisatrice" française

Il s'agit de créer une mer intérieure "à cheval sur la Tunisie et l'Algérie qui ferait venir la mer depuis la Méditerranée, via Gabès, pour combler les chotts". Pour cela, l'ingénieur français propose d'inonder un bassin colossal (environ 17 fois le lac de Genève), en communication avec la mer par un canal de 240 km débouchant dans le golfe de Gabès. Une telle mer entrainerait, grâce à l'évaporation, une modification du climat alors favorable à la végétation.

À travers cette entreprise, Roudaire entend participer à la mission civilisatrice que prétend incarner la France de l'époque et d'après ses propres mots "apporter la civilisation".

"Le Sahara est le cancer qui ronge l'Afrique, écrit-il. Nous ne pouvons pas le guérir, par conséquent, nous devons le noyer".

L'ambitieux projet, rendu publique le 15 mai 1874 dans La Revue des deux mondes, promet "une immense amélioration du climat de l'Algérie et de la Tunisie", l'ouverture d'une "nouvelle route commerciale [navigable pour les navires] pour les districts situés au sud des Aurès [Est de l'Algérie]" et "une fertilisation de vastes étendues de terres désertiques" sur les rives Sud, Ouest et Nord.

Convaincu par cette entreprise, Ferdinand de Lesseps, fameux ingénieur du Canal de Suez, se joint au projet, qui obtient aussi le financement d'expéditions (de 1876 à 1883) destinées à vérifier sa faisabilité.

Des difficultés géologiques du côté tunisien

Les premières difficultés techniques se trouvent en Tunisie car à l'inverse des chotts algériens, le Chott El Jerid tunisien se situe au-dessus du niveau de la mer et contraindrait l'eau de la Méditérranée à être amenée sur une pente montante. D'autre part, la nature des sols rend également difficile le passage d'un canal via Gabès.

S'ajoutant à de vives critiques scientifiques, économiques et politiques, le gouvernement français n'encourage désormais plus le projet.

Si l’idée d'une mer intérieure qui changerait le climat est contestée, une "Commission supérieure pour l'examen du projet de mer intérieure dans le sud de l'Algérie et de la Tunisie" destinée à analyser le projet en profondeur, intervient tout de même dès 1882. Celle-ci aboutit clairement au rejet définitif du projet par le biais d'un important rapport, adressé au président de la République et signé par le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Charles de Freycinet.

"Le principal avantage de l’entreprise semble devoir être d’accoutumer (…) les Arabes nomades au travail", stipulait notamment ce dernier.

Bien qu'officiellement sans soutien gouvernemental, Roudaire et Lesseps persistent dans leur entreprise jusqu'à leur mort respective en 1885 et 1894.

L'incroyable projet ne survivra qu'à travers la plume de Jules Verne avec l'ouvrage L’invasion de la Mer laissant aujourd'hui intactes les régions de Tozeur et Nefta menacées de disparition par le projet.

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Accusé de menacer la liberté d'expression, le parti Ennahdha tente de calmer le jeu

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Après le communiqué incendiaire contre les journalistes publié samedi par Ennahdha, le part a décidé de jouer lundi, l'apaisement via son porte-parole Imed Khemiri.

Invité de la Wataniya 1, le porte-parole du mouvement Ennahdha a expliqué que le parti fait face à une campagne de diffamation orchestrée. “Le parti et ses dirigeants sont visés” a-t-il expliqué. Selon le dirigeant, certains journalistes sont en train de porter atteinte au parti et menacent ses dirigeants à travers des “propos diffamatoires et hostiles”. Il a mis en exergue l'acharnement et la haine de certaines figures médiatiques qui n’ont pas hésité à colporter des accusations mensongères à l’encontre d’Ennahdha.“Des agissements qui n’ont rien à voir avec la liberté d’expression” a-t-il répliqué.



“Pour le moment, nous avons qu’une seule solution pour nous défendre”, à savoir la voie judiciaire. Et d’ajouter “nous avons longtemps supporté les conditions difficiles auxquelles fait face le pays, nous avons accepté les difficultés rencontrées pour faire réussir le processus démocratique (...) mais là, nous avons touché le fond”.

Khemiri a affirmé qu’Ennahdha a choisi “une solution démocratique” pour résister à ces campagnes d’accusations diffamatoires: la justice. “Pour déceler le vrai du faux, nous allons recours à la justice” a-t-il martelé.

De son côté, le député d’Ennahdha Naoufel Jemmali a indiqué, sur Express Fm, que son parti fait l’objet depuis quelques semaines de campagnes de diffamation et de fausses accusations, et ce sans la moindre justification.

Il a rappelé que le mouvement Ennahdha soutient toujours les journalistes et défend la liberté d’expression en Tunisie. “Il y a deux semaines nous avons publié un communiqué de presse pour soutenir les mouvements de protestations des journalistes. C’est absurde de se retourner aujourd’hui contre eux et menacer la liberté de la presse. Il y a quand même une certaine cohérence!” a-t-il rétorqué.



“Ennahdha n’a pas de problème avec les journalistes” a encore précisé Jemmali. Selon ses dires, le mouvement est conscient de l’importance de la liberté d’expression et de l’indépendance des médias. Il a, d’ailleurs noté que son parti suit de près les préoccupations des journalistes et appelle à une presse libre et indépendante en Tunisie. “Nous sommes convaincus que la garantie de la liberté d’expression est parmi les piliers qui feront de la Tunisie un pays parfaitement démocratique” a-t-il conclu.



Samedi, le parti Ennahdha a publié un communiqué dans lequel il affirme qu'il portera plainte contre les journalistes et les médias qui "dénigrent" le parti.

Face à ce communiqué, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) n’a pas tardé à répliquer. Il a publié un communiqué de presse dans lequel il réaffirme son “refus de toute forme de pression exercée sur les journalistes ou les établissements médiatiques”. Le syndicat considère les menaces contre les journalistes comme de l'intimidation et de la restriction de la liberté d'expression.

Idem pour l'ONG Reporters sans frontières (RSF) qui a fortement critiqué la décision d’Ennahdha.

“Cette décision constitue une grave menace pour la liberté de la presse, déclare RSF. À quelques semaines d’une échéance électorale, il est nécessaire de rappeler au parti Ennahdha que les journalistes jouent un rôle central pour l’avenir de la démocratie et doivent pouvoir exercer leur mission d’information en toute indépendance sans peur de poursuites judiciaires,” souligne RSF.

La Tunisie est classée 97e sur 180 pays en matière de liberté de la presse, selon le classement annuel de Reporters Sans Frontières (RSF). Malgré un processus de transition démocratique mené avec succès en Tunisie, “les journalistes tunisiens continuent de subir de multiples pressions.”

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4 bonnes raisons d'avoir un journal intime quand on est jeune

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Le journal intime est notre meilleur ami, notre confident et en d'autres termes, notre petit jardin secret, dont nous sommes les seul(e)s à avoir les clés. On a souvent tendance à l'associer à un souvenir lointain de notre enfance, jusqu'à en oublier tous les bienfaits qu'il peut nous procurer... et ceci à tout âge, mais surtout pendant notre adolescence où l'on passe par différentes émotions.

Alors, pourquoi ne pas renouer avec ce meilleur ami, et cette habitude d'écrire pour nous sentir mieux?

On vous livre 3 bonnes raisons évidentes pour vous encourager à vous réconcilier avec l'habitude d'écrire, et d'entretenir un journal intime:

1. Avoir un journal intime permet de faire le point, et se voir évoluer: Le journal est comme une sorte "d'archive" de notre vie. Ceci est une belle façon de faire le point, de se situer, de se comprendre, et surtout de prendre conscience de son évolution.



2. Avoir un journal permet d'être mieux avec soi-même: C'est un outil pour dire tout haut ce que l'on pense tout bas, de se confier, et de dire et d'évacuer tout ce qu'on a sur le cœur. Ainsi, ceci est automatiquement suivi par un bien-être, et une meilleure qualité de vie.




3. Avoir un journal permet de dire ce qu'on pense sans risque d'être jugé: Le journal est votre meilleur ami qui sera toujours là pour vous, et qui ne vous jugera jamais. Mieux encore, vous pouvez tout lui dire, comme vous le voulez, sans penser à comment formuler votre idée, ou aux règles de communication, qui sont primordiales lorsqu'on s'adresse à une personne.



4. Avoir un journal intime permet de garder des souvenirs: Mis à jour quotidiennement, le journal est un parfait outil pour se souvenir des belles choses, comme des mauvaises, se rappeler de comment on les a vécu, et notre ressenti... C'est l'occasion parfaite pour rigoler de nos aventures, se souvenir de nos meilleurs moments, et avoir des choses à raconter à nos enfants.



Ce n'est plus un secret; avoir un journal intime permet de se sentir mieux, et a plusieurs bienfaits sur nous. Maintenant, reste la question de l'entretien du journal. En effet, avoir un journal est une chose, trouver le temps nécessaire pour le mettre à jour en est une autre. Mais, parce que si on arrive à bien gérer son temps, on a toujours le temps; le journal sera une occasion pour vous d'apprendre à bien vous organiser, et à organiser votre temps... Et, voilà un autre bienfait et avantage du journal intime!

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Pourquoi l'UPL s'est retiré des élections municipales? Tarek Ftiti y répond

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“Le parti de l’Union patriotique libre (UPL) ne participera pas aux prochaines élections municipales,” a affirmé, mardi, Tarek Ftiti, député et dirigeant du parti, sur les ondes de Mosaïque Fm.

“C’est une décision douloureuse, certes, mais courageuse”, a-t-il poursuivi, en expliquant que son parti ne se voit pas prêt pour se lancer dans la course des élections municipales, prévues pour le 6 mai 2018. “Le parti souffre d’une crise de leadership", a-t-il souligné.



“Malheureusement, le parti est resté tributaire de son fondateur,” a regretté Ftiti, en soulignant l'existence d’une crise de confiance au sein du parti.

A ses yeux, le départ de Riahi a chamboulé le parti laissant un vide au niveau du commandement. “De ce fait, le prochain conseil national du parti qui se tiendra les 3 et 4 mars sera décisif,” a noté le député.

Pour Fetiti, les problèmes financiers auxquels fait face le parti n’ont rien à avoir avec la décision du retrait. Selon lui, la raison principale derrière ce choix revient à l'existence de défaillance au niveau de la direction du parti et d’une crise de confiance après la démission de son ancien patron, Slim Riahi.

Pourtant dans une conférence de presse tenue ce matin, la présidente par intérim du parti Samira Chaouchi a évoqué d’autres raisons. Elle a précisé que cette décision repose sur l’absence d’un code qui régit les collectivités outre la situation financière des municipalités et leurs maigres ressources. Chaouachi a ajouté que son parti rejette les tentatives de reproduire avec la bipolarisation, une expérience ratée qui a marqué la plupart des anciennes échéances électorales.

Le 28 décembre dernier, Slim Riahi avait annoncé sa démission de la présidence du parti sans fournir les motifs de cette décision. Une démission qui a été, par la suite refusée par le bureau politique du parti.
Chargée de prendre la relève, Samira Chaouachi a décidé, à son tour, de renoncer à la présidence du parti. Un conseil national sera organisé les 3et 4 mars prochain pour décider du sort du parti.


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La Tunisie changera bientôt l'aéroport militaire de Remada en aéroport civil

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La secrétaire d'Etat auprès du ministre du Transport, Sarra Rejeb, a annoncé, mardi, le démarrage prochain du changement de l'aéroport militaire de Remada en aéroport civil. Une décision qui a été prise après l’achèvement des études qui ont démontré que l’opération de changement ne coûtera que 22 millions de dinar, a souligné Rejeb lors d’une plénière, tenue ce mardi 13 février à l’ARP.

Par ailleurs, elle a annoncé que la compagnie aérienne Tunisair est en train de négocier avec la société Airbus pour avancer le délai de livraison de 5 avions de catégorie ( A320 neo) au plus tard en 2019 ou 2020, alors que la date prévue, selon l’accord conclu, en 2008, entre les deux sociétés est 2021."

Elle a indiqué que Tunisair œuvre, selon son programme 2008, à développer sa flotte à travers l’acquisition de 13 avions de type airbus dont 8 avions ont été livrés. Elle a affirmé que les services de la compagnie aérienne sont "insatisfaisants" mais le transporteur aérien œuvre à les améliorer.

A cet égard, le phénomène du vol des bagages dans les aéroports a baissé, la compagnie aérienne ayant enregistré un cas de vol des bagages pour 10 mille passagers.


Rejeb a souligné, d'autre part, que Tunisair est prêt économiquement à adhérer à la Convention de Montréal, ce qui lui impose d'éviter de commettre des erreurs et de développer ses capacités.

En effet, l’Assemblée des Représentant du Peuple (ARP) a adopté, aujourd'hui, le projet de loi relatif à l’adhésion de la Tunisie à la convention pour l'unification de certaines règles relatives au transport aérien international (convention de Montréal).

L’adhésion de la Tunisie à cette convention permet aux citoyens tunisiens de bénéficier de services modernes et aux exportateurs le transport de leurs marchandises, plus rapidement, à un coût moins cher et en sécurité. Depuis l’entrée en vigueur de la Convention, en 2003, près de 124 pays, ont ratifié ladite convention, dont 12 pays arabes.

Des organisations régionales de transport aérien, tels que l’Union arabe du transport aérien et l’Association internationale du transport aérien et le marché unique du transport aérien africain (SAATM) et l’Association de Transporteurs Aériens Francophones appellent les pays non-signataires de la Convention à y adhérer.

La Tunisie a adopté la convention de l'unification de certaines règles relatives au transport aérien international, le 12 octobre 1929 à Varsovie, puis la ratification du protocole modifiant la convention pour l'unification de certaines règles relatives au transport aérien international, en 1962 et 1985.

La convention pour l'unification de certaines règles relatives au transport aérien international, signée en 1999, à Montréal, fournit un système unifié et moderne concernant la responsabilité des compagnies aériennes sur les vols internationaux en cas de décès ou blessure du voyageur ou un retard dans l'arrivée des bagages, leur perte ou des dommages qui leur sont causés.

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Tour du monde des traditions insolites pour la Saint-Valentin

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Qui dit Saint-Valentin dit roses rouges, chocolats, dîner romantique et mots d’amour… Ou pas. Car figurez-vous que certains pays ont une toute autre façon de fêter cette journée.

En manque d’inspiration, fauché(e) ou en mode "célibataire-cynique" qui profite de chaque occasion pour rire (jaune) de cette journée?

Ce tour du monde des traditions insolites pour la Saint-Valentin est peut-être ce qu’il vous faut!



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À l'occasion de la Saint-Valentin, le Mufti de la République tunisienne prône l'amour

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Dans une interview accordée au journal "Akher Khabar", le Mufti de la République Othman Battikh a affirmé que fêter la Saint-Valentin n'est pas contraire aux préceptes de l'Islam tant que "ça ne transgresse pas des bonnes moeurs".

"Fêter l'amour n'est pas un péché" a-t-il affirmé indiquant que les fondamentalistes qui disent que cela est une tradition chrétienne sont dans le faux.

En le fêtant, "cela ne veut pas dire que l'on embrasse la religion chrétienne" a-t-il dit. "Tout ce qui rapproche les gens et les réunit est quelque chose de bon et requis" en Islam.

Déplorant l'intolérance face à de nombreuses occasions de prôner l'amour, le Mufti affirme que "l'amour est une des valeurs de l'islam. L'Islam c'est l'amour d'Allah, et aimer Allah c'est aimer les autres" a-t-il indiqué.

Le 14 février, le monde fête la Saint-Valentin, la fête de l'amour. Si dans plusieurs pays, des couples expriment leur amour, dans plusieurs pays musulmans, fêter la Saint-Valentin peut-être dangereux.

En effet, au Pakistan par exemple, les festivités publiques de la Saint-Valentin sont interdites suite à une décision de la Haute cour d'Islamabad de 2017. Celle-ci s'est justifiée en affirmant que celle-ci était une fête célébrant "l'immoralité, la nudité et l'indécence".

Idem, en Arabie Saoudite, en Iran, en Malaisie ou encore en Indonésie.



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Quand la cuisine tunisienne s'invite chez les Américains grâce à ce chef tunisien

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Soupe à la daurade, viande d'agneau grillée, briks à l'oeuf et au thon, tajine aux épinards et ricotta, gâteau à l'orange agrémenté d'eau de géranium, voilà quelques mets tunisiens qui ont garni le menu concocté par le chef tunisien Sami Fgaier pour le grand plaisir de ses clients américains.



Natif de Kerkennah, Sami Fgaier est installé à Madison dans l'État du Wisconsin aux États-Unis. Il a fait des études en commerce et en sciences informatiques à l'Université de "Lakeland-Madison Center" en 2000. Passionné par la cuisine depuis son plus jeune âge, Sami a consacré sa vie professionnelle à ses premiers amours, avec pour vocation la cuisine française et plus généralement méditerranéenne.

Et il excelle en la matière en remportant à trois reprise le prix "Best of Madison" du meilleur restaurateur en cuisine française et la médaille d'Or du meilleur apéritif lors de la compétition Circus of Chefs en 2012. Il était chef du restaurant français "Le Chardonnay" et superviseur du restaurant du l'Hôtel Hilton au Wisconsin avant de fonder sa maison de traiteur "Le Personal chef".

Parlant plusieurs langues, le Chef tunisien brasse large en travaillant dans de nombreux pays comme Prague, Paris, Tunis, Toronto l'Île d'Ibiza, et pour leur compte de richissimes clients.

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La Commission tunisienne des analyses financières dresse le profil des tunisiens impliqués dans des affaires de terrorisme

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Publié en Avril 2017, les chiffres du rapport national de l’année 2017 relatif au blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, fait par la Commission tunisienne des analyses financières sont ressortis aujourd'hui en marge de la séance d'audition à l'Assemblée des représentants du peuple de son président Chedly Ayari.

Ainsi, selon ce rapport, 46% des présumés terroristes tunisiens sont des ouvriers. En second lieu figurent les professions libérales avec un taux frôlant les 15%. Quant au chômeurs, ils ne représentent que 3%. Les élèves et les étudiants représentent 8% alors que les enseignants sont de 3%. Seulement 1,1% des personnes impliquées dans des affaires de terrorisme sont des “cadres de l’État”.

La CTAF précise, d’autre part, que 40% des Tunisiens arrêtés impliqués dans des affaires terroristes ont un niveau universitaire.

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D’après le site d’investigation Inkyfada, les religieux (imams, prédicateurs, enseignants coraniques…) ne représentent que 0,85% des prévenus. Par ailleurs, la part des représentants des forces armées (Intérieur et Défense) dans les actes et organisations terroristes s’élève à 1,2%, que ce soit dans la planification, la facilitation ou l’exécution. Ce qui réfute l’hypothèse que les forces armées ont été infiltrées par des terroristes.

Le rapport de la CTAF a également mis la lumière sur la répartition des présumés terroristes selon les régions. En effet, c’est la région du Grand Tunis qui abrite le plus de "terroristes" en Tunisie (32%). Cela pourrait être dû à la concentration des dirigeants et des chefs salafistes dans la capitale, estime le rapport. En deuxième position arrive le gouvernorat de Sidi Bouzid avec 14% des accusés. Un chiffre élevé expliqué par le fait que des mouvements salafistes et jihadistes existaient dans la région dans la décennie précédant la révolution et leur participation à des opérations violentes, particulièrement l’opération de Slimane (décembre 2006).

Les données dévoilées par la CTAF ont été élaborées en se référant aux dossiers et documents judiciaires disponibles auprès des tribunaux de 2011 à fin 2015. L’équipe de recherche a consulté 384 dossiers où figurent quelque 2224 accusés de terrorisme. Environ 1000 cas de terroristes présumés ont été analysés et compilés.

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Plus de 55 acteurs nationaux et internationaux adoptent une série de recommandations pour lutter contre la corruption en Tunisie

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Samedi, 55 acteurs clés ont été invité par l'initiative Afkar, sur le thème "La corruption et l’économie tunisienne: Stratégies pour un changement durable"; et ce dans le but d'établir des recommandations afin de sortir de cette spirale négative.

Dirigés par Chafik Sarsar, professeur à l'Université de Tunis et modérés par Ismaïl Ben Sassi, fondateur et PDG de ilboursa.com, les débats ont vu la participation du gouvernement tunisien, de la société civile, du secteur privé, des organisations internationales, des associations professionnelles, des institutions éducatives et des représentants diplomatiques.

Y ont pris notamment part l'enseignante-chercheuse Asma Bouraoui Khouja, le Vice-président d’études de la Carnegie Endowment for International Peace Marwan Muasher, le Fondateur et directeur général de SIGMA Conseil Hassen Zargouni, la Directrice Général de l'Instance nationale de lutte contre la corruption Nadia Saadi, ou encore l'ancien ministre de l’Economie et des Finances Hakim Ben Hammouda.

Les parties prenantes représentaient plus de 30 organisations dont l'Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), le Carnegie Endowment for International Peace, Mourakiboun, les Fondations Open Society, Nidaa Tounes, Ennahda, Afek Tounes, le Courant démocratique, le Bloc démocratique, l'Autorité Douanière, la Cour des Comptes tunisienne, Al Bawsala, Sigma Conseil, le Programme des Nations Unies pour le Développement, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement, l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles, l’Institut Républicain International, la Fondation Drosos, Barr al Aman, l’Université de Harvard, le Projet sur la Démocratie au Moyen-Orient, le Collectif de Réflexion et d'Action Citoyenne, le Réseau National de Lutte contre la Corruption, l'Union Européenne, Heinrich Böll Stiftung, le Fond de Recherche Tunisien-Américain, ilboursa.com, le Réseau National Anti-Corruption, l'Association de la Citoyenneté Active de Tozeur, l'Ordre des Architectes, la Faculté des Sciences Juridiques de Tunis, et les Contentieux de l'Etat.


Faisant un état des lieux de la corruption en Tunisie, les intervenants ont affirmé que la corruption est une menace pour la transition démocratique de la Tunisie et une force de déstabilisation pour l'économie et la sécurité nationale soulignant sa prévalence en 2018 notant des changements dans la nature, la forme et la pratique de la corruption depuis 2011.



Cette pratique a de nombreux impacts économiques tels que la distorsion du marché, le frein aux investissements (notamment
étrangers), la création d'un climat des affaires hostile, les économies parallèles, la contrebande et le placement de la Tunisie sur les listes noires internationales pour les paradis fiscaux et le blanchiment d’argent; qui en est une conséquence directe.

Parmi les problèmes soulevés par les intervenant, l'on retrouve également l'écart entre la législation et les mesures publiques pour lutter contre la corruption mais également l’inefficacité de leur mise en œuvre dans la prévention ou la répression des actes de corruption.

Plusieurs intervenants ont également souligné le manque de volonté politique pour lutter efficacement contre la corruption donnant la perception à l’opinion publique que la corruption a augmenté entamant ainsi leur confiance.

Après plusieurs heures de débats, les participants sont sortis avec huit recommandations pour mieux traiter la corruption et la réduire en Tunisie:

  • Finaliser la mise en place des principales institutions de l'État invoquées dans la Constitution tunisienne de 2014, telle que la Cour constitutionnelle ou d'autres organes


Pour les participants, la première recommandation concerne la primauté du droit et le rôle indispensable qu’il doit jouer pour contrer et prévenir les cas de corruption. Ainsi, pour eux, terminer la mise en place d'institutions clés destinées à soutenir l'État de droit, comme la Cour Constitutionnelle est primordial.

De plus, ils ont également souligné l'importance et la nécessité d'appliquer les lois existantes et les mécanismes de lutte contre la corruption déjà prévus.

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  • Renforcer les systèmes de gestion électroniques et rendre les informations sur les procédures administratives plus facilement accessibles aux citoyens


Les participants réunis par AFKAR ont proposé l'élaboration et la mise en œuvre de mesures anti-corruption supplémentaires, en plus de celles déjà existantes. Parmi ces mesures, la mise en place d'un système d'information intégré pourraient réduire les risques d’intervention humaine et de falsification mais aussi accélérer les procédures administratives elles-mêmes sources de corruption.

Enfin, les participants ont suggéré de renforcer et de dématérialiser les mesures non procédurales.

  • Développer un plan d'urgence pour s'attaquer aux secteurs les plus corrompus


En plus d'une stratégie globale de lutte contre la corruption, les participants ont proposé une réponse rapide pour contrer les cas de
corruption les plus importants et renforcer la confiance de l’opinion publique dans les efforts de lutte contre la corruption. Cette confiance contribuerait à son tour à renforcer les politiques anti-corruption à plus long terme. En outre, ces efforts ciblés pourraient mettre en évidence la nécessité et l’urgence de la mise en œuvre de la législation anticorruption.

  • Augmenter les ressources humaines et financières pour le suivi des institutions anti-corruption


Les institutions chargées de lutter contre la corruption et de la contrôler ne peuvent être pleinement efficaces sans un renforcement de leurs ressources humaines et financières. C'est en partant de ce postulat que les participants ont proposé d'augmenter les ressources et moyens alloués aux organes publics de lutte contre la corruption.

Outre l'augmentation des ressources, plusieurs participants ont souligné l'importance de financer les efforts de lutte contre la
corruption à l'échelle nationale, en se référant au Chapitre VII de la Constitution tunisienne, qui porte sur les autorités locales. En effet, la décentralisation peut constituer de nouveaux défis aux efforts de lutte nationale contre la corruption.

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Dans le même ordre d'idées, plusieurs participants ont soulevé la question de la volonté politique, associée au fait que ceux qui sont placés en première ligne pour lutter contre la corruption, comme les agents des douanes, manquent souvent de volonté pour le faire. Sur ce sujet, les participants ont discuté des stratégies à adopter pour opérer des changements au sein de ces institutions, y compris la modification des structures d'incitation (telles que l'évolution des échelles salariales au sein des douanes et autres organismes de réglementation) et l'examen des politiques de conflit d'intérêts.

  • Réduire les transactions en espèces


Les participants ont recommandé l'adoption de mesures visant à réduire les transactions en espèces, qui sont plus difficiles à
suivre et à contrôler. La réduction des transactions en espèces réduira ainsi l'économie parallèle et le commerce informel.

  • Examiner les monopoles contrôlés par l’État


L'examen des monopoles contrôlés par l'État a également été recommandé par les participants; en particulier ceux qui régissent les produits non fabriqués en Tunisie. D’autant plus que ces monopoles encouragent la contrebande et favorisent les pratiques de corruption.

Certains participants ont suggéré que certains monopoles contrôlés par l'État devraient être démantelés et, à leur place, que certaines importations soient autorisées avec les impositions douanières nécessaires.

  • Démanteler la culture du népotisme, du copinage et de l'impunité


Au cours de la conversation, les participants sont revenus à la culture dominante du népotisme, du copinage et de l'impunité. Les participants ont convenu qu'il devrait y avoir une politique durable pour démanteler ces pratiques et la culture inhérente qui les favorisent.

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  • Exercer les vérifications nécessaires dans la sélection des fonctionnaires chargés de lutter contre la corruption, y compris en s'assurant qu'ils répondent à des exigences et à des qualifications spécifiques


Enfin, les participants ont discuté des responsables de la lutte contre la corruption au sein des instances publiques. Au cours de la
conversation, un certain nombre de participants ont soutenu que ces fonctionnaires devraient être choisis avec soin, impliquant un examen complet des qualifications de la personne pour le poste, et incluant l’exclusion de l’existence de conflit d'intérêts. Par exemple, plusieurs participants ont suggéré que toute personne qui ne répond pas aux exigences du poste devrait être exclue afin d'assurer l'efficacité des institutions et d'empêcher une remise en cause de l'intégrité des institutions et de l’efficacité de leur fonctionnement. De plus, il devrait y avoir des termes de référence clairs pour déterminer les qualifications requises pour ces postes particuliers et pour s'assurer que les personnes qualifiées sont effectivement considérées et choisies.

Afkar est une initiative qui rassemble les principaux acteurs concernés par une thématique, le temps d’une journée, et en table ronde, dans le but d’avoir un dialogue qui débouchera sur des résultats concrets. En 2018, Afkar lance une série de six éditions dans le but d’aborder les différentes angles spécifiques ainsi que les défis économiques de la Tunisie.

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Réforme du Bac français: Quelles sont ces nouvelles options qui remplacent les filières L, S et ES?

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Les séries, c'est fini. Ce mercredi 14 février, le ministre de l'Éducation nationale français a dévoilé les grandes lignes de la réforme du baccalauréat, qui entrera en vigueur en 2021. Comme ceci avait été annoncé, ce chantier passe par la suppression des traditionnelles filières L, S et ES.

"Nous voulons ainsi offrir plus de choix aux élèves, éviter les hiérarchies artificielles entre les séries", a déclaré le monsieur éducation du gouvernement Philippe.

Dans le détail, les lycéens suivront un tronc commun, qui comprendra le français, la philosophie, l'histoire-géographie, l'enseignement moral et civique, deux langues vivantes et le sport, un nouveau cours "d'humanités scientifiques et numériques".

Ils devront ensuite choisir trois "spécialités" en première, lesquelles seront ramenées à deux en classe de terminale, qui devrait être rebaptisée "classe de maturité".

Au menu: mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, histoire-géographie et géopolitique, sciences économiques et sociales, humanité-littérature-philosophie, langues et littérature étrangère, écologie-agronomie-et-territoires, arts, sciences de l'ingénieur, numérique et sciences informatiques.




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Le gouverneur de la Banque centrale affirme qu'il ne ne restera à son poste pas même si les députés votent pour son maintien

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En marge de son audition par la commission des Finances de l'Assemblée des représentants du peuple, en sa qualité de président de la Commission tunisienne des analyses financières, le gouverneur de la Banque centrale Chedly Ayari a affirmé qu'il ne resterait pas à la tête de l'institution "même si les députés votent pour mon maintien" a-t-il assuré.

"J'ai toujours dit que je tire ma légitimité de l'Assemblée des représentants du peuple (...) et même si la décision de l'Assemblée m'est favorable, moi je ne resterai pas!" a-t-il indiqué avant d'ajouter: "Je considère que ma mission est terminée. C'est fini!".

S'il ne reproche rien aux députés, Chedly Ayari reproche la manière dont il a été traité à quelques mois de la fin de son mandat qui se terminera en juillet. Il reproche également "l'insulte" qui lui a été faite en étant traité ainsi: "J'ai travaillé pendant 5 ans et demi à ce poste et je n'ai jamais pris un jour de congé".

"Je suis amer par rapport à ce qui s'est passé, tout comme ceux qui travaillent à la Banque centrale. Ils ont travaillé très dur" a-t-il affirmé.

Revenant sur l'affaire les deux agents de la Banque centrale arrêtés pour corruption, Chedly Ayari déplore la campagne de dénigrement contre l'institution: "C'est nous qui avons saisi la justice" dit-il et non la justice qui s'est saisie de l'affaire comme "l'ont affirmé certains qui parlent de milliards volés ou de piratage du système informatique de la Banque. Certains médias en ont fait un film" a-t-il reproché.

Selon lui, tout les reproches qui ont touchés la Banque centrale ces derniers temps sont "mesquins, petits, vils, qui n'ont pas de sens": "J'ai du dégoût maintenant" a-t-il ajouté.

Concernant le classement de la Tunisie sur la liste noire des pays exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme de l'Union Européenne, Chedly Ayari y voit trois raisons:"On a reçu de nombreux organismes comme le GAFI qui sont bien plus dur à convaincre que l'U.E." a précisé le gouverneur de la Banque Centrale avant d'ajouter: "Mais que vient faire l'Union Européenne dans tout ça? Leurs experts auraient dû venir ici en Tunisie faire leur rapport or ils ne sont jamais venus" a-t-il affirmé comme première raison à ce classement.

La deuxième raison serait quant à lui politique: "Je n'exclus pas une décision politique parce que ceux qui se sont réunis pour prendre cette décision ce n'est pas seulement la France, l'Italie ou l'Espagne, des pays amis; il y a aussi les pays d'Europe de l'est et du centre qui nous connaissent pas" a argué Ayari avant de reprendre: "Il n'y a pas eu de lobby suffisant (...) On n'est pas allé vers l'Europe profonde"

Enfin, "il y a eu beaucoup d'exagération par rapport à ça! L'ambassadeur de Belgique en Tunisie lui même n'a pas compris pourquoi cela a fait autant de bruit".

La Tunisie et deux autres pays en l’occurrence le Sri Lanka et Trinité-et-Tobago ont été ajoutés au début du mois de février sur la liste noire des États susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, selon un communiqué publié, mercredi, sur le site du Parlement Européen.

"Une décision injuste, hâtive et unilatérale", a estimé la Tunisie dans un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères.

Tout en réaffirmant son attachement au "caractère stratégique" de ses relations avec l’Union Européenne et son engagement à poursuivre le processus des réformes fondamentales, la Tunisie a formulé l’espoir de voir son nom retiré aussitôt de cette liste, à la lumière des efforts assidus déployés par le gouvernement tunisien pour tenir ses engagements nationaux et internationaux et envers le Groupe d’action financière.

Dans la foulée de cette décision, le chef du gouvernement Youssef Chahed a proposé au président de la République Béji Caid Essebsi le limogeage du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie Chedly Ayari et son remplacement par Marouane El Abassi, ce qui a été accepté par le président qui a transmis la proposition à l'Assemblée des représentants du peuple qui se réunit jeudi en plénière pour voter sur cette proposition.

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La Commission tunisienne des analyses financières a prévenu le gouvernement d'éventuels classements négatifs pour la Tunisie

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Le Président de la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF), Chedli Ayari a déclaré que 50 ou 60 correspondances ont été envoyées par la CTAF au gouvernement pour l’avertir d’éventuels classements de la Tunisie dans plusieurs domaines, dont les classements de commissions financières internationales alors que les membres de la commission soulignent que "la Tunisie dispose de plusieurs législations relatives au blanchiment d'argent mais leur application laisse à désirer".

Ayari a reconnu, au cours d'une séance d’audition, organisée, mercredi, par la Commission des finances, de la planification et du développement à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) que la Tunisie avait des craintes concernant la réunion du GAFI en Argentine (Novembre 2017) et que la Commission a obtenu l’engagement du gouvernement d'engager les actions nécessaires. Et d’ajouter qu’une réunion avec le Chef du gouvernement a permis la répartition des mesures demandées aux ministres concernés afin de commencer à travailler sur ces engagements.

Le Parlement européen a classé la Tunisie, le 7 Février 2018, sur la liste des pays susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme avec 357 voix en faveur de la motion de rejet de la nouvelle liste, 283 voix contre et 26 abstentions.

Ayari a déclaré que le classement de la Tunisie par le Parlement européen n'était pas attendue, d'autant plus que la question avait été confiée à des organisations internationales et n’a pas de lien avec l’Union Européenne (UE). Il a avancé que l'UE n’a pas tenu compte de l'évaluation du GAFI (Groupe d’action financière), qui a placé la Tunisie dans la catégorie, dite, des "pays sous surveillance", qui désigne les pays qui sont en train d’améliorer leur dispositif et ont des engagements fermes, dans ce sens.

Il a mis l’accent sur des correspondances des parlementaires européens qui dénonçant "cette intervention violente et arbitraire de leurs collègues dans l'évaluation de la Tunisie en considérant que le classement de la Tunisie n'était pas programmé, ajoutant que les responsables internationaux n'ont pas soulevé cette question et ont été surpris par ce classement, parmi lesquels Patrice Bergamini, Ambassadeur de l'Union Européenne (UE) en Tunisie qui avait déclaré que ce classement n'est pas une sanction de la Tunisie".

a fait savoir que la sortie de la Tunisie sur le marché financier international au mois de mars ou avril 2018, sera plus difficile, ajoutant que le classement de la Tunisie sur la liste noire n’aura pas d’impact important.

"Si la Tunisie n’arrivera pas à mobiliser des fonds sur le marché financier, cela sera le résultat de mauvaises politiques économiques", a-t-il encore dit.

Ayari a souligné que le gouvernement tunisien s’est engagé à faire sortir le pays de cette liste noire et à trouver la solution à cette question.

Les experts de la CTAF ont affirmé que la Tunisie a respecté 26 critères sur un total de 40 exigés par le Groupe d'action financière "GAFI" au cours de la dernière évaluation du pays.

Ils ont ajouté que la Tunisie a été classée dans des rangs plus avancés que les pays européens et arabes, mais le système législatif du pays manque d'efficacité.

L’expert de la CTAF, Chakib Adib a souligné que la Tunisie n’a pas réellement appliqué ces conditions, alors que les institutions d'évaluation les considèrent importantes dans la classification des pays.

Le Secrétaire général de la CTAF, Lotfi Hachicha a indiqué que le GAFI a salué les progrès législatifs de la Tunisie: "Nous travaillons dans un système (lois, la législation), considéré comme la responsabilité de toutes les parties intervenantes (le pôle judiciaire et financier, les structures de contrôle et les professions non financières)".

Hachicha a mis l’accent sur la nécessité de consolider les ressources de la commission tunisienne des analyses financières, soulignant que la commission a récemment, annoncé, l'organisation d'un concours pour recruter des spécialistes.

En marge de son audition par la commission des Finances de l'Assemblée des représentants du peuple, en sa qualité de président de la Commission tunisienne des analyses financières, le gouverneur de la Banque centrale Chedly Ayari a affirmé qu'il ne resterait pas à la tête de l'institution "même si les députés votent pour mon maintien" a-t-il assuré.

"J'ai toujours dit que je tire ma légitimité de l'Assemblée des représentants du peuple (...) et même si la décision de l'Assemblée m'est favorable, moi je ne resterai pas!" a-t-il indiqué avant d'ajouter: "Je considère que ma mission est terminée. C'est fini!".

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) tiendra une séance plénière, jeudi, pour approuver la décision de limogeage du Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Chedly Ayari et une autre séance sera tenue, jeudi après- midi, pour adopter la nomination du nouveau gouverneur de la BCT proposé par le chef du gouvernement et approuvé par le président de la République, à savoir, Marouane Abassi.

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