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Pour leur portrait officiel, Barack et Michelle Obama ont choisi des artistes qui vont sérieusement dépoussiérer le genre

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La cérémonie, qui intervient traditionnellement un an après le départ de la Maison-Blanche, ne crée d'habitude pas spécialement l'événement. Cette année, elle attise cependant les curiosités.

Ce lundi 12 février, la National Portrait Gallery va dévoiler les portraits officiels de Barack et Michelle Obama, et certains ont hâte de découvrir ces deux peintures qui ne devraient pas manquer de trancher avec le style qui recouvre principalement les murs de ce musée de Washington.

Pour les représenter dans cette prestigieuse galerie du Smithsonian Institut qui abrite les sobres et très classiques portraits de tous les dirigeants américains, l'ancien président démocrate et son épouse ont effet choisi des artistes montants à la fois afro-américain et adeptes de l'art contemporain.


Kehinde Wiley


Les présidents américains précédents ont en règle générale opté pour être représentés de façon relativement austère sur leur portrait officiel: un style réaliste pour montrer un homme en costume sans couleurs trop vives. Seuls JFK et Bill Clinton ont osé apporter une vraie touche de modernité à ces peintures.

Une volonté de dépoussiérer le genre dans laquelle s'inscrit clairement Barack Obama avec Kehinde Wiley, peintre noir et ouvertement gay de 40 ans qui s'est fait un nom grâce à ses tableaux représentant des personnages afro-américains dans des poses héroïques, réinterprétant souvent par la même occasion des œuvres connues.

Chad Nurse as General John Burgoyne, 2017 Oil on canvas 72 x 60 in

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Kehinde Wiley tend ainsi à remédier à l'absence de visages non blancs dans les chefs d'œuvres. "La plupart des œuvres que l'on voit dans les musées du monde entier sont peuplées de personnes qui ne me ressemblent pas. En grandissant, j'ai adulé et étudié ces grands tableaux européens mais j'avais aussi envie d'y trouver quelque chose qui m'en rapproche", confiait-il en 2016.



Amy Sherald


Michelle Obama, elle, souhaite faire souffler un vent de modernité et de diversité dans le musée en faisant appel à Amy Sherald. L'artiste de 44 ans installée à Baltimore, à la notoriété grandissante, ne travaille que des sujets afro-américain.

Elle s'est fait remarquer pour ses portraits de plain-pied, grandeur nature, où la peau de ses sujets est peinte avec différentes teintes de gris ce qui a pour effet de rendre vêtements, accessoires et décors particulièrement vibrants.





Sherald a elle aussi étudié l'histoire de l'art européen et a été amenée à la même conclusion que Kehinde Wiley: "il y a trop peu d'entre nous" sur ces œuvres, expliquait-elle en 2017 au New York Times, qui lui consacrait un article quand il a été annoncé qu'elle ferait le portrait de Michelle Obama.

La peintre, qui n'avait jamais rencontré la première dame, a évidemment été honorée d'avoir été choisie. Michelle Obama "est un modèle dans lequel de nombreuses femmes peuvent se voir, quels que soient leur poids, leur taille, leur couleur. On voit le meilleur de nous-même en elle", décryptait l'artiste.

New work @ Monique Meloche LES March 3 -5, 2017 #armoryweek 2 Rivington St. New York, New York

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Vingt fonctionnaires de l'ISIE entament une grève de la faim

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Vingt fonctionnaires de l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) ont entamé dimanche, une grève de la faim au siège de l'instance, à Tunis, pour protester contre " l'indifférence" dont fait preuve l'administration vis-à-vis de leurs droits légitimes", d'après le secrétaire général du syndicat de base, Zouhair Kratli.



Le mouvement de protestation intervient suite à l'absence d'accord, concernant la titularisation des agents et la non annulation du licenciement de trois d'entre eux, a précisé à l'agence TAP, Kratli, affirmant que les agents comptent poursuivre leur mouvement pour revendiquer leurs droits et notamment, l'activation de l'article 123, du statut de l'instance qui prévoit l'intégration de tous les agents en service lors de la promulgation de ce statut.

“Ce texte a été publié au mois d'août 2016, et depuis cette date, nous n'avons pas cessé de revendiquer la titularisation, en portant le brassard rouge et organisant une grève d'un seul jour, mais suite au licenciement de trois agents, nous avons entamé un sit-in ouvert, lequel a été suspendu dans l'espoir de parvenir à un accord entre le conseil de l'instance et le syndicat. Le problème n'ayant pas été résolu, le sit-in a repris le 7 février courant," explique-t-il.

“Nous appelons à tenir une réunion entre les représentants de l'UGTT et l'instance à même d'aboutir à un accord et à le mettre en application”, a-t-il indiqué en estimant que la poursuite du sit-in et de la grève de la faim, entraîne la fermeture de l'administration centrale de l'ISIE, ce qui est de nature à entraver le processus électoral, alors que la réception des candidatures aux élections municipales devrait commencer le jeudi 15 février 2017.



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Il y a eu moins de grèves en Tunisie en 2017

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Les grèves des employés dans les secteur privé et les entreprises publiques à caractère commercial ont connu en 2017, une baisse de 4%, par rapport à 2016 et de 19% par rapport à 2015.

Selon des données fournies par le ministère des affaires sociales, le nombre global de ces grèves s’élève à 247, dont 205 dans le secteur privé et 42 dans le secteur public. Cette baisse a concerné le nombre des entreprises concernées de 6%, par rapport à 2016 et de 47%, par rapport à la même période de 2015.

Le taux d’employés ayant participé aux grèves, en 2017, a également baissé par rapport à l'année précédente, de 51 à 46%.

Les services de l’inspection du travail et de la conciliation ont enregistré, en 2017, un nombre de 205 grèves dans le secteur privé, soit 83% du nombre global des grèves enregistrées dans les secteurs public et privé.

Pour ce qui est des entreprises privées, le nombre des grèves a enregistré, en 2017, un taux de réduction de 9% par rapport à 2016 et de 19% par rapport à 2015. Le nombre des entreprises concernées a aussi connu une baisse d’un taux de 7% par rapport à 2016 et de 48% par rapport à 2015.

Pour ce qui est des grèves légales, leur nombre s’élève à 109, en 2017, sur un total de 205 dans le secteur privé, soit 53%.

Concernant les causes des grèves observées, en 2017, dans ce secteur, elles sont la revendication des augmentations salariales (56,5%), suivies de l’amélioration des conditions de travail (28%), des relations professionnelles (5%c), et enfin de la solidarité avec les employés (6%).


La plupart des grèves ont été observées dans le secteur du textile, de l’habillement, de cuir et des chaussures, avec 45 grèves, suivi du secteur des services et de la sous-traitance et du secteur des matériaux de construction et ensuite du secteur des industries mécaniques et métalliques .

L’amélioration des conditions de travail a représenté, en 2017, la principale revendication des grèves dans le secteur public (49%), suivie de l’augmentation salariale (43%), l’amélioration des relations professionnelles au sein de l’entreprise (7%) et enfin la solidarité avec les employés (1%).

Le secteur des services a enregistré le taux le plus élevé des grèves observées dans les entreprises publiques à caractère commercial et industriel (64%) , suivi des secteurs des mines et du transport (12%), le secteur de l’agriculture (5%), puis les autres secteurs (2%).

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Moscou: Crash d'un avion de ligne russe avec 71 personnes à bord

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Un avion de ligne russe avec 71 personnes à bord s'est écrasé près de Moscou dimanche peu après avoir décollé de l'aéroport Domodedovo de la capitale russe.

L'appareil Antonov An-148 de la compagnie Saratov Airlines avait décollé en direction d'Orsk, une ville de l'Oural. Il s'est écrasé dans le district Ramenski de la région de Moscou. Selon les agences russes, 65 passagers et 6 membres d'équipage se trouvaient à bord.

Les autorités russes n'ont pas évoqué pour le moment l'hypothèse d'un acte terroriste.


Selon les agences, des témoins ont vu l'appareil en flammes tomber près du village d'Argounovo, au sud-est de Moscou. Les 71 passagers et membres d'équipage "n'ont eu aucune chance" de survivre, a déclaré à l'agence de presse Interfax une source au sein du ministère des Situation d'urgence.

La carlingue de l'appareil "est disséminée sur environ un kilomètre", a précisé à Interfax un responsable du ministère russe des Situations d'urgence.

"Plus de 150 personnes et environ 20 véhicules de secours se sont rendus sur le lieu du crash", a précisé dans un communiqué le ministère des Situations d'urgence.

Alors que la neige est encore tombée dimanche sur Moscou et sa région, les médias russes rapportaient que les véhicules de secours n'étaient pas en mesure d'accéder au lieu du crash, forçant les secouristes à poursuivre à pied.

Les images diffusées par les télévisions russes montrent des débris de l'appareil, aux couleurs oranges de Saratov Airlines, disséminées dans des champs enneigées. "A l'heure actuelle, les sauveteurs ont réussi à arriver sur le lieu du crash. Il y a beaucoup de corps et de fragments de corps", a déclaré une source à l'agence Interfax.

Le ministre russe des Transports, Maxime Sokolov, est également sur place, ont annoncé les médias russes, ajoutant qu'une enquête avait été ouverte et que plusieurs causes pour le crash étaient envisagées.

Un centre de crise a été ouvert à l'aéroport Domodedovo, le second plus grand aéroport de la capitale russe en terme de passagers.

L'appareil a disparu des radars deux minutes après le décollage, a indiqué une source au sein de l'aéroport Domodedovo aux agences de presse russe.

Avion biréacteur du constructeur ukrainien Antonov, l'An-148 a réalisé son premier vol en 2004. Ce court-courrier peut transporter jusqu'à 80 passagers sur une distance de 3600 kilomètres.

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Jeux olympiques d'hiver 2018: ces deux photos d'un médaillé ont été prises à moins d'un an d'intervalle

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Si la jeunesse du champion de snowboard slopestyle, Redmond Gerard, 17 ans, est particulièrement remarquable. Une autre caractéristique de son voisin de droite de podium force aussi l'admiration.

Il y a moins d'un an le snowboarder Mark McMorris a subi une très lourde chute dont il a eu du mal à se remettre. mais à force de patience et d'une rééducation rigoureuse, le voilà qui remporte le bronze à nouveau, dimanche 11 février, comme à Sotchi et comme si de rien n'était.

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Des dattes et de l'huile d'olive offerts à des députés européens: Le ministère des Affaires étrangères dément

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Le ministère des Affaires étrangères a catégoriquement démenti samedi la distribution par la Tunisie de cadeaux aux eurodéputés dans l’intention de bénéficier de leur appui et de les inciter à voter contre la décision de la Commission de l’Union Européenne (UE) d’ajouter la Tunisie sur la liste des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme.

Dans un article publié le 8 février 2018 et actualisé le 10 du même mois, le journal français "Le Monde" a estimé que « Les arguments déployés (par la Tunisie pour ne pas l’inclure sur cette liste noire) – nécessité d’épargner une "démocratie naissante", petits cadeaux (dattes et huile d’olive) envoyés à des élus – n’ont pas suffi à renverser la vapeur ».

"Ces allégations sont dépourvues de tout fondement", a assuré à l’agence TAP une source auprès du ministère des Affaires étrangères.

"Le ministère des Affaires étrangères est fort étonné de voir le journal 'Le Monde', tenter de déprécier les efforts soutenus déployés par la Tunisie et pis encore de remettre en cause l’intégrité des eurodéputés qui ont voté, le 7 février 2018, en faveur de la motion rejetant l’inclusion de la Tunisie dans la liste des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme", a-t-il indiqué.

"Il s’agit là du même journal qui a longtemps prétendu avoir pour crédo la crédibilité et le professionnalisme et détenir la vérité absolue", a-t-il ajouté.

Selon la même source diplomatique, "le ministère des Affaires étrangères est aussi surpris de voir certaines parties tunisiennes instrumentaliser cette information erronée en l’attribuant au ministère des Affaires étrangères sans pour autant vérifier sa véracité".

"Ces pratiques soulèvent plusieurs interrogations sur les desseins et les motifs réels de la diffusion de telles informations qui nuisent à l’image de la Tunisie en cette conjoncture qui requiert la conjugaison des efforts de tous", a-t-elle encore souligné.

"Le vote de 357 eurodéputés en faveur de cette motion est motivé par une profonde conviction que la Tunisie a besoin d’un appui européen à la hauteur des avancées qu’elle a réalisées en matière de transition et de son expérience démocratique inédite", a-t-elle ajouté.

Ce vote, a-t-elle encore expliqué, intervient aussi en réponse aux efforts politiques et diplomatiques déployés par la Tunisie pour convaincre les différentes sphères de la décision européenne quant à la nécessité de retirer la Tunisie de cette liste noire.

Les 357 eurodéputés qui voté en faveur de la Tunisie avaient estimé qu’en l’absence d’un système d’évaluation financière européen, l’adoption « automatique » par la Commission européenne du rapport du Groupe d’action financière pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord en (GAFI/MENA) semble être une décision abusive pour la Tunisie, dans la mesure où elle n’a pas pris en considération son processus transitoire et ses engagements à améliorer avant fin 2018 son système financier pour lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

Depuis l’adoption, le 13 décembre 2017, par la Commission européenne de la motion relative aux pays tiers à haut risque de blanchiment d’argent et de financier du terrorisme, le ministère des Affaires étrangères avait entrepris des actions diplomatiques à plusieurs échelles pour mener au rejet de cette motion.

Dans ce contexte, le ministre des Affaires étrangères avait eu une série d’entretiens avec les ambassadeurs et les représentants de tous les pays membres de l’Union européenne accrédités à Tunis.

Cinq visites gouvernementales ont été également effectuées à Bruxelles et Strasbourg.

Au cours de ces rencontres, la partie tunisienne a exprimé sa profonde inquiétude face aux retombées négatives de cette classification sur l’économie nationale ainsi que sur l’avenir des relations tuniso-européennes.

La Tunisie avait déploré, le 7 février 2018 la décision de la Commission de l’Union Européenne de l’ajouter sur la liste des pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme.

"Cette décision est injuste, hâtive et unilatérale", a estimé la Tunisie dans un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères.

La démarche entreprise par la Commission européenne pour la prise de cette décision était « injuste et précipitée », a regretté la Tunisie.

La Tunisie et deux autres pays en l’occurrence le Sri Lanka et Trinité-et-Tobago ont été ajoutés sur la liste noire des Etats susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, selon un communiqué publié, le 7 février 2018, sur le site du Parlement Européen.

Malgré une vive opposition, la Tunisie a été ajoutée à cette liste noire. Le vote a reflété la division du Parlement européen sur cette question avec 357 voix en faveur de la motion de rejet de la nouvelle liste, à 283 voix contre, et 26 abstentions, d’après le même communiqué.

Les députés qui ont déposé la motion ont concentré leur opposition sur l'inclusion de la Tunisie. Ils avaient estimé que l'ajout de la Tunisie n'est pas mérité dans la mesure où elle représente une démocratie naissante qui a besoin de soutien.

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Macron va consulter des intellectuels dont l'islamologue tunisien Youssef Seddik pour poser les jalons d'une nouvelle organisation de l'Islam de France

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RELIGION - Le président de la République française Emmanuel Macron veut "poser les jalons de toute l'organisation de l'Islam de France" au "premier semestre 2018", assurant dans un entretien avec le Journal du Dimanche qu'il va "continuer à consulter beaucoup".

"Ma méthode pour progresser sur ce sujet, c'est d'avancer touche par touche", a déclaré le chef de l'État à l'hebdomadaire. "Je ne dévoilerai une proposition que quand le travail sera abouti", a-t-il ajouté.

Des intellectuels et des universitaires consultés

"Je vois des intellectuels et des universitaires, comme Gilles Kepel, des représentants de toutes religions car je considère que nous devons nous inspirer fortement de notre histoire, de l'histoire des catholiques et de celle des protestants", a détaillé Emmanuel Macron, citant le philosophe, anthropologue et islamologue tunisien "Youssef Seddik, comme d'autres intellectuels et toutes sortes d'acteurs, tels que l'Institut Montaigne, qui ont pris des initiatives sur cette question".

"Mais c'est durant ce premier semestre 2018 que je souhaite poser les jalons de toute l'organisation de l'Islam de France", prévient-il.

Youssef Seddik a récemment déclenché en Tunisie une levée de boucliers après avoir déclaré que le Coran est "une oeuvre politique et humaine qui a été choisie par Othmân ibn Affân", en analysant les l'histoire de la codification du Coran et de la sacralisation de la sunna du prophète.

Accusé de mécréance par plusieurs imams, il a été soutenu par la société civile mais également par le président de la République Béji Caid Essebsi.


"Retrouver ce qui est le cœur de la laïcité"

Le président ajoute que son objectif est de "retrouver ce qui est le cœur de la laïcité, la possibilité de pouvoir croire comme de ne pas croire, afin de préserver la cohésion nationale et la possibilité d'avoir des consciences libres".

Il estime qu'il y a un risque à "brandir des objets connotés" ou à "faire des raccourcis en plongeant tout le monde dans un même sac". "Il y a une question qui est celle de l'organisation. Mais il y a une autre question, qui est celle du rapport entre l'Islam et la République", relève Emmanuel Macron.

Le chef de l'État avait annoncé début janvier son intention de mener "un travail sur la structuration de l'Islam en France", afin qu'il ne tombe pas dans la "crise" qu'il vit au plan international, en présentant ses vœux aux autorités religieuses.

Les Français plus tolérants avec l'Islam

Pour accompagner cet entretien, Le JDD publie également un sondage Ifop interrogeant les Français sur leur vision de l'Islam en France. 43% des Français considèrent que l'Islam est incompatible avec les valeurs de la société française, un chiffre en net recul comparé à 2016. La tendance s'est inversée en deux ans.

Lors d'une étude sur le même sujet réalisée par le même institut en septembre 2016, ils étaient 56% de la population à juger l'Islam incompatible avec les valeurs de la société française, contre 44% opposés à cette opinion. En 2018, ils ne sont plus que 43% à considérer que cette religion ne correspond pas aux valeurs de la France, et 56% à penser le contraire (1% ne se prononce pas).

Cette opposition entre Islam et société française est majoritaire chez les sympathisants des Républicains (63%) et du FN (62%). 41% des sympathisants de la République en marche et de La France insoumise (39%) partagent cette opinion, alors qu'ils ne sont que 27% parmi ceux qui se déclarent proches du Parti socialiste.

Cet article a été adapté d'un article publié par le HuffPost France

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Le PDG d'Orange Stéphane Richard se livre dans une interview exclusive: La Tunisie a une carte particulière à jouer en direction de l'Afrique mais aussi de l'Europe

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Ayant fait partie de la délégation d'hommes d'affaire ayant accompagné le président français Emmanuel Macron lors de sa visite d'État en Tunisie, le Président-Directeur Général du Groupe Orange depuis mars 2011, Stéphane Richard a accordé une interview exclusive au HuffPost Tunisie au cours de laquelle il revient sur la situation d'Orange Tunisie, sur les potentialités de la Tunisie mais également sur le travail effectué par la Fondation Orange.

Interview.

HuffPost Tunisie: Êtes-vous satisfait de la situation d'Orange Tunisie sur le marché aujourd'hui?

Stéphane Richard: Dans l'ensemble nous sommes satisfaits. On a démarré en Tunisie en 2011 à partir de zéro.

Si on fait le bilan de cette année écoulée, on a investi en tout 1 milliard de dinars, on a créé 1250 emplois directs, on a conquis 4 millions et demi de clients et on a une position de numéro 1 sur la data mobile.

C'est une très belle performance dans un laps de temps assez court.

Sur le plan financier, en 2017, on a une exploitation qui est positive à la fois en terme de résultats et de cash flow.

Pour moi, c'est un bilan extrêmement positif.

Malgré les difficultés qu'on a pu rencontrer en particulier avec la situation créée par notre partenaire en Tunisie et les complications créées après la révolution, on a quand même aujourd'hui de très belles perpectives et de très belles potentialités de développement sur ce marché à la fois dans notre coeur de métier mais aussi dans de nombreux autres domaines.

Justement, où en est-on de la cession des parts de votre partenaire tunisien? L'avancement du dossier prend trop de temps selon vous?

On a un partenaire, qui est juridiquement Investech qui était détenue par Marouane Mabrouk et son ancienne épouse. À la suite de la révolution, il y a eu un contentieux entre M. Mabrouk et l'État tunisien. Il y a eu une confiscation -partielle- de ses biens et notamment Investech.

Nous fonctionnons depuis plusieurs années avec 2 interlocuteurs: un qui est l'État et l'autre qui est toujours M. Mabrouk.

Dans ce contexte là, on a essayé de préserver le développement de l'entreprise et là, on y est plutôt bien arrivé. D'autre part, l'application des accords de départ et notre stratégie devaient nous amener à un moment à prendre le contrôle de cette opération en Tunisie et en faire une partie intégrante du groupe Orange comme c'est le cas partout ailleurs.

On a engagé des discussions à la fois avec l'État via Al Karama Holding mais aussi avec M. Mabrouk pour acquérir des parts complémentaires dans le capital afin de devenir actionnaire majoritaire et ce, depuis longtemps. On est arrivé à un accord financier tripartite qui nous permet aujourd'hui d'avoir toutes les conditions réunies pour franchir cette étape.


"La question du règlement du contentieux entre M. Mabrouk et l'État ne dépend pas d'Orange. Réglons d'abord la question d'Orange Tunisie, ensuite laissons les tribunaux et l'État de droit qui existe aujourd'hui en Tunisie faire son oeuvre".


Cet accord existe; maintenant reste une dernière étape pour pouvoir le mettre concrètement en oeuvre: c'est de retirer Marouane Mabrouk de la liste des personnes sanctionnées par l'Union Européenne puisque tant qu'il est sur cette liste, on ne peut pas signer un quelconque accord pour Orange Tunisie.

Cette démarche est en cours. Il est à supposer qu'il y ait une demande de la part du gouvernement tunisien auprès de la Commission européenne pour demander le retrait de Marouane Mabrouk de la liste. Je ne sais pas exactement où ça en est mais ça doit être examiné par la Commission européenne dans les semaines qui viennent.

Une fois que ce sera fait, on pourra concrétiser cet accord.

Vous avez récemment affirmé que le Groupe Orange est prêt à augmenter le volume de ses investissements en Tunisie, dans quelles proportions?

En Tunisie, on est présents à deux titres: il y a Orange Tunisie et le Groupe Orange, et ce, conformément à ce qu'on avait annoncé quand on s'est installé, à savoir, développer d'autres activités du Groupe Orange en Tunisie.

C'est ainsi qu'on est présent avec Sofrecom, une filiale du Groupe qui opère en fournissant une assistance technique aux opérateurs dans le domaine des télécoms. Son bureau en Tunisie a été créé en 2011 et a déjà recruté 500 salariés -en plus des 1250 chez Orange Tunisie-. J'ai annoncé qu'on augmentera le nombre de salariés à 700 sur le court terme.

Nous avons également décidé d'installer un pôle d'expertise, notamment sur l'informatique et le développement d'applications en Tunisie avec pour objectif de recruter 300 personnes d'ici 2020.


La Tunisie a une carte particulière à jouer non seulement en direction de l'Afrique mais aussi en direction de l'Europe.


Nous allons également continuer à investir pour assoir le leadership d'Orange Tunisie sur la qualité du réseau, la data mobile, mais aussi en investissant dans des startups locales pour pouvoir développer certaines activités qui sont des priorités pour nous, comme la Banque mobile, la santé ou encore l'énergie.

Nous avons beaucoup d'autres projets, entre les services comme on le fait partout ailleurs en Europe et dans le monde.

Pensez-vous que l'axe du numérique est une bonne idée comme niche de développement pour l'économie tunisienne?

C'est une évidence!

C'est une bonne idée pour tout le monde puisque l'économie du futur sera digitale. Toutes les grandes activités qu'on a connu jusqu'à présent seront impactées.

Je pense qu'il y a une opportunité particulière en Tunisie car il y a un enseignement supérieur de qualité qui forme de très bons ingénieurs qui ne trouvent pas forcément de débouchés en Tunisie. Il y a donc une fuite des cerveaux qui s'accélère et cela est très préoccupant.

Alors tout ce qui peut permettre de fixer ces compétences en Tunisie dans le digital devrait à mon sens être prioritaire.

De plus, la Tunisie a une carte particulière à jouer non seulement en direction de l'Afrique mais aussi en direction de l'Europe.

Je suis absolument convaincu que la Tunisie a l'opportunité de devenir ce "hub" de la digitalisation de l'Afrique et de contribuer dans certains domaines à la digitalisation de l'Europe.

La Fondation Orange est très active en Tunisie, notamment dans les domaines de l'entrepreneuriat féminin, de l'éducation ou encore de la culture. Pourriez-vous nous en dire un peu plus?

Nous sommes très fiers de la Fondation Orange, notamment celle de Tunisie qui a été la dernière à avoir été créée et qui a déployé beaucoup de programmes, beaucoup d'actions dans l'insertion professionnelle des jeunes diplômés mais aussi à travers les actions des Fablabs solidaires.

Nous avons aussi d'autres actions en direction des femmes notamment avec la digitalisation et l'inclusion des femmes du monde rural, l'éducation des enfants à travers le programme "école numérique" qui compte aujourd'hui 60 écoles sur le territoire que nous allons continuer de développer, etc...

Comme vous le savez, dans la délégation d'Emmanuel Macron en Tunisie, il y avait également Xavier Niel qui lancera bientôt en Tunisie "L'École 42", une école de codage, ce qui est très bien. Nous, avec la Fondation Orange Tunisie, on a lancé un centre de développement à Tunis qui a déjà déployé des actions de très grande ampleur, et où des milliers de personnes sont déjà passées par ce centre. On a fait un peu l' "École 42" avant que M. Niel vienne l'installer en Tunisie. Je ne suis pas dans la compétition mais c'est juste pour illustrer le fait que nous faisons beaucoup de choses.

Pour nous, la Fondation est un levier très important de notre présence en Tunisie. Ce n'est pas périphérique au business qu'on fait en Tunisie, c'est vraiment un projet à part entière.

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Ennahdha durcit le ton: Rached Ghannouchi accuse le Front populaire de vouloir miser sur le déclenchement d'une guerre civile

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Dans une déclaration accordée à la radio Shems FM, le président du Mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi a affirmé dimanche en marge du congrès extraordinaire électif du Bureau régional de Béja, que les déclarations d'un député du Front Populaire ne considérant pas Ennahdha comme un parti politique est un "pari" sur le déclenchement d'une "guerre civile".

"Hier, un de leur député a dit qu'ils ne nous considéraient même pas comme un parti politique. Cela veut dire qu'ils parient sur l'échec de la démocratie" a-t-il ajouté.

Le président d'Ennahdha reproche au député du Front populaire d'avoir traité Ennahdha comme étant à l'origine du terrorisme en Tunisie: "Quand tu viens dire à un parti qui a été élu par un million ou un million et demi d'électeurs, qu'il n'est pas un parti politique et que tu le considères comme terroriste en lui faisant porter la responsabilité du terrorisme, cela s'apparente à un pari sur une guerre civile" a expliqué Rached Ghannouchi.

"Qui est-il pour exclure de fait 1,5 millions de Tunisiens?" s'est-il interrogé.

La déclaration du leader d'Ennahdha n'a pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux, où de nombreuses personnes y ont vu une réelle menace du parti Ennahdha.







Légende: "Quand le dénommé Rached Kheriji (Ghannouchi) parle de guerre civile, il avoue implicitement détenir des armes. La question est où sont cachées ces armes et comment ont-elles pu rentrer en Tunisie? C'est la question que je souhaite poser à son associé au pouvoir" en faisant référence au parti Nidaa Tounes.



Légende: Où est notre police et notre armée? Comment laissent-ils Ennahdha ou un quelconque autre parti menacer d'une guerre civile???"






Légende: "À chaque fois qu'il menace ses détracteurs, c'est par la guerre civile"




Ennahdha durcit le ton

Avant ces propos tenus par Rached Ghannouchi, Ennahdha avait publié samedi un communiqué dans lequel il a annoncé qu'il poursuivra en justice les personnes et les médias qui mènent "une campagne de diffamation orchestrée" contre le parti.



"Face à la multiplication des campagnes de diffamation contre le parti Ennahdha et face à la poursuite de fausses accusations de certains médias (...) le bureau exécutif (...) a décidé de poursuivre pénalement les personnes et les institutions médiatiques qui s'inscrivent dans cette campagne" contre le parti indique le communiqué.

Le parti justifie cette décision par la "défense des acquis de la révolution pour un environnement démocratique propre et dans des médias libres et professionnels qui respectent l'esprit des Tunisiens. Il s'agit également de défendre le projet du mouvement et sa contribution au service de la Tunisie mais également de défendre les combats des martyrs, des prisonniers (...) du mouvement".

Le parti a annoncé qu'il a donné l'ordre au bureau des affaires légales en collaboration avec le bureau en charge de l'information de préparer les dossiers et de commencer à entreprendre les procédures nécessaires.

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L'opposant algérien Rachid Nekkaz expulsé de Tunisie (VIDÉOS)

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L’opposant et activiste algérien Rachid Nekkaz est visiblement persona non grata en Tunisie. Arrivé le jeudi 8 février sur le sol tunisien pour entamer une marche vers Annaba, il a été refoulé de l’aéroport Tunis Carthage. Selon une vidéo publiée sur sa page Facebook, Nekkaz aurait été menotté par des policiers tunisiens et expulsé le lendemain vers la France.



“Je suis venu en Tunisie en tant que frère” a-t-il martelé dans une autre vidéo dans laquelle il filme ses échanges avec un policier tunisien, chargé de lui expliquer son expulsion. “N'avez-vous pas honte de m'avoir laissé comme un chien dans cet aéroport? Moi, Algérien, je suis traité comme un chien! Je suis une personne indésirable” a-t-il poursuivi. “Nous sommes en train d’appliquer la loi” lui a répondu le policier.



D’après Nakkez, les autorités tunisiennes auraient agi sur fonds d’instructions. Il a précisé que le gouvernement algérien aurait fait pression sur la Tunisie pour “l’empêcher de faire une marche de 300 kms à pieds entre Tunis et Annaba pour la promotion du Grand Maghreb”.



“La Tunisie m’a expulsé sans aucune explication. C’est illégal” a-t-il souligné en manifestant son intention de porter plainte contre la compagnie aérienne Tunisair. Il a indiqué que malgré la solidarité et le soutien des Algériens envers la Tunisie, “les Tunisiens étaient très fiers de lui avoir interdit l’accès au territoire tunisien”. “Ils ont décidé de m’expulser et de me mettre les menottes, sans aucune raison claire”, a-t-il expliqué.



Selon le site “Al Arabi 21”, l’expulsion de Nakkez est une décision souveraine de l’État tunisien. “Dans ce cas, la Tunisie n’est pas obligée de fournir des explications pour son agissement, précise une source proche de la présidence de la République à “Al Arabi 21” en ajoutant que “de telles procédures sont appliqués partout dans le monde notamment dans les aéroports européens et américains".

Fondateur et président du Mouvement pour la Jeunesse et le Changement (MJC) non agréé en Algérie, Rachid Nekkaz est connu pour sa défense des femmes portant le Niqab en France. Il s’est présenté également candidat à la candidature à la présidentielle de 2014 en Algérie.

Le précédent Moulay Hicham

L’expulsion de Nakkez n’est pas un cas isolé. C’est le même scénario qui s’est répété face au prince marocain Moulay Hicham, cousin du roi Mohammed VI et opposant au monarque. Venu en septembre pour assister à une conférence à Tunis, il s’est vu expulser du territoire tunisien, et ce sans aucune raison explicite. D’après lui, il s’agit d'une décision souveraine de l’État tunisien, dictée par le Maroc.

Plusieurs associations et organisations s'étaient alors mobilisées pour dénoncer cette "mesure arbitraire contre les droits de l'Homme et les libertés académiques."

Ces dernières ont estimé que cette expulsion était "une nouvelle violation de la part du gouvernement tunisien des droits et des libertés garantis par la constitution tunisienne et particulièrement son article 31 et constitue également une infraction aux traités et engagements internationaux en la matière".

Elles ont également mis en garde contre le "danger représenté par l’absolutisme pour l’avenir de la région arabe" et ont dévoilé leur crainte quant au fait que cette expulsion "provienne de la volonté du gouvernement tunisien de complaire à certaines monarchies telles que le Maroc”.

LIRE AUSSI: Le prince marocain Moulay Hicham: "Mon expulsion n'est pas digne de la noblesse de la révolution tunisienne"


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Bourse de Tunisie: L'analyse hebdomadaire (semaine du 5 Février au 09 Février 20180)

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La tendance du marché

Le marché a fait du surplace à 6 515.87 points, dans une semaine dépourvue d’actualité majeure. En ce début du mois de février, l’indice de référence affiche une performance annuelle de 3.72%.

La semaine a connu une accélération importante du rythme des échanges, avoisinant 45 MDT, et ce malgré l’absence de transactions de bloc.

Analyse des valeurs

  • Valeur vedette de la semaine, le titre OfficePlast a affiché la plus forte progression hebdomadaire (+4.4%) clôturant la séance du vendredi à 2.620Dt. La performance de la valeur depuis le début de l’année demeure néanmoins dans le rouge (-23.7%).


  • Le titre City Cars a également figuré parmi les meilleures performances de la semaine. La valeur s’est bonifiée de 3% à 11.170Dt, dans un volume de 0.5MDT.


  • Dans le rouge, le titre BTE a accusé le plus fort recul hebdomadaire de la cote, se dépréciant de 5.7% à 17.000Dt. Notons que la date limite de réception des manifestations d'intérêt en vue de l’acquisition d’un bloc unique d’actions représentant 77.8% du capital de la BTE, a été prorogé au 15 février 2018.


  • Retournement de tendance pour le titre SOTUVER qui a dévissé de 3.9% à 5.490Dt, dans un flux de 0.4MDt. La valeur ramène, ainsi, ses gains annuels à 4.8%.


  • Le titre ATTIJARI BANK a suscité l’engouement des investisseurs. La valeur a alimenté le marché avec un flux de 9.9MDt, soit 22% des échanges du marché. Son cours de bourse s’est délesté de 3% à 45.000Dt.


Les nouvelles du marché

Carthage Cement: Communiqué

La société Al Karama Holding a prorogé de trois semaines le dernier délai de dépôt des dossiers de manifestations d’intérêt lancé dans le cadre de l’opération de cession d’un bloc d’actions représentant 50.52% du capital social de la société Carthage Cement.
Le nouveau délai de dépôt des dossiers est fixé au vendredi 09 mars 2018 à 17H au lieu du vendredi 16 février 2018 à 17H.

ENNAKL: Communication financière

La société ENNAKL Automobiles organisera une communication financière qui aura lieu lundi le 12 février 2018 à 15h au siège de la Bourse de Tunis.

Cette communication sera animée par M. Ibrahim Debache, Président Directeur Général de la société, et portera sur les réalisations de 2017, les perspectives d’avenir ainsi que les orientations stratégiques de la société.

Rappelons que la société mère concessionnaire des marques Volkswagen, Audi, Porsche, Seat et Skoda en Tunisie, a annoncé avoir réalisé un chiffre d'affaires de 381.9 MDT en 2017, en hausse de 6.1% par rapport à 2016.

Tunisie Leasing: Clôture des souscriptions de l’emprunt obligataire

La société Tunisie Leasing porte à la connaissance du public que les souscriptions à l’emprunt obligataire «TL 2017-2» de 20 MDT susceptible d’être porté à un maximum de 30 MDT, ouvertes au public le 27 novembre 2017, ont été clôturées le 05 janvier 2018, pour un montant de 30 MDT.

» Vous pouvez télécharger leWeekly Report sur le site de Tunisie Valeurs (PDF)

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"Mon déplacement en Tunisie": Le président français Emmanuel Macron partage (enfin) le spot de sa visite (VIDÉO)

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"Mon déplacement en Tunisie", c'est l'intitulé du nouveau spot que vient de partager Emmanuel Macron sur ses pages Youtube et Facebook, dimanche.

"Mon déplacement en Tunisie, où ce peuple frère construit la démocratie jour après jour", a t-il précisément commenté sous la vidéo Youtube.

Derrière le son de l'hymne national tunisien, le film de 3 minutes revient sur la visite du président français en Tunisie, qui a eu lieu les 2 et 3 février dernier, depuis sa sortie de l'avion, au bras de son épouse Brigitte Macron, suivie par la cérémonie officielle d'accueil et sa première poignée de main avec son homologue tunisien le président Béji Caïd Essebsi.



Il retrace ainsi les grands moments de ce déplacement, son passage à l'Assemblée des Représentants du Peuple, sa rencontre avec des acteurs de la francophonie en Tunisie ou encore l'hommage aux victimes de l'attentat du Bardo, jusqu'à sa visite de la médina de Tunis, à la découverte de ses habitants et son artisanat.

Au son de l'hymne tunisien se mêlent les paroles du président français, "Sept ans après la révolution, c'est une étape fondamentale qui se joue ici dans votre pays", peut-on d'abord entendre.

Ces propos très symboliques, placés sous le signe de la fraternité, ont été soigneusement sélectionnés à partir des discours d'Emmanuel Macron qui ont été prononcés in situ: "Si la Tunisie ne conforte pas la place de la démocratie, des libertés individuelles, de la civilité entre les hommes et les femmes, comme elle a su le faire, si la Tunisie ne réussit pas à faire réussir sa jeunesse, si la Tunisie ne réussit pas à avoir un État, alors nous ne réussirons pas non plus".

"Je veux ici vous dire, que la France fera tout ce qu'elle peut pour vous y aider, non pas comme on aide un ami lointain, non pas même comme on aide un ami, vous y aider comme on aide un frère ou une sœur", écoute-t-on enfin.

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Qui est Ikram Kerwat cette tuniso-allemande, sacrée championne du monde de boxe WBU? (VIDÉOS)

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La boxeuse tuniso-allemande Ikram Kerwat, 33 ans, est la nouvelle championne de boxe WBU après sa victoire aux États-Unis (Floride) contre l'Américain Angel Gladney.

Dans une salle à guichets fermés, la boxeuse était face à Angel Gladney, une adversaire redoutable, qui est classée au 3ème rang aux USA. (vidéo ci-dessous)



Sur sa page Facebook, la championne tunisienne a remercié vivement son équipe, en saluant ses fans en Tunisie et en Allemagne.





Née à Béja, la jeune femme de 33 ans a commencé par le judo à l'âge de 4 ans. Ce n'est qu'à 9 ans qu'elle commence à s'entrainer à la boxe. À 13 ans, sa famille déménage en Allemagne, à Francfort. Là-bas, elle est prise en main par Eppie Chapman, une ancienne championne du monde de Kick Boxing.

À 25 ans, Ikram part pour Berlin où elle combat en amateur et finit en 2010 championne de Berlin et 3eme du championnat d'Allemagne.

En février 2015, elle fera ses débuts dans le monde professionnel à l'Universal Hall de Berlin. Depuis, la jeune femme compte 6 combats pour 6 victoires dont 5 par KO.

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Décès de la militante, ancienne présidente de l'UNFT et ancienne ministre de la Famille, Fethia Mzali

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L'ancienne présidente de l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) et ancienne ministre de la Famille Fethia Mzali s'est éteinte lundi à l'âge de 91 ans.

Née le 06 avril 1927, Fethia Mzali obtient une licence en philosophie à Paris en 1952. Enseignante de formation, elle sera professeur à l'École normale des jeunes filles de Tunis où elle enseignera plusieurs matières avant d'en devenir la directrice. En 1968, elle intègre la commission nationale de l'Éducation en charge de la réforme du système éducatif.

Connue pour son militantisme, elle a été l'une des fondatrices de l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) dont elle sera la présidente de 1973 à 1986. Elle contribuera également à la création de l'Association Tunisienne du Planning Familial (ATPF).



Engagée en politique, elle sera élue conseillère municipale à la ville de Tunis entre 1957 et 1960. Elle fera également partie du comité central du Parti Social Destourien en 1974 avant de devenir membre de l'administration centrale en 1979.

Élue à la chambre des députés, elle y sera vice-présidente avant d'être nommée ministre en 1983. En effet, elle sera à la tête d'un nouveau ministère: Le ministère de la Famille et de la promotion de la femme jusqu'en 1986, date à laquelle le ministère est dissout suite au limogeage de son mari, Mohamed Mzali du poste de Premier ministre.

Elle sera l'une des premières femmes ministres dans l'histoire de la Tunisie en compagnie de Souad Yacoubi nommée ministre de la Santé publique entre 1984 et 1988.

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Les six problèmes de couple les plus souvent évoqués en thérapie par la génération Y

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COUPLE - Trouver l'âme sœur –et entretenir une relation de couple– n'a jamais été facile, et ça l'est d'autant moins pour la génération Y, qui a aujourd'hui entre 20 et 35 ans.

Selon Tara Griffith, psychologue et fondatrice de Wellspace SF, une communauté de thérapeutes, nutritionnistes et coachs agréés, "la nouvelle génération a, contrairement à ses parents, grandi dans un monde envahi par les applications de rencontres. Le temps des rencontres toutes simples, qui débouchaient sur un mariage avec le garçon ou la fille d'à côté, est définitivement révolu. L'abondance de choix rend l'engagement encore plus difficile pour une génération qui a été conditionnée à tout avoir."

1. "Est-ce que j'ai fait le bon choix au niveau sentimental?"

"La génération Y a souvent du mal à prendre des décisions. Avec l'avènement de l'ère de l'information, les rencontres sont influencées par un nombre pléthorique de plateformes, toutes destinées à trouver 'l'âme sœur'. Paradoxalement, cette abondance de prétendants provoque souvent une grande anxiété et la peur de rater le partenaire idéal. Mais si vous vous efforcez plutôt d'être le genre de partenaire que vous voudriez avoir, vous donnerez de l'importance à un critère de la rencontre que vous pouvez contrôler. Vous serez moins anxieux lors de vos rendez-vous et, en vous montrant tel que vous êtes, vous gagnerez en maturité", détaille Liz Higgins, une thérapeute de couple installée à Dallas, dont la plupart des patients ont entre 20 et 30 ans.

2. "A quoi bon se marier?"

Selon Tara Griffith, "les jeunes d'une vingtaine d'années choisissent souvent de donner la priorité à d'autres aspects de leur vie tels que les études, leur carrière, les voyages ou les expériences diverses avant de s'installer durablement avec un partenaire. Certains ne se mettent en couple que tardivement, lorsqu'ils ont déjà gagné leur indépendance et gagnent leur vie. Avoir des enfants sans se marier ne choque plus personne. Certains jeunes ne voient plus trop l'intérêt de s'embarrasser d'un certificat de mariage qui risque de compliquer les choses, tandis que d'autres ont une vision désabusée de cette cérémonie, après avoir vécu le divorce de leurs propres parents".

3. "Je ne sais pas comment interpréter son texto."

"Les SMS sont devenus le mode privilégié de communication de la génération Y, mais nombre de jeunes peinent à les décoder. Interpréter une intonation en se fiant uniquement à un mot ou un signe de ponctuation peut se révéler très frustrant, voire désastreux. De plus, nombre de mes patients deviennent fous à force de vouloir écrire la réponse parfaite et finissent par y consacrer beaucoup trop de temps et d'énergie. L'essentiel de notre communication est non verbale. Elle s'établit à travers une intonation, une expression faciale et le langage corporel: les ados (comme les adultes d'ailleurs) feraient donc mieux de communiquer davantage par téléphone ou en direct", nous confie Jess Hopkins, une coach de vie agréée qui travaille avec des jeunes à Los Angeles.

4. "Pourquoi est-ce que je ne rencontre personne?"

"Beaucoup de trentenaires voient leurs amis se marier et avoir des enfants, alors qu'eux-mêmes restent désespérément célibataires. Même si ces mariages ont lieu de plus en plus tard, la génération Y s'inquiète souvent de ne pas connaître la vie de couple ou tout simplement de ne pas s'y sentir prête", explique Rachel Kaez, psychologue établie à Chicago et fondatrice de All Along, un programme qui aide à mieux comprendre les problèmes de santé mentale et à trouver une thérapie adéquate.

5. "Je ne veux pas dépendre financièrement de mon/ma partenaire."

"La question pécuniaire est abordée par les jeunes couples que je reçois, surtout avant le mariage. Pour eux, l'argent est souvent synonyme de prise de contrôle ou de déséquilibre des pouvoirs, deux éléments considérés comme indésirables au sein d'une relation. Personne ne veut se sentir contrôlé, jugé ou dépendant financièrement. Il peut être très utile de définir précisément les attentes de chacun en termes financiers, d'envisager plusieurs scénarios (par exemple, comment le couple fonctionnerait-il si l'un restait à la maison tandis que l'autre travaillait?) et de fixer des limites. De nombreux couples trouvent plus pratique d'avoir leur propre compte bancaire, en plus d'un compte commun. Le plus important, c'est que chaque couple détermine ses objectifs et ce qui fonctionne le mieux pour lui", reprend Lizz Higgins.

6. "Je suis prêt.e à passer à la vitesse supérieure, mais pas mon/ma partenaire."

"J'ai entendu énormément de jeunes femmes se plaindre d'être prêtes pour une relation sérieuse tandis que leur copain persistait à faire la fête et jouer aux jeux vidéos. Elles se demandent s'il finira par grandir, si elles doivent rester avec lui et attendre qu'il se décide à changer et à leur accorder davantage d'attention, ou tout simplement passer à autre chose", conclut Joyce Morley, thérapeute conjugale à Decatur (Géorgie).

Cet article, publié à l'origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Elisabeth Mol pour Fast For Word.


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Le SNJT déplore la multiplication des agressions contre les journalistes par des policiers

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Les agressions visant les journalistes ne cessent d’augmenter, a révélé le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dans un communiqué de presse rendu public lundi.

18 cas d’agression ont été enregistrées durant le mois de janvier 2018 ciblant 32 journalistes parmi eux 9 femmes, déplore le syndicat. Que ce soit des journalistes télé, radio ou journaux, les agressions n’ont épargné aucun support médiatique du pays. En effet, “ces agressions ont visé 7 journalistes opérant dans des stations radio, 7 dans des chaînes de télévision, 4 dans des journaux papiers, 3 dans des sites électroniques et une dans une agence de presse” précise-t-il.

Ces chiffres collectés par le Centre de sécurité du travail (CST) relevant du SNJT dévoilent que la majorité des agressions à l’encontre des journalistes émane de policiers et d’agents sécuritaires. Avec 8 agressions, les agents de sécurité figurent en premier lieu sur la liste des agresseurs, suivis des citoyens (5 agressions), des syndicalistes sécuritaires (3 agressions) et des fonctionnaires publics (2 agressions).

D’après le SNJT, le mois de janvier a été marqué par l’agressivité des agressions formulées par les sécuritaires. En effet, ils ont procédé à “trois arrestations illégales et deux agressions dont une agression physique accompagnée de confiscation du matériel, en plus d'un cas de harcèlement et d’interdiction de couvrir les dernières protestations”.

Depuis mars 2017 jusqu’au 31 décembre 2017, les forces de sécurité sont responsables de 33 agressions, soit 25% de l’ensemble des agressions ciblant les journalistes.

Le taux d’agression le plus élevé a été enregistré à Tunis avec 11 agressions. Les autres ont eu lieu à Sousse (2), Gabès (1), Gafsa (1), Kasserine (1), Sfax (1) et Nabeul (1).

Le SNJT révèle, d’autre part, que le harcèlement et les campagnes de dénigrement visant les journalistes notamment celles menées sur les réseaux sociaux se sont multipliées. “En janvier, nous avons enregistré 8 cas de harcèlement contre 6 cas en décembre dernier" a-t-il noté.

Par contre, les agressions verbales et physiques ont diminué au cours de cette période. 4 agressions ont été commises en janvier contre 7 agressions en décembre 2017.

Devant un tel constat, le SNJT a appelé le ministère de l’Intérieur à ouvrir une enquête sur les agressions signalées et à accélérer l’adoption d’un code de conduite définissant la relation entre les forces de sécurité et les journalistes.

Le syndicat a, par ailleurs, présenté une série de recommandations pour limiter les atteintes à la liberté de la presse et améliorer les conditions de travail des journalistes.

Depuis plusieurs semaines, la colère gronde chez les journalistes tunisiens. Le 2 février dernier, une journée de colère a été décrétée. Une centaines de journalistes sur l'ensemble du territoire tunisien ont porté le brassard rouge et ont observé des sit-in devant des journaux et les locaux des radios régionales ainsi que devant les gouvernorats des villes tunisiennes pour dénoncer les récentes pressions exercées sur eux et les campagnes de harcèlement menées à leur encontre sur les réseaux sociaux.

Deux jours après, le président du SNJT, Néji Bghouri, a été reçu par le président de la République, Béji Caïd Essebsi pour faire le point sur la situation de la liberté de la presse dans le pays. D’après Bghouri, le chef de l’État a exprimé son engagement envers la protection et le soutien de la liberté d’expression qui se présente comme un des piliers de la réussite du processus démocratique.

D’ailleurs, le syndicat des forces de sécurité intérieure a annoncé, dans un communiqué rendu public, lundi, la radiation de quatre de ses adhérents de toutes leurs activités syndicales, pour agissement immoral et intimidation.

Il est à rappelé que le SNJT a annoncé avoir reçu de nombreuses plaintes de journalistes concernant le retour de la surveillance de leurs résidences et leurs lieux de travail.

“Cette démarche contre les journalistes s’est traduite par des attaques graves, notamment des violences physiques, des menaces et des arrestations, lors de l’accomplissement de leur travail sur le terrain”, mentionne une lettre ouverte, élaborée par le SNJT, et destinée aux trois présidents.

Selon le syndicat, cette “politique anti-presse” a coïncidé avec les appels lancés par les autorités pour relancer l’Agence tunisienne de la communication extérieure (ATCE) qui a joué un rôle central dans la répression de la liberté de la presse et la corruption du secteur.

Par ailleurs, le SNJT a relevé l’existence d’une volonté gouvernementale d’imposer une législation restrictive visant à étouffer les libertés de la presse, d’expression et de manifestation moyennant l’élaboration de projets de loi tels que le projet de loi N°2015-25 relatif à la répression des atteintes contre les forces armées et le projet de loi portant création à l’instance de communication audiovisuelle.

“Cette politique menace le climat de la liberté d’expression en Tunisie, principal acquis de la révolution”, a estimé le syndicat.


LIRE AUSSI:
Face aux menaces: Grande journée de colère des journalistes tunisiens (PHOTOS, VIDÉOS)


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Ces deux talents tunisiens qui ont bouleversé les coachs de The Voice Arab (VIDÉOS)

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Alors que l'émission "The Voice Arab" vient à peine de débuter, au moins deux Tunisiens seront assuré de faire partie des battles. En effet, à l'issu du premier prime de la saison de la version arabe de l'émission The Voice, Mohamed Ali Kamoun et Eya Daghnouj ont séduit le jury.

"Ain't nobody" de Felix Jaehn, c'est la chanson que Mohamed Ali Kamoun a choisi pour les auditions à l'aveugle de The Voice Arab, sur MBC. Une interprétation qui a enchanté les quatre coachs, mais surtout la chanteuse libanaise Elissa, que le jeune talent tunisien a choisi comme coach pour la suite de l'aventure.



"Qu'il est mignon!", s'est exclamée la chanteuse à maintes reprises, à un point qu'on trouve sur la page Facebook de l'émission en question une vidéo-montage de toutes ses tentatives pour le convaincre de rejoindre son équipe.



Un deuxième talent tunisien à l'émission The Voice Arab a aussi bouleversé les coachs par l'interprétation d' "El Ouyoun Essoud" de Warda. Il s'agit d'Eya Daghnouj, originaire du Kef, elle a déjà chanté sur des plateaux télé, à l'instar de l'émission "Wahachtouna" ("vous nous manquez") sur la chaine nationale "El Watania 1".



Les quatre membres du jury se retournent et elle finit par rejoindre l'équipe du chanteur libanais Assi Al Hallani.

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La médecine tunisienne perd l'une de ses icônes: Dr. Brahim El Gharbi n'est plus

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La Tunisie a perdu, lundi, l’un de ses plus importants professeurs en médecine, Dr. Brahim El Gharbi.

Président du Croissant Rouge Tunisien et père de la pneumologie et de la lutte contre la tuberculose en Tunisie, Dr. Brahim El Gharbi s’est éteint à l’âge de 98 ans dans sa ville natale Kélibia.

Connu pour son patriotisme et son amour pour la médecine, Brahim El Gharbi a marqué des générations de jeunes médecins par son altruisme, son dévouement pour la science et ses recherches scientifiques notamment sur la tuberculose et les maladies broncho-pulmonaires.

Ancien membre du Comité Supérieur des Droits de l’homme et de libertés fondamentales, il a été désigné président d’honneur du Conseil National de l’Ordre des Médecins de la Tunisie.

Il a été à l’origine de la création de l’hôpital militaire de Tunis, puis de l’Institut de pneumo-phtisiologie de l’Ariana qu'il a dirigé pendant près de 20 ans.

Il a également été membre de l'Union internationale contre la tuberculose (UICT) et de sa commission scientifique pour les maladies respiratoires, dont il a présidé la région Afrique en 1984. Dr Brahim El Gharbi a reçu, durant sa carrière, plusieurs prix et distinctions, dont le Prix Bourguiba de médecine en 1984 et le Prix de la société arabe de médecine en 1993.

Plusieurs personnes ont exprimé, sur les réseaux sociaux, leur profond chagrin pour “la perte d’un grand homme”, une “icône de la médecine tunisienne et un symbole de l'amour de la patrie".















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"Il y a une réelle islamisation du pays" clame Faouzia Charfi sur TV5 Monde (VIDÉO)

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Invitée de l'émission "Internationales" sur TV5 Monde, la physicienne et intellectuelle tunisienne Faouzia Charfi a livré son analyse sur l'état des lieux de l'évolution politique, économique, mais surtout sociétale du pays.

L'auteur de "La Science voilée" ou encore "Sacrées questions... pour un islam d'aujourd'hui", est revenue sur la place de l'islam chez les Tunisiens. Pour Charfi, la société tunisienne "est globalement conservatrice" et "est sous l'emprise du conformisme".

Ce conservatisme n'a toutefois pas empêché quelques avancées, note-elle, en parlant des débats ouverts entre tous les Tunisiens, religieux rigoriste comme moderniste sur des questions de société comme l'héritage, etc.

L'intellectuelle loue la vitalité de la société civile, qui grâce au vent de la liberté post-révolution, s'est mobilisée pour poser le débat sur certains nombre de sujets relatifs aux libertés. Elle cite ainsi l'association tunisienne de soutien aux minorités, l'association Shams pour la dépénalisation de l'homosexualité ou encore l'association des Libres penseurs.

Tout en se montrant critique envers le président de la République Béji Caid Essebsi, Charfi salue ses initiatives concernant la création de la commission des libertés individuelles et de l'égalité ainsi que le signal favorable pour les libertés qu'il a donné en recevant le philosophe Youssef Seddik, traité d'apostat et menacé après ses déclarations sur l'historicité du Coran.

Pour Faouzia Charfi, ces paradoxes entre conservatisme d'une part et les progrès sur la question de la femme d'autre part, révèlent la complexité de la société tunisienne.

L'intellectuelle tunisienne qui se revendique de culture musulmane, porteuse d'un socle de valeurs universelles, pointe du doigt l'islamisation de la société en évoquant le danger de l'islam politique. Des problématiques comme les réformes de l'islam, sa place dans l'éducation, la laïcité font face à un rigorisme religieux porté par une frange de la société et de la classe politique.

Interrogée sur le mouvement des Iraniennes qui enlèvent le voile qu'on leur impose en public, Faouzia Charfi, tout en défendant le droit de chacun de porter ce qu'il veut sans répression dans un sens ou dans un autre, a exprimé également son refus du port du voile en le considérant comme "une manière d'exclure la femme de l'espace public", "de soumission" et "un signe d'infériorité". La réapparition du voile dans la société tunisienne a commencé avec la révolution iranienne, le fief du regain de l'islam politique, explique-t-elle.

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Sur 31.000 jeunes convoqués pour le service miliaire en 2017, seulement 506 se sont présentés déplore le ministre de la Défense

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Un nouveau projet de loi pour l’amélioration des conditions et de l’efficacité du service militaire a été élaboré par le ministère de la Défense, annonce Abdelkrim Zbidi.

Auditionné par la Commission de la sécurité et de la défense à l’Assemblée des représentant du peuple (ARP), Zbidi a expliqué que le projet dispose que la situation des demandeurs d’emploi dans les secteurs publics et privé envers le service national doit être régularisée d’avance.

Il propose l’annulation du mécanisme des affectations individuelles, qui, selon le ministre, s’oppose au principe d’égalité devant la loi.

“Le projet propose, par ailleurs, l’accomplissement du service civil au sein des ministères, collectivités locales et établissements publics. Cette formule, plus efficace, incitera les jeunes à assurer le service national et permettra de participer, d’une manière indirecte, à l’impulsion de la vue économique dans le cadre de partenariats signés avec les structures en questions”, a expliqué Zbidi citant l’exemple des médecins qui pourraient, dans le cadre de pareils partenariats être affectés dans les régions intérieures.

Parmi les nouveautés contenues dans ce projet, figurent aussi le renforcement du principe d’égalité homme-femme devant le service national et l’encouragement des jeunes à suivre des formations professionnelles dans le cadre du service national.

Il existe 10 centres militaires de formation professionnelle dans les grandes villes de Grand Tunis, Bizerte, Gafsa, Béja, Nabeul et Gabès. Leur capacité d’accueil s’élève à 1500 stagiaires dans des spécialités adaptées aux besoins de leurs régions, a-t-il tenu à préciser.

Zbidi a affirmé que sur un ensemble de 31 000 jeunes convoqués pour le service miliaire en 2017, seulement 506, soit 1,65%, se sont présentés. Selon lui, l’armée nationale n’est, cependant, pas capable d’accueillir tous le jeunes qui devraient passer le service chaque année et dont le nombre s’élève à 60 000.

Le ministre a en outre, affirmé qu’en réponse au décret présidentiel portant révision et promotion du cadre législatif du service national, une commission a été créée au sein du ministère de la Défense en vue d’organiser une consultation nationale pour examiner les moyens capables de promouvoir le cadre législatif régissant le service militaire en Tunisie.

Zbidi a également expliqué que les recommandations d’une rencontre nationale organisée à ce sujet insistent sur le maintien du caractère obligatoire du service militaire et la création d’un service civil au sein des ministères, des collectivités locales et des établissements publics.

Selon Zdibi, un sondage d’opinion élaboré par un bureau d’étude a démontré que les femmes tunisiennes étaient prêtes à passer le service militaire en cas d’amélioration de l’infrastructure. Selon ce même sondage, le citoyen tunisien n’a aucune idée du service militaire. “L’étude a également démontré la nécessité de réviser les formules du service militaire et l’indemnité mensuelle des soldats”, a-t-il ajouté.

Les menaces terroristes persistent toujours

Les menaces terroristes sur les hauteurs à la frontière tuniso-algérienne persistent toujours a affirmé Zbidi.

Ce sont des menaces sérieuses, a-t-il dit, d’autant, que des éléments terroristes retranchés sur les hauteurs dans les gouvernorats de Kasserine, le Kef et Jenbouda continuent à planifier, selon les informations parvenues, des opérations ciblant les installations et les unités militaires, ainsi que des sites stratégiques. Des attaques projetées, selon le ministre, en réaction aux revers subis par les terroristes après les récentes offensives militaires à leur encontre.

Abdelkrim Zbidi a relevé que des menaces terroristes sont présentes aussi à la frontière sud-est du pays. Une menace résultant de la détérioration de la situation sécuritaire et politique en Libye.

“La Tunisie n’est pas à l’abri de ces menaces et les actions inattendues sont probables malgré les mesures prises au niveau des institutions sécuritaires et militaires et de la coordination avec les forces de sécurité intérieure”, a-t-il dit. Selon lui, les éléments terroristes (de nationalité tunisienne ou autres nationalités) continuent à s’infiltrer dans le pays pour exécuter des opérations terroristes ou rejoindre les groupes retranchés dans les hauteurs ouest. Ils projettent aussi de se ravitailler auprès des habitants des montagnes de Mghilla et Salloum à défaut de soutien logistique.

Et d’ajouter que l’arrestation le 6 janvier 2018 à Kasserine du “terroriste dangereux” Borhane Boulabi, a permis l’obtention d’informations importantes au sujet des groupes terroristes auxquels il est affilié. Au début du mois de janvier, l’Agence des renseignements et de la sécurité du ministère de la Défense a ainsi fourni aux unités sécuritaires des informations sur l’infiltration en Tunisie d’un terroriste algérien. Ce qui a permis de l’arrêter et de démanteler le réseau auquel il appartient.

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