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Vous pourriez devenir propriétaire d'un hôtel au Panama pour seulement 10$

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Vous avez toujours rêvé de tout quitter et de vivre à l'étranger? C'est peut-être votre chance.

Un hôtel écologique situé dans l'archipel de Bocas del Toro, une province du Panama, est en vente pour seulement 10$, selon le Time.

Casa Cayuco appartient à un couple de Detroit, Suzanne et Dave Smith, depuis 2013. Ce qui était un pavillon rustique est devenu un hôtel pouvant accueillir 24 personnes. Il est désormais classé numéro un sur TripAdvisor au Panama.

Désirant passer à d'autres projets, ceux-ci ont choisi de vendre leur propriété estimée valoir des millions, d'une façon peu conventionnelle. Après l'achat d'un billet de 10$, les aspirants propriétaires devront participer à une compétition en ligne, indique Coastal Living.

Non seulement le gagnant deviendra propriétaire,mais il recevra aussi 50 000$ de la compagnie WinThisLife.

Les Smiths espèrent que la compétition donnera aux gens ordinaires l'occasion de découvrir le mode de vie peu conventionnel et d'avoir la chance de gérer une entreprise rentable, rapporte le Time.

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Mennel Ibtissem de "The Voice" annonce son retrait de l'émission après ses tweets polémiques (VIDÉO)

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THE VOICE - Sa décision est prise. Mennel Ibtissem, la candidate de "The Voice" dont d'anciens tweets publiés après l'attentat de Nice ont fait polémique, a annoncé qu'elle quittait l'émission, dans une vidéo postée sur sa page Facebook dans la soirée du jeudi 8 février.

"En tant qu'artiste, chanteuse, j'ai participé à 'The Voice' avec l'intention de rassembler, pas de diviser, d'ouvrir les esprits, pas de les assombrir, commence la jeune femme. J'ai foi en l'humanité et en la bienveillance des gens, j'ai foi en un futur rempli d'amour, de paix et de tolérance. J'ai foi en mon pays, la France."

Face caméra, la native de Besançon dit vivre "très difficilement les tensions survenues ces derniers jours". "Je n'ai jamais songé à blesser qui que ce soit, et la seule perspective que mes propos soient source de peine me heurte. J'ai donc pris aujourd'hui la décision de quitter cette aventure", annonce-t-elle, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.

"Je garde le sourire et ne céderai pas à la peur. Je veux dire un grand merci à tous ceux qui me soutiennent dans ces moments difficiles, qui ont foi en moi sans s'arrêter au jugement précipité, merci à ceux qui pardonnent les maladresses. Je vous aime", conclut la jeune femme de 23 ans.

TF1 a salué dans un communiqué "une décision responsable" qui "témoigne de sa volonté d'apaisement".




De son côté, la société de production de l'émission, ITV studios France, a déclaré dans un communiqué publié sur son site que "malgré des excuses sincères, l'environnement restait trop pesant". "Nous espérons que sa décision et les mots choisis pour l'exprimer permettront d'apaiser les tensions", a-t-elle ajouté.

"Les vrais terroristes c'est notre gouvernement"

Candidate de la deuxième série des auditions à l'aveugle du télé-crochet de TF1 le 3 février, la chanteuse d'origine syrienne avait fait forte impression avec son interprétation, en anglais et en arabe, de "Hallelujah". Elle avait rejoint l'équipe de Mika sans difficulté.

Mais des internautes n'avaient pas tardé à exhumer d'anciens tweets de la candidate, dans lesquels elle donnait du crédit aux théories du complot après les attentats de Nice et Saint-Etienne-du-Rouvray. Elle estimait aussi que "les vrais terroristes c'est notre gouvernement".




Mennel s'était ensuite excusée, expliquant avoir écrit ces messages sous le coup de l'émotion. Elle a déclaré "prôner un message d'amour, de paix et tolérance" et rappelé qu'elle "condamne bien évidemment avec la plus grande fermeté le terrorisme". Elle a également affirmé qu'on lui "prête des intentions qui ne sont pas les "siennes "et qui ne reflètent aucunement" sa pensée.



Une réunion de crise avait été organisée le 6 février à TF1, embarrassée par les propos de la jeune femme. La décision annoncée par Mennel ouvre maintenant la question de savoir ce que la chaîne va décider de faire pour la suite de l'émission, alors que les trois quarts des auditions ont déjà été enregistrées, selon Europe 1. Le départ de Mennel va par ailleurs déséquilibrer la compétition, puisqu'il prive Mika de l'un de ses talents.

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Suite au changement d'algorithme de Facebook: Comment continuer à voir les publications du HuffPost Tunisie dans votre fil d'actu?

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MÉDIAS Vous ne voyez plus le HuffPost Tunisie sur votre fil d'actualité Facebook? Pas de panique. Facebook vient seulement de changer d'algorithme.

Depuis le changement d'algorithme opéré par le réseau de Mark Zuckerberg il y a quelques semaines, les publications des médias sont désormais moins visibles que celles de vos amis dans votre fil d'actualité.

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"Ils m'ont examiné comme si j'étais un animal": Le cri d'alarme des homosexuels tunisiens face à la persistance des tests anaux (VIDÉO)

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Alors que la Tunisie s'est déjà engagée, en septembre dernier, à ne plus imposer de tests anaux aux hommes soupçonnés de pratiques homosexuelles - sans pour autant fixer de date relative à la mise en vigueur de cette promesse -, le média d'information français, "Brut", vient de partager une nouvelle vidéo dénonçant la persistance de cette pratique en Tunisie.

"Dans la réalité et dans les affaires qui sont en justice, ce type de test de l'anus des personnes est encore en train d'être utilisé comme moyen de preuve", affirme Mounir Baatour, président de l'association Shams pour la dépénalisation de l'homosexualité en Tunisie.

La vidéo qui compte déjà près de 35.000 vues dénonce la souffrance des homosexuels tunisiens ayant subi ce traitement grâce à plusieurs témoignages poignants. "Ils m'ont examiné comme si j'étais un animal", raconte un jeune homme en pleure. "Ils m'ont mis les menottes pour que je ne puisse plus bouger et m'ont imposé le test anal par la force", se souvient un autre homme n'ayant pas souhaité révélé son identité.

Ces examens imposés, qualifiés de "viols" par l'Association tunisienne de défense des libertés individuelles (ADLI) sont utilisés par la justice locale afin de faire office de preuves officielles de l'homosexualité masculine d'une personne considérée comme "efféminée" comme l'explique Mounir Baatour: "C'est parfois à l'occasion d'un simple contrôle d'identité, on voit que la personne est efféminée, on l'emmène au poste, on l'interroge, on l'oblige à donner le mot de passe de son téléphone, on regarde son téléphone, ses conversations. On trouve des photos de lui en train d'embrasser un mec ou des vidéos pornos gays... pour eux c'est suffisant comme preuve de son homosexualité et là ils passent au test anal pour confirmer son homosexualité et il se fait condamner".

Wahid Ferchichi, président de l'Association tunisienne de défense des libertés individuelles (ADLI) assure que l'organisation souhaite quant à elle "immédiatement mettre un terme au test de la honte".

Le média "Brut" rappelle aussi que 70 personnes ont déjà été emprisonnées en 2017 en Tunisie en raison de leur orientation sexuelle.

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Rififi à l'Assemblée en marge d'une réunion sur une proposition de loi criminalisant la normalisation avec l'entité sioniste (VIDÉOS)

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Alors que la commission des droits et libertés était réunie afin de discuter la proposition de loi portant criminalisation de la normalisation avec l'entité sioniste, la tension est montée entre plusieurs députés notamment Aymen Aloui du Front Populaire et Mohamed Ben Souf de Nidaa Tounes rapporte Mosaïque Fm.

Si tout a commencé par un échange verbal tendu comme le montre la vidéo ci-dessous d'Al Bawsala (à partir de 16:39), la suite a été plus mouvementée.



Après la levée de la séance pendant une dizaine de minutes, les tensions se sont emparés des couloirs de l'ARP où menaces et intimidations ont continué comme le montre Mosaïque FM dans la vidéo ci-dessous.



Selon la radio, l'opposition a reproché au président de l'Assemblée Mohamed Ennaceur de vouloir faire trainer le plus possible l'adoption de cette loi.

"Aujourd'hui, il y a des micmacs dans cette affaire. La commission a demandé à ce qu'un représentant de la présidence de la République soit auditionné, or le président de l'Assemblée n'a pas informé la présidence de la République. La commission a également demandé à auditionner un représentant du ministère des Affaires étrangères mais le président de l'Assemblée n'a pas informé le ministère" a expliqué le député du bloc démocrate Zouheir Maghzaoui.

"L'information sur cette réunion n'a pas été mise en ligne par l'ARP. Les journalistes n'ont pas été informés sur la réunion de la commission concernant la criminalisation de la normalisation avec l'entité sioniste. Qu'est-ce que ça montre? Qu'il y a une volonté réelle du président de l'ARP et de ceux qui se cachent derrière lui de ne pas faire passer cette proposition de loi" a-t-il accusé.

En effet, selon Al Bawsala, l'Assemblée n'a pas communiqué sur la tenue de cette réunion sur son site officiel ce qui constitue une infraction à l'article 76 du règlement interne de l'Assemblée.

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Jeux olympiques d'hiver 2018: les images historiques des deux Corées défilant sous la même bannière à la cérémonie d'ouverture

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NTERNATIONAL - Les deux pays ont expressément démontré leur volonté de dialogue et de paix. Les sportifs de Corée du Nord et de Corée du Sud ont défilé ensemble, ce vendredi 9 février, lors de la cérémonie d'ouverture des JO 2018 d'hiver de Pyeongchang. C'est un moment fort et un nouveau symbole du rapprochement inattendu entre les deux pays.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête de l'article, la délégation, groupée derrière le drapeau de l'unification coréenne (la silhouette bleu pâle de la péninsule sur fond blanc) a reçu une grande ovation de la part des 35.000 spectateurs réunis dans le stade olympique, sous le regard du président de la Corée du Sud et de la soeur de Kim Jong-un, le leader de la Corée du Nord.

En fin de cérémonie, deux hockeyeuses de l'équipe unie de Corée ont poursuivi dans cette démarche pacifique en participant ensemble à l'allumage de la flamme olympique.

Jong Su Hyon pour le Nord, Park Jong- ah pour le Sud - ont gravi de concert l'escalier lumineux qui menait à la vasque, avant de passer le relais à la championne olympique 2010 de patinage artistique Kim Yu-na, pour le geste final.

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Al Chourouk dévoile une affaire d'espionnage en Tunisie, le pôle judiciaire économique et financier dément

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Le journal Al Chourouk a dévoilé, mercredi, ce qui serait une affaire d’espionnage à grande échelle dirigée par une partie étrangère. Les révélations pointent du doigt un certain nombre de responsables, de ministres, des chefs de partis et des directeurs de banques. Tous auraient été enrôlés par un français installé en Tunisie depuis une dizaine d’années, révèle la source.

Selon Al Chourouk, ces derniers sont accusés d'espionnage, de complot contre la sûreté de l’État, de divulgation de secrets d'État, de la constitution d’une bande organisée et complicité en vue de porter atteinte aux personnes et aux biens.

Le journal s’est étalé sur les détails de l’affaire. Il a évoqué des noms et est evenu sur l’enchaînement des événements. “De 2012 à 2017, cet homme d’affaires français était au courant de tout ce qui se passe dans les réunions ministérielles” indique Al Chourouk.

En tissant des relations avec des cadres et des responsables de haut niveau, ce Français aurait réussi à mettre en place un réseau d’information qui retrace les mouvements des ministres, des conseillers, du président et de d'un ancien chef du gouvernement, rapporte la même source.

Sur son chemin, l’homme d’affaires aurait, en effet, rencontré trois chefs de parti, deux anciens ministres des domaines de l'État, un ancien ministre du Tourisme, un expert en économie, un président d’une association, un ancien chef du gouvernement et un ancien ministre de Finances, précise Al Chourouk.

Un séisme politique

“Cette affaire est un séisme politique” a souligné le chargé des Affaires politiques à Nidaa Tounes, Borhène Bssais, dans un post publié, jeudi, sur sa page facebook.



“C’est un dossier dangereux qui mérite une grande attention médiatique, puisqu’il est, selon moi, plus grave que toutes les autres affaires traitées actuellement. Bien plus grave que l’inscription de la Tunisie sur la liste noire de l’Union européenne relative au blanchiment d'argent et au financement du terrorisme", a-t-il noté.

Bssais a assuré que ce français a su obtenir des informations sensibles d’ordre sécuritaire et politique en recrutant des conseillers, en leur offrant des sommes d’argent et des cadeaux conséquents. Il aurait, en outre, réussi à recruter un conseiller et un activiste politique de l’entourage proche du président Béji Caïd Essebsi, ainsi que plusieurs autres hauts responsables au niveau des administrations, des ministères, des partis, et même, des organisations nationales.

Bssais a assuré, d’autre part, qu’il est prêt à retirer le recours qu’il a déposé, à reconnaître les accusations portées à son encontre dont notamment celles relatives à la corruption, à la tyrannie et au crime de guerre et à purger sa peine de deux ans à condition que la Justice s’engage à révéler les noms des personnes impliquées dans cette affaire.

“Je les connais” martèle-t-il. “Ce qui est important c’est la Tunisie. Cette Tunisie qu’on vend au plus bas prix, au point que le responsable du réseau puisse envoyer un mail à ses supérieurs en disant 'Je l’ai acheté' en parlant d’un président de parti politique” a-t-il regretté.

Borhène Bssais semble être sûr de ses informations et convaincu de la gravité des révélations dévoilées par Al Chourouk. “Je ne suis pas du genre à faire le buzz (...) je sais très bien de quoi je parle..” a-t-il conclu.

Des rumeurs, selon Moez Joudi

Voyant son nom implicitement évoqué dans l’article d’Al Chourouk, l’expert en économie Moez Joudi a noté que ces accusations sont dénuées de tout fondement. Il a, d’ailleurs, assuré qu’il n’a jamais été convoqué comme le prétend le journal. Joudi a précisé qu’il compte porter plainte pour diffamation.



Sofien Sliti dément

Interrogé par Radio Med, Sofien Sliti porte-parole du pôle judiciaire économique et financier a démenti qu'il s'agissait d'une affaire d'espionnage évoquant seulement des opération de blanchiment d'argent dans laquelle sont impliqués plusieurs hauts cadres et une personne étrangère.

"Nous sommes étonnés de ce qui a été publié" a-t-il avancé. "Cela n'a absolument rien à voir avec de l'espionnage (...) Il s'agit simplement d'un crime de blanchiment d'argent puni par l'article 96 du code pénal" a-t-il ajouté.

La journaliste Mouna Bouazizi promet d'autres révélations

La journaliste Mouna Bouazizi, qui a rédigé l'article publié par Al Chourouk, s'est exprimée sur les ondes de Radio Med et a affirmé que d'autres articles seront bientôt publiés par rapport à cette affaire: "Ils seront publiés la semaine prochaine" a-t-elle avancé.

"Un agent sécuritaire a même vendu un secret d'État pour une paire d'espadrilles" lance-t-elle comme révélation à venir.

"C'est une enquête sur laquelle je travaille depuis longtemps. Tout le monde croit qu'il s'agit d'une affaire de corruption banale mais ce n'est pas le cas (...) Ce qui arrive sera bien pire" prévient-elle.

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La justice réclame la levée de l'immunité parlementaire de Bochra Bel Haj Hmida après une plainte de Tarak Dhiab

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Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Tunis demande la levée de l'immunité de la députée à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la présidente de la commission des libertés individuelles et de l’égalité, Bochra Belhaj Hmida après une plainte de l’ancien ministre des Sports, Tarak Dhiab à son encontre.

La procédure judiciaire déclenchée par Dhiab- ministre dans le gouvernement de la Troïka- est due à un article dans un journal qui date de 2012 où la députée l'a qualifié de "plus grand des corrompus".

Bochra Bel Haj Hmdia a réagi sur sa page Facebook en se disant étonnée par cette demande: "Je ne comprends pas pourquoi le juge demande la levée de l’immunité dont je ne me suis jamais prévalue puisque je n’étais pas députée en 2013 en plus je suis absolument contre le fait de s’en prévaloir en dehors de la mission parlementaire". (ci-dessous)



L’article 29 du règlement intérieur de l’ARP énonce que l’examen d’une demande de levée d’immunité se fait après une demande, accompagnée du dossier de l’affaire, formulée par l’autorité judiciaire au président de l’Assemblée.

Le Président de l’Assemblée avertit le membre concerné, et transmet la demande susmentionnée et les pièces jointes à la commission du règlement intérieur qui procède à l’examen du dossier et à l’audition du membre concerné qui peut charger un de ses collègues de l’Assemblée pour transmettre son avis devant la commission.

La commission examine le dossier dans un délai ne dépassant pas quinze jours à partir de la date de sa réception. Elle remet, ensuite, son rapport au Bureau de l’Assemblée qui le soumet en plénière.

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Des ovules humains cultivés jusqu'à maturité en laboratoire, une première

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SCIENCE - Des scientifiques ont cultivé des ovules humains en laboratoire jusqu'à leur pleine maturité, c'est-à-dire prêts à être fécondés, et offrant une percée potentielle pour préserver la fertilité féminine, selon des travaux publiés ce vendredi 9 février.

C'est "la première fois" que des ovules humains sont développés in vitro dans un laboratoire, depuis leur stade le plus précoce jusqu'à leur pleine maturité, a souligné dans un communiqué l'université d'Édimbourg (Grande-Bretagne) qui a conduit, avec des chercheurs de New York, l'étude parue dans la revue Molecular Human Reproduction.

Applications pour les filles atteintes d'un cancer

Cette avancée, étape préalable à toute tentative de fécondation ultérieure, pourrait avoir des applications pour préserver la fertilité de filles atteintes d'un cancer.

L'intérêt, pour elles qui vont suivre un traitement comme la chimiothérapie, serait d'éviter la réimplantation de tissu ovarien préalablement prélevé, et ainsi le risque de réintroduire le cancer.

À la place, les ovocytes immatures récupérés à partir d'un morceau d'ovaire des patientes pourraient être conduits à maturité en laboratoire. Ils seraient stockés pour être fécondés plus tard.

Pour l'étude, les chercheurs ont mis au point des substances appropriées (des milieux de culture en langage technique) dans lesquelles les ovocytes ont été cultivés pour soutenir chaque étape de leur développement.

Des scientifiques avaient déjà réussi auparavant cette maturation en laboratoire avec des ovules de souris pour produire une progéniture vivante. D'autres avaient fait mûrir des ovules humains à un stade de développement relativement tardif.

"Le fait de pouvoir développer pleinement des ovules humains en laboratoire pourrait élargir la portée des traitements de fertilité disponibles et nous travaillons maintenant à optimiser les conditions favorisant leur développement. Nous espérons également savoir, sous réserve d'approbation réglementaire, s'ils peuvent être fécondés", commente la professeure Evelyn Telfer, de l'université d'Édimbourg, qui a dirigé cette recherche.

Plusieurs années avant des thérapies

Le professeur Azim Surani, de l'Université de Cambridge, estime pour sa part auprès du Science Media Centre que "les résultats rapportés dans l'étude sont intéressants". Mais, ajoute-t-il, "il reste beaucoup de travail avant de conclure qu'ils ont le potentiel d'être utilisés dans les cliniques".

Ce biologiste remarque également que "ces ovocytes sont plus petits que la normale". Il pense qu'il pourrait être intéressant de tester leur développement en essayant la fécondation in vitro (FIV).

Robin Lovell-Badge, de l'Institut Francis Crick, relève que la procédure est encore "vraiment très inefficace", avec, selon lui, seulement neuf cellules parvenues au stade d'ovules matures, sur un nombre élevé, et non précisé.

Pour le docteur Channa Jayasena, du Collège impérial de Londres, il s'agit là d'"un travail élégant, démontrant pour la première fois que les ovules humains peuvent être cultivés jusqu'à maturité dans un laboratoire".

Il y voit "une percée importante, qui pourrait offrir de l'espoir aux femmes infertiles", mais "il faudra plusieurs années pour traduire cela en thérapie", prévient-il.

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La Tunisie blacklistée: "L'UE s'est basée sur un rapport datant de 2015", selon la commission tunisienne des Analyses financières

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La Tunisie est bel et bien dans la liste noire de l’Union Européenne (UE) des pays exposés au blanchiment d’argent et au financement de terrorisme. Pour revenir sur les dessous de cette classification, le Secrétaire Général de la Commission tunisienne des analyses financières, Lotfi Hachicha, a accordé une interview à Express Fm dans laquelle il a décelé le vrai du faux de ce dossier.

Hachicha a fait savoir que la Tunisie a été classée par l’UE sur la base de données élaborées par le Groupe d’action financière (GAFI).
En effet, c’est le GAFI qui fixe les standards internationaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, évalue les pays et émet des décisions. Ce dernier a placé la Tunisie dans la catégorie des pays à prendre des mesures de vigilance renforcées.

En se basant sur les récents rapports de GAFI, datant de 2015, l’Union Européenne a choisi de mettre la Tunisie , en 2018, sur une liste noire de pays exposés au blanchiment d’argent et au financement de terrorisme, et ce d’une façon unilatérale.

“C’est une décision injuste” a-t-il souligné en précisant que la Tunisie a fourni beaucoup d’efforts entre temps en matière de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Selon lui, le rapport du GAFI sur lequel s'est basée l'UE est obsolète, il a été rédigé avant même l’adoption de la loi antiterroriste en août 2015.

Les directives de l’Union Européenne n’ont pas pris en considération les nouvelles mesures adoptées en ce sens par le pays, a-t-il affirmé sur les ondes de Mosaïque Fm.

Pour Hachicha, cette histoire de blacklisting est exagérée. Il a indiqué que ce classement n’aura pas d’impact négatif sur la Tunisie puisque des réformes sont en cours de route. “Non, il n’a pas de répercussion négative sur l’image de la Tunisie à l’étranger” a-t-il soutenu.

En vertu de la directive n°4 de l’UE, les banques et les institutions des pays européens doivent opter pour une vigilance renforcée envers les personnes et les banques en provenance de ces pays figurant dans la liste noire, a-t-il expliqué. Ainsi, selon lui le but est de vérifier les transactions et d’arrêter les opérations suspectes. “C’est un objectif positif” a-t-il répliqué à Mosaïque Fm.

Le responsable a noté, par ailleurs, que la Tunisie a entamé un plan d’action qui sera achevé à la fin du premier semestre de cette année, soit en juin 2018.

Hachicha fait savoir, d’autre part, que plus de 500 dossiers portant sur des soupçons de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme ont été transférés à la justice depuis la révolution.

La Tunisie et deux autres pays en l’occurrence le Sri Lanka et Trinité-et-Tobago ont été ajoutés mercredi sur la liste noire des États susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, selon un communiqué publié, mercredi, sur le site du Parlement Européen.

"Une décision injuste, hâtive et unilatérale", a estimé la Tunisie dans un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères.

Tout en réaffirmant son attachement au "caractère stratégique" de ses relations avec l’Union Européenne et son engagement à poursuivre le processus des réformes fondamentales, la Tunisie a formulé l’espoir de voir son nom retiré aussitôt de cette liste, à la lumière des efforts assidus déployés par le gouvernement tunisien pour tenir ses engagements nationaux et internationaux et envers le Groupe d’action financière.

LIRE AUSSI: Selon le secrétaire d'État au Commerce, le gouvernement ne s'attendait pas à être placé sur liste noire par l'Union Européenne


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Fin de la convention entre le syndicat des médecins dentistes de libre pratique et la CNAM

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Le syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique a décidé de mettre fin à sa relation contractuelle avec la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM). Une décision qui intervient en raison du non respect de la caisse les articles de la convention.



Selon le président du syndicat, Khaled Tanazefti, depuis la signature de cette convention en 2006 aucune modification n’a été introduite, malgré que selon certains articles la CNAM doit établir des amendements tous les cinq ans.

Toutes les tentatives du syndicat pour parvenir à une solution ont échoué dont les négociations menées entre les deux parties lors de la séance de travail tenue en mois de janvier denier, a regretté le responsable syndical à l'agence TAP.

Le syndicat avait appelé à réviser certains articles pour une augmentation du tarif de la consultation du médecin dentiste mais cette demande est restée sans réponse favorable depuis 2006 malgré la hausse exorbitante des prix des matières premières.

Le système de remboursement ne concerne que certaines intervenions médicales obligeant le patient à fuir le médecin dentiste et à négliger son hygiène bucco-dentaire à cause de la charge contraignante, a encore expliqué Tanazefti.

“Le taux de remboursement des frais pour cette spécialité ne dépasse pas 50% contrairement à d’autres disciplines où le patient est remboursé à hauteur de 80%”, a regretté la même source.

Tanazefti a rappelé que le syndicat avait demandé à la CNAM de rembourser à un taux de 100% les dépenses de soins dispensés aux enfants afin de renforcer le côté préventif et réduire les frais de traitement à l’âge adulte, mais a-t-il dit, la caisse n’a pas répondu à cet appel.

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Homme politique, artiste et romantique: Le parcours singulier d'Abdelkoddous Saâdaoui, secrétaire d'État à la jeunesse (VIDÉO)

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Aujourd'hui il est secrétaire d'État à la jeunesse. À la tête de liste de son parti Afek Tounes, il s'était alors présenté, en 2014, pour la circonscription de Kasserine, aux élections législatives.



Il s'agit de Abdelkoddous Saâdaoui, et son parcours est pour le moins singulier.

Diplômé en sciences politiques de la faculté de Toulouse, il a su persévérer et ce malgré le manque de moyens. Il a dû jongler entre les petits boulots pour pouvoir finir ses études.

"J'ai travaillé en tant qu'agent de sécurité, j'ai aussi bossé dans le nettoyage, puis en tant que videur dans une boite de nuit, j'ai travaillé dans une station de service pendant un bon moment, puis comme serveur", énumère-t-il dans le reportage de l'émission "Ma Lam Yokal" sur Ettounsia, qui lui a été consacrée.



Il met de l'argent de côté, reprend ses études et rencontre alors Clotilde. Ils tombent amoureux. Une histoire d'amour qui avait fait couler beaucoup d'encre.

"Toi, tu vas quitter la France, et tu vas la quitter menotté", lui a-t-on dit. Abdelkoddous, menacé d'expulsion est arrêté pendant 37 jours, pour cause de situation irrégulière et accusation de mariage blanc.

C'est un membre de la famille de Clotilde qui s'était mis sur leur chemin. Mais Clotilde s'est battue contre vents et marais pour celui qui deviendra son époux.

Elle mobilise la société civile et les médias et réunit 12000 signatures dans une pétition et organise même une conférence de presse. Au final, leur amour triomphe et ils se marient peu après. "C'est elle qui a tout fait (...) Elle s'est battu quoi, elle ne m'a pas lâché", se confie Abdelkoddous dans le reportage.

Il rentre ensuite en Tunisie et s'intègre parfaitement dans le monde de la politique. Mais avant cela, Abdelkoddous avait marqué la scène musicale nationale, en écrivant les paroles de la célèbre chanson de Sabry Mosbah "Mansit", ainsi que toutes les chansons de son album "Asly".



"Je n'ai jamais oublié", des paroles qui expriment le mal du pays et qui évoquent les richesses de son pays et de sa culture.

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Comment garder l'amour vivant quand vous n'êtes plus «amoureux»

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Vous rappelez-vous les débuts de votre relation avec votre partenaire de longue date?

La passion, le bonheur et les papillons dans le ventre. Tout tournait autour de votre couple et tout était merveilleux. Soyons honnêtes, vous avez probablement eu tellement de moments sulfureux que vous n'étiez plus vous-même durant au moins six mois.

Désormais votre relation autrefois si passionnelle ressemble davantage à une série de moments en pantalons de survêtement tachés à manger des plats à emporter sur le canapé.


Non seulement vous n'êtes pas les seuls, mais c'est tout à fait normal que le désir évolue au fil des années, a déclaré Laurie Betito, psychologue clinicienne et sexologue à Montréal, au HuffPost Canada lors d'une entrevue téléphonique .

La baisse de libido est une grande préoccupation pour les couples, mais seulement parce que les attentes envers la relation sont trop élevées. Les gens se découragent quand les choses changent avec le temps, a déclaré Betito.

« J'entends si souvent des gens dire "j'aime mon partenaire, mais je ne suis pas amoureux de lui" », a relaté Laurie Betito.

« La science a démontré qu'il y a des changements chimiques qui se produisent durant l'étape "amoureuse" d'une relation. Tout est beau. Le désir sexuel est à son plus haut parce que c'est nouveau et c'est excitant. Ce sentiment initial ne peut pas durer éternellement », a expliqué la sexologue.

«Ces changements se produisent parce que vous avez de plus en plus de responsabilités, vous avez maintenant une hypothèque, vous avez des enfants, il y a tellement d'autres éléments qui ont un impact sur la relation. « La vie est faite d'obstacles et ça affecte le désir », a-t-elle ajouté.

Betito entend souvent des phrases débutant par « nous avions l'habitude » dans son bureau. Par exemple, « nous avions l'habitude d'avoir plus de sexe ».

« Mais au tout début de la relation, vous n'étiez pas dans la même situation », a-t-elle expliqué. « Il est nécessaire de comprendre que la vie change et que vous devez vous adapter en cours de route ».

Vous ne pouvez pas revenir en arrière

couple in love

Bien que vous ne soyez pas en mesure de recréer cette ancienne passion, vous pouvez avoir de nouvelles expériences qui stimulent la passion, a déclaré Betito.

« Si chaque jour est identique - vous revenez à la maison, vous vous asseyez sur le canapé, et vous regardez Netflix, vous ne faites rien - vous ne créez pas d'expériences, vous ne créez pas de souvenirs. Vous devez être capable de faire ça», a-t-elle mentionné.

Ne pensez pas à cela dans le but de raviver la flamme. Pensez-y comme si vous essayiez d'attiser la passion de temps en temps, selon Betito. Les nuits en tête à tête font vraiment une différence, a-t-elle ajouté.

« Vous en avez besoin, vous devez vous sentir comme un couple », a déclaré la docteure.

Vous avez besoin de compassion pour avoir de la passion

couple discussing

Dans son domaine, Laurie Betito voit souvent des couples où l'un des partenaires souhaite avoir plus de rapports sexuels ou se plaint d'une baisse de la libido.

Après avoir creusé, elle en vient souvent à la conclusion que le partenaire avec le désir absent se sent frustré par un manque de soutien, des sentiments de pression ou sent que l'autre partenaire ne fait pas autant dans la maison.

« Vous n'aurez pas de désir sexuel si toutes ces pensées sont sous-jacentes », a ajouté la psychologue.

« Lorsque vous ressentez de la compassion de la part de votre partenaire, vous êtes beaucoup plus ouvert et prêt à répondre aux besoins en retour ».


Le sexe ne détermine pas le succès d'une relation

couple sex

Les gens ont une idée préconçue de la fréquence «normale» de relations sexuelles, et supposent que tous les couples ont beaucoup plus de sexe qu'eux, a expliqué Betito. Ce n'est pas vrai.

« Chaque couple crée son propre rythme en fonction de l'endroit où il se trouve dans la vie à ce moment-là », a déclaré Betito.

Certains couples ont des relations sexuelles une fois par mois (ou moins) et sont bien ainsi dans cette situation, selon la docteure. Tant que ces couples maintiennent l'affection et l'intimité, le reste importe peu. Le sexe ne détermine pas le succès d'une relation, a-t-elle rappelé.

« Ce n'est pas tous les couples sans relations sexuelles qui ont des problèmes ».

Si vous voulez plus de sexe, voici ce qu'il faut faire

Si vous souhaitez tous deux avoir plus de sexe, il est nécessaire de le planifier.

Beaucoup de couples ont de très bonnes intentions, a expliqué Betito, mais l'heure tourne et ils finissent par s'endormir.

Pensez à planifier une nuit torride comme un voyage, a-t-elle suggéré.

Cela dit, il n'y a aussi rien de mal avec une "petite vite", a-t-elle précisé. Et si un partenaire est trop fatigué, l'autre partenaire pourrait s'occuper de tout cette fois-ci, a conclu la spécialiste.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l'anglais.

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L'UGTT appelle le gouvernement à adopter une série de mesures contre le classement de la Tunisie sur liste noire par l'Union Européenne

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L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est revenue, dans un communiqué publié vendredi, sur le classement de la Tunisie dans la liste noire de la Commission européenne des pays tiers considérés comme présentant des déficiences stratégiques dans leurs régimes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en le qualifiant d' "un coup dangereux" porté à l’économie tunisienne, qui va empirer la crise économique du pays.

Les conséquences d'un telle décision seront périlleuses, met en garde la centrale syndicale.
Tout en voyant dans cette décision de l'UE un moyen de pression sur la Tunisie pour qu'elle adopte des réformes libérales et impopulaires, l'UGTT fustige "le relâchement et l’absence d’une stratégie et d’une volonté politique claire pour des choix politiques, économiques et des réformes tangibles".

Et d'ajouter que cette décision montre également les défaillances dans la coordination entre les institutions de l’État, la fragilité des dispositifs de la politique financière et bancaire de la Tunisie, et une économie réelle minée par la contrebande, l’inflation, l’économie informelle, et la progression des transactions financières en liquide, soit en dinar soit en devises, via des circuits illégaux (...). Tous ces élément facilitent les opérations de blanchiment de fonds et servent de couverture pour le financement suspect des partis et associations".

L'UGTT a formulé des recommandations à adopter par le gouvernement tunisien. Elles consistent à constituer une commission indépendante pour évaluer le contrôle bancaire, les travaux de la commission des analyses financières, et de prendre des mesures pour réhabiliter le rôle de la banque centrale en poussant notamment vers la modernisation de l’administration et sa numérisation.

La centrale syndicale appelle à adopter une série de lois portant sur la déclaration du patrimoine et la lutte contre l’enrichissement illicite, à maîtriser les transactions monétaires ne dépassant pas les 5 mille dinars et à imposer la facturation électronique.

L'UGTT réclame la révision des exonérations fiscales, le renforcement des opérations de contrôle de l’entrée des devises et leur introduction dans les circuits officiels, l’arrêt du recouvrement de l’impôt en espèce par les services d’impôts et de la douane, et un meilleur qu'un contrôle des revenus du tourisme et de l’exportation ainsi que du financement des associations et des partis.

La Tunisie et deux autres pays en l’occurrence le Sri Lanka et Trinité-et-Tobago ont été ajoutés mercredi sur la liste noire des États susceptibles d’être fortement exposés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, selon un communiqué publié, mercredi, sur le site du Parlement Européen.

"Une décision injuste, hâtive et unilatérale", a estimé la Tunisie dans un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères.

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"PINSEC": Lancement d'un programme consacré à l'inclusion sociale et économique des jeunes, des femmes et des migrants en Tunisie

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L’ONG italienne CIES ONLUS et l’Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS) organiseront, ce mercredi 14 février, une conférence destinée au lancement du projet "PINSEC: Jeunes, femmes et migrants, parcours d’inclusion sociale et économique en Tunisie".

CIES ONLUS est une organisation italienne, dont le siège est à Rome, qui agit sur le plan international dans la promotion de la solidarité et de la coopération. Elle intervient précisément dans les domaines de la migration, de l’éducation à la citoyenneté mondiale et du dialogue interculturel.

Parmi ses partenaires italiens l'événement est soutenu par l'ONG Ricerca E Cooperazione, l'association de médiation interculturelle A.M.M.I. et l'Université La Sapienza de Rome, ses partenaires en Tunisie sont l'Union Tunisienne de Solidarité Sociale (UTSS) et l'Association Tunisienne de Coopération pour le Développement (ATCD).

D'après son communiqué, la conférence réunira, avec ces partenaires, les représentants d’organisations de la société civile et d’institutions locales qui œuvrent dans le domaine de la migration et du développement social et économique des jeunes, des femmes et des migrants.

Cette imminente rencontre présentera les actions en faveur de l'intégration socio-économique des bénéficiaires du projet PINSEC, qui interviennent dans le Grand Tunis et s’étalent sur 3 années.

Notons que projet est cofinancé par l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS), elle-même investie dans la lutte contre la pauvreté, la promotion de la paix, la défense des droits et la construction du développement durable.

Son objectif est de promouvoir l’inclusion sociale et économique des jeunes migrants tunisiens de retour dans le cadre du processus démocratique et de la gouvernance, à travers l’amélioration des services sociaux et des services d'accompagnement professionnel ainsi qu'à travers la création d’entreprises dans les secteurs de "la médiation interculturelle, l’économie verte, la valorisation du territoire ou de la culture", précise le communiqué.

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Mia Khalifa, Ben Ali ou encore Mickey: Quand Bendirman tourne en dérision la vague d'adhésion à Nidaa Tounes

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INSOLITE - Si vous faites un tour sur la page Facebook de Hafedh Caid Essebsi, plus vous la ferez défiler, plus vous trouverez des publications annonçant l'adhésion de nouveaux membres au parti, à l'instar du dernier exemple en date, l'artiste Fayçal Riahi:



Un recrutement en masse que Bayrem Kilani, aka Bendirman, a tourné en dérision.

Il publie alors plusieurs photomontages sur sa page, tout d'abord le sien, puis de personnalités vivantes et d'autres mortes, en face du directeur exécutif du parti en question, pour être à leur tour membres de Nidaa Tounes. Om Kalthoum, Ben Ali, Nelson Mandela, Olivier Poivre d'Arvor, Mia Khalifa, Mickey Mouse et même Hafedh Caid Essebsi lui-même, devant son alter-égo.













L'initiative a semble-t-il plu au danseur tunisien Rochdi Belgasmi qui a publié à son tour son propre photomontage en face de Hafedh Caid Essebsi:



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Liste noire: Des dattes et de l'huile d'olive offerts pour empêcher le classement de la Tunisie, les internautes s'en moquent

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Un article du journal français Le Monde a révélé que des des dattes et de l'huile d’olive auraient été envoyés à des élus du Parlement européen afin de tenter d’empêcher l'inclusion de la Tunisie dans la liste noire des pays exposés aux risques de blanchiment d’argent et de financement de terrorisme.

L'article revient sur les divisions au sein du Parlement européen au sujet de la Tunisie: "la Tunisie se trouvant incluse dans cette liste depuis novembre 2017, l’affaire a pris une autre tournure. D’autant que la controverse autour de son inclusion sur la liste des paradis fiscaux avait réveillé le camp pro-tunisien, résolu à éviter un deuxième revers diplomatique. Les arguments déployés – nécessité d’épargner une 'démocratie naissante', petits cadeaux (dattes et huile d’olive) envoyés à des élus – n’ont pas suffi à renverser la vapeur".

En attendant une réaction du ministère tunisien des Affaires étrangères à ce propos, les internautes ont vite réagi. Les commentaires vacillent entre humour et critiques. (ci-dessous)





Légende: Béji Caid Essebsi prend les choses en main pour montrer la face lumineuse de la diplomatie tunisienne et décide d'offrir à Trump un sandwich "ayari" et un œuf mi-cuit à la tunisienne


Légende: Ils sont où les "mlawi", les pains traditionnels...on a des lacunes au niveau de la science de la communication et de la corruption


Légende: Si le vote du Parlement européen avait lieu pendant le Ramadan, on aurait offert des "Zlabiya et Mkharek"











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Youssef Seddik fait face à des accusations de mécréance, Essebsi lui apporte son soutien (VIDÉO)

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Alors que le philosophe et anthropologue tunisien Youssef Seddik fait face à une campagne de dénigrement et d'accusations de mécréance après ses déclarations sur l’historicité du Coran, le président de la République, Béji Caid Essebsi l'a reçu pour lui apporter son soutien.

"Je suis pour la liberté de conscience d'autant plus qu'elle est consacrée dans la Constitution", a affirmé le président de la République. Et d'ajouter en s'adressant à Youssef Seddik: "Je ne permet pas qu'un Tunisien comme vous, ayant votre valeur, qui a servi les intérêts du pays depuis longtemps quitte le pays (...)", en réponse à des rumeurs sur l'intention de Seddik de quitter la Tunisie. "Vous êtes plus Tunisien que ceux qui vous attaquent", a souligné Essebsi à son hôte. (vidéo ci-dessous)



Dans l'émission "Min Tounes" sur Attessia TV, Youssef Seddik avait évoqué l'historicité du Coran en parlant d'une oeuvre politique choisie par Othmân ibn Affân et en analysant les l'histoire de sa codification et de la sacralisation de la sunna.

Ces analyses ont attisé la colère de certains, à l'instar de l'imam Béchir Ben Hassen, qui l'accuse de douter "des constances et des certitudes" de l'Islam. Sur les réseaux sociaux, les accusations de "mécréance" envers Seddik se multiplient chez les soutiens de Béchir Ben Hassen.

Youssef Seddik s'est dit "rassuré" après son entrevue avec le président de la République, avec qui il est sur la même longueur d'onde concernant le droit à la différence et la nécessité d'avoir des opinions diverses sur tous les sujets, tout en faisant prévaloir l'unité nationale sur la patrie, sa défense et la nécessité de la faire progresser.

Et de poursuive que les extrémistes veulent faire perdurer la lecture du 10ème siècle du Coran comme c'est le cas aujourd'hui. "C'est peut-être le rôle de la Tunisie de l'amener au 21 ème siècles", a conclu l'islamologue tunisien.

LIRE AUSSI: Entre menaces et soutiens: Le philosophe Youssef Seddik au centre d'une polémique après avoir affirmé que le Coran est "une oeuvre politique et humaine"


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Des femmes prouvent sur les réseaux sociaux que les «seins tombants» sont beaux, eux aussi

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Tous les corps ne sont pas identiques et il en va de même pour les seins.

#SaggyBoobsMatter («les seins tombants comptent»), un mouvement qui vise à promouvoir les types de poitrines n'étant pas généralement représentés dans les médias, est populaire sur les réseaux sociaux ces temps-ci. Des utilisatrices de Twitter et d'Instagram ont utilisé ces plateformes afin de montrer qu'elles étaient fières de leur corps.



«À force, nous allons comprendre que la seule façon de normaliser quelque chose est de le voir de façon répétée. Donc, si vous avez un problème avec les seins tombants, bloquez-moi ou, mieux, demandez à votre mère pourquoi ses seins, qui vous ont sûrement nourri, sont tombants. Pour les femmes comme moi, vos seins tombants comptent et, jusqu'au jour de votre mort, ce qui comptera ultimement est votre force de caractère. Les gens agissent soit sous l'influence de l'amour ou de la peur. Parfois, les gens ont peur de ce qu'ils n'ont pas appris à accepter. C'est encore flagrant. #SAGGYBOOBSMATTER»

Les femmes sont constamment bombardées d'images de corps qui ont été altérés ou d'images ne représentant qu'un groupe restreint de femmes. Victoria's Secret, par exemple, montre des femmes aux seins tout sauf tombants et si vous consultez n'importe quel magazine de mode, il en sera de même. Il sera difficile de trouver des femmes avec différents types de poitrine.

Tout cela fait en sorte que des femmes avec des seins tombants, comme Chidera Eggerue, ne se sentent ni belles, ni désirées.

Eggerue est une bloggueuse de 23 ans d'origine britannique et nigériane. Connue sous le nom de The Slumflower sur Instagram, elle a lancé la campagne #SaggyBoobsMatter en juillet dernier.

«En raison de la sous-représentation de seins à l'allure tombante dans les médias, nous nous sommes fait enseigner qu'il n'y avait qu'une façon d'être belle et que cela incluait d'avoir un certain type de seins. Si j'avais vu des femmes aux seins tombants être louées pour leur beauté, je n'aurais pas développé un complexe alors que j'étais une jeune adolescente», écrivait Eggerue sur son site internet en juillet.


Lorsqu'elle était une jeune adolescente, Eggerue avait de la difficulté à s'acheter des brassières. Le manque de représentation pour son type de poitrine rendait l'exercice particulièrement ardu. «L'emballage montrait toujours une photo d'une femme blanche avec des seins parfaits. Quand j'essayais la même brassière, avec la bonne taille, mes seins ne ressemblaient tout simplement pas à ceux du modèle représenté», a-t-elle récemment déclaré à Buzzfeed News. Incidemment, Eggerue a commencé à ne pas aimer sa poitrine et à considérer avoir recours à la chirurgie pour les modifier.

«À 19 ans, je suis devenue fatiguée de me sentir comme une étrangère dans mon propre corps. J'en ai eu assez et j'ai décidé d'arrêter de porter des brassières», a-t-elle révélé à Buzzfeed News.

Des internautes ont déclaré être reconnaissantes de l'existence d'un tel mouvement et ont avoué qu'il avait renforcé leur confiance en elles. Pour Eggerue, il s'agit là de la preuve qu'il est nécessaire que les médias doivent montrer plus d'un type de poitrine. «Plus vous voyez des gens comme vous dans des situations où ils ont du succès, plus votre apparence est normalisée et plus vous allez être confortables avec votre corps. C'est aussi profond que ça», a-t-elle écrit sur son site internet.


Eggerue espère pouvoir continuer à aider les femmes qui passent par le même processus qu'elle a connu. Elle veut aider les femmes à se sentir fortes et il s'agit d'un des enjeux récurrents de son site web.

Des études ont démontré que la représentation du corps des femmes dans les médias pouvait avoir un effet dévastateur sur elles. «L'idéal américain de la beauté est pervers à un point où 50 pour cent des filles de trois à six ans s'inquiètent à propos de leur poids», a rapporté l'université Harvard en 2015.

C'est aussi le cas au Canada, alors qu'une étude du Réseau canadien pour la santé des femmes a révélé qu'entre 80 et 90 pour cent des femmes et des jeunes filles n'étaient pas à l'aise avec leur apparence, ce qui peut les amener à suivre des diètes inutiles, à prendre des médicaments pour perdre du poids, à la dépression et à des chirurgies qui ne sont pas nécessaires.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost Canada a été traduit de l'anglais.

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Tunisie : Il n y aura pas de marche arrière pour les libertés, selon le ministre de l'Intérieur

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Le ministre de l’Intérieur Lotfi Braham a affirmé, samedi, que le département est attaché à l’application de la loi dans le traitement des mouvements de protestation.

Il a relevé que l’année 2017 a enregistré plus de 13 mille 800 mouvements dont plus de 95 se sont déroulés sans intervention des forces de l’ordre. “Il n y aura pas de marche arrière pour les libertés”, a-t-il soutenu.

En réponse à une interrogation sur les actes de pillage et de vandalisme qui ont accompagné les derniers mouvements de protestation dans plusieurs régions, le ministre a précisé que le département a respecté la loi dans le traitement de ces évènements, en parfaite coordination avec le ministère public.

Il a signalé que les menaces sérieuses qui pèsent sur le pays en raison de la situation sécuritaire en Libye commandent davantage de vigilance et un niveau élevé d’alerte.

Le gouvernement ne reculera pas devant le terrorisme et combattra les terroristes dans le strict respect de la loi, a-t-il tenu à préciser. Il a appelé à dépasser les violations commises à titre individuel par certains agents sécuritaires et à recourir à la justice.

Sur la neutralité de l’institution sécuritaire, Lotfi Braham a tenu à rappeler qu’il s’agit là d’un principe constitutionnel garanti dans l’article 19 de la Constitution qui définit l’appareil sécuritaire comme étant une institution républicaine.

Cependant, a-t-il fait observer, la législation actuelle ne comporte pas des garanties pour la protection de l’institution sécuritaire des tentatives d’infiltration.
Pour y remédier, le ministre préconise, notamment, la création de structures d’inspection financière et administrative.

Abordant les nominations et promotions au sein du ministère, Lotfi Braham a affirmé que des critères objectifs sont pris en considération. La révocation d’un responsable est soumise à des critères neutres et transparents, a-t-l insisté. Pour les révocations, le concerné est, généralement, traduit devant une commission pour statuer sur l’affaire. Mais en cas de grave violation ou d’atteinte à la sécurité nationale, les dossiers sont transférés à la justice, a-t-il expliqué.

Sur un tout autre registre, le ministre a affirmé que le département détient des informations qui confirment l’implication de certains tunisiens et étrangers dans le soutien du terrorisme, ce qui nous demande, a-t-il souligné, de renforcer le contrôle d’identité dans les différents points de passage et de traiter les suspects sur la base de la loi de lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent.

Des réunions sont organisées entre les différents intervenants pour lutter contre le vol des bagages à l’aéroport Tunis-Carthage. Une hémorragie qui doit être stoppée eu égard à ses répercussions sur l’image du pays à l’intérieur et à l’extérieur, a-t-il dit.

Au sujet de la migration irrégulière, le ministre a affirmé qu’en collaboration avec les membres de l’armée, le département est parvenu en 2017 à intercepter 8838 personnes (de nationalité tunisienne et étrangère personnes) au moment où elles tentaient de quitter le pays clandestinement et à arrêter plus de 120 passeurs.

Soulevant la question des contrats de travail fictifs fournis par certaines sociétés, Lotfi Braham a indiqué qu’une enquête a été ouverte en coordination avec le parquet. Les investigations ont permis de dévoiler trois sociétés d’escroquerie et d’arrêter la gérante d’une quatrième société qui falsifiait des contrats de travail à l’étranger.

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