INTERNATIONAL- Le Liban est un minuscule Etat multi-confessionnel mais avec des grands enjeux géopolitiques et religieux. Sans président de la République depuis deux ans et demi (précisément depuis mai 2014, date de la fin du mandat présidentiel de Michel Sleiman), le Liban a élu ce 31 octobre, lors de la 46ème réunion du parlement un président: Michel Aoun, avec 83 voix, 36 votes blancs et 8 annulés pour un mandat de six années non renouvelable.
Ancien général et figure de proue des maronites (une des Églises catholiques orientales), Michel Aoun, 81 ans est un ancien général, président du Courant patriotique libre depuis 1992, faisant partie de la coalition rivale du 8 mars dominée par le Hezbollah en opposition avec celle de 14 mars menée par le parti sunnite de Saad Hariri, avec en arrière-plan l'Iran pour les premiers et l'Arabie Saoudite pour les deuxièmes. Une opposition inter-libanaise tributaire donc des luttes confessionnelles et politiques entre les deux Etats, notamment en ce qui concerne la guerre en Syrie.
Son élection est due à de très longues négociations entre les différents partis politiques à la tête des multiples confessions qui composent le Liban.
L'élection de Aoun a été conditionnée par l'appui de son opposition en l'occurrence le chef chrétien maronite des Forces libanaises, Samir Geagea, de Walid Jomlat, chef de file des Druzes et principalement de Saad Hariri, leader des sunnites. Ce dernier a consenti son élection avec comme contre-partie son élection à lui ou l’un de ses proches comme Premier ministre.
En annonçant son soutien à M. Aoun, M. Hariri expliquait son choix par la nécessité de "combler le vide institutionnel, qui était un prélude pour une autre guerre civile".
Il est à noter que les accords inter-libanais de Taëf de 1990 exigent que le président de la République soit un chrétien maronite, le premier ministre un sunnite et le président du parlement un chiite.
Qui est Michel Aoun?
Ancien commandant de l’armée libanaise. Il fut à la fin de la guerre civile, le président d'un gouvernement militaire provisoire. Son but était de chasser l’armée syrienne qui contrôlait le Liban militairement et politiquement, ce qui lui a valu l'animosité de la Syrie voisine et l'a contraint à l'exil à Paris jusqu’en 2005.
De retour à son pays après l’assassinat de Hariri et le départ de l’armée syrienne du Liban, il choisit de s'allier, à son ennemi d'autrefois la Syrie en pactisant avec le Hezbollah soutenu par l’Iran.
Ancien général et figure de proue des maronites (une des Églises catholiques orientales), Michel Aoun, 81 ans est un ancien général, président du Courant patriotique libre depuis 1992, faisant partie de la coalition rivale du 8 mars dominée par le Hezbollah en opposition avec celle de 14 mars menée par le parti sunnite de Saad Hariri, avec en arrière-plan l'Iran pour les premiers et l'Arabie Saoudite pour les deuxièmes. Une opposition inter-libanaise tributaire donc des luttes confessionnelles et politiques entre les deux Etats, notamment en ce qui concerne la guerre en Syrie.
Son élection est due à de très longues négociations entre les différents partis politiques à la tête des multiples confessions qui composent le Liban.
L'élection de Aoun a été conditionnée par l'appui de son opposition en l'occurrence le chef chrétien maronite des Forces libanaises, Samir Geagea, de Walid Jomlat, chef de file des Druzes et principalement de Saad Hariri, leader des sunnites. Ce dernier a consenti son élection avec comme contre-partie son élection à lui ou l’un de ses proches comme Premier ministre.
En annonçant son soutien à M. Aoun, M. Hariri expliquait son choix par la nécessité de "combler le vide institutionnel, qui était un prélude pour une autre guerre civile".
Il est à noter que les accords inter-libanais de Taëf de 1990 exigent que le président de la République soit un chrétien maronite, le premier ministre un sunnite et le président du parlement un chiite.
Qui est Michel Aoun?
Ancien commandant de l’armée libanaise. Il fut à la fin de la guerre civile, le président d'un gouvernement militaire provisoire. Son but était de chasser l’armée syrienne qui contrôlait le Liban militairement et politiquement, ce qui lui a valu l'animosité de la Syrie voisine et l'a contraint à l'exil à Paris jusqu’en 2005.
De retour à son pays après l’assassinat de Hariri et le départ de l’armée syrienne du Liban, il choisit de s'allier, à son ennemi d'autrefois la Syrie en pactisant avec le Hezbollah soutenu par l’Iran.
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