Le verdict du non-lieu dans l’affaire de l’assassinat de Lotfi Nagdh – annoncé par le Tribunal de première instance de Sousse tard dans la soirée de lundi dernier – continue d’alimenter la polémique sur la scène nationale. Après le communiqué du mouvement de Nidaa Tounes dans lequel il a demandé à son allié, Ennahdha, de clarifier sa position vis-à-vis des Ligues de protection de la révolution (LPR) dissoutes en mai dernier.
Vingt-quatre plus tard, Ennahdha a publié, à son tour, un communiqué regroupant six points. Dans le premier, le mouvement rappelle que le non-lieu est avant tout un verdict judiciaire que tout le monde doit respecter et ce afin de ne porter aucune atteinte à l’appareil judiciaire et à son indépendance.
Dans le second, Ennahdha a exprimé ses regrets quant au décès de feu Lotfi Nagdh et a renouvelé ses condoléances à la famille du défunt. Ce point a aussi appelé d’arrêter l’instrumentalisation du dossier pour des fins politiques qui finiront par cliver la société tunisienne. En troisième point, le mouvement a expliqué que l’affaire ne concerne pas une quelconque bataille entre Nidaa Tounes et Ennahdha mais qu’elle remonte à 2012 quand le pays traversait une période rythmée par une ambiance tendue.
La quatrième partie du communiqué a été consacrée à une sorte de flashback: les accusés de l’affaire ont été arrêtés au temps de la Troïka et relâchés au temps de Nidaa Tounes et de Béji Caïd Essebsi. Bien que le mouvement précise que, dans les deux cas, aucune ingérence dans la justice n’a été commise, ce "rappel" demeure assez provoquant pour certains.
C’est dans le cinquième point de son communiqué qu’Ennahdha a répondu à l’ultimatum lancé par Nidaa Tounes en affirmant n’avoir eu aucun lien avec les LPR.
Rappelant que ces mêmes ligues ont été dissoutes en mai 2014, suite à une demande gouvernementale survenue en 2013, Ennahdha a assuré qu’il est totalement opposé à une reprise des activités des LPR. Pour finir, le communiqué a appelé à élargir le consensus politique et à rejeter tout genre d’exclusion et ce afin de servir les intérêts du pays.
Quelques heures avant la publication de ce communiqué, le député du bloc parlementaire d’Ennahdha, Abdelatif Mekki, a publié un statut sur sa page officielle où il a estimé que la vérité a fini par éclater et ce malgré toutes les pressions médiatiques et politiques qui ont été exercées sur l’appareil judiciaire.
Pour Mekki, tous ceux qui prétendent vouloir défendre la cause du défunt ne veulent, en vérité, qu’employer son sang pour nuire à Ennahdha et à tous ceux qui lui sont proches. Le député a fini par féliciter les accusés acquittés et leurs familles tout en les invitant à "modérer leur festivités afin de ne pas heurter les sentiments de la famille de feu Lotfi Nagdh".
Vingt-quatre plus tard, Ennahdha a publié, à son tour, un communiqué regroupant six points. Dans le premier, le mouvement rappelle que le non-lieu est avant tout un verdict judiciaire que tout le monde doit respecter et ce afin de ne porter aucune atteinte à l’appareil judiciaire et à son indépendance.
Dans le second, Ennahdha a exprimé ses regrets quant au décès de feu Lotfi Nagdh et a renouvelé ses condoléances à la famille du défunt. Ce point a aussi appelé d’arrêter l’instrumentalisation du dossier pour des fins politiques qui finiront par cliver la société tunisienne. En troisième point, le mouvement a expliqué que l’affaire ne concerne pas une quelconque bataille entre Nidaa Tounes et Ennahdha mais qu’elle remonte à 2012 quand le pays traversait une période rythmée par une ambiance tendue.
La quatrième partie du communiqué a été consacrée à une sorte de flashback: les accusés de l’affaire ont été arrêtés au temps de la Troïka et relâchés au temps de Nidaa Tounes et de Béji Caïd Essebsi. Bien que le mouvement précise que, dans les deux cas, aucune ingérence dans la justice n’a été commise, ce "rappel" demeure assez provoquant pour certains.
C’est dans le cinquième point de son communiqué qu’Ennahdha a répondu à l’ultimatum lancé par Nidaa Tounes en affirmant n’avoir eu aucun lien avec les LPR.
Rappelant que ces mêmes ligues ont été dissoutes en mai 2014, suite à une demande gouvernementale survenue en 2013, Ennahdha a assuré qu’il est totalement opposé à une reprise des activités des LPR. Pour finir, le communiqué a appelé à élargir le consensus politique et à rejeter tout genre d’exclusion et ce afin de servir les intérêts du pays.
Quelques heures avant la publication de ce communiqué, le député du bloc parlementaire d’Ennahdha, Abdelatif Mekki, a publié un statut sur sa page officielle où il a estimé que la vérité a fini par éclater et ce malgré toutes les pressions médiatiques et politiques qui ont été exercées sur l’appareil judiciaire.
Pour Mekki, tous ceux qui prétendent vouloir défendre la cause du défunt ne veulent, en vérité, qu’employer son sang pour nuire à Ennahdha et à tous ceux qui lui sont proches. Le député a fini par féliciter les accusés acquittés et leurs familles tout en les invitant à "modérer leur festivités afin de ne pas heurter les sentiments de la famille de feu Lotfi Nagdh".
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