Lors de la séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) du mardi 17 janvier, le bloc parlementaire du mouvement de Nidaa Tounes a présenté une proposition pour la création d’une commission d’enquête sur les abus commis par la présidente de l’Instance vérité et dignité (IVD), Sihem Ben Sedrine. Bien que quatre-vingt-deux députés aient voté pour la proposition contre quatre-vingts qui l’ont rejetée, la commission n’a pas pu voir le jour à cause de l’absence du quorum.
Ayant voté contre la proposition de leurs collègues de Nidaa Tounes, les députés du bloc du Front populaire continuent de faire l’objet de sévères critiques de la part des internautes dont une partie considère, en s’appuyant sur les dépassements antérieurs de Ben Sedrine antérieurs (qui a, à maintes reprises, nargué les verdicts du Tribunal administratif). Face à ces attaques, le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, a expliqué que la Justice transitionnelle est un mécanisme qui va permettre aux Tunisiens de connaître ce qui s’est réellement passé avant le 14 janvier 2011 et les préservera contre toute forme de dictature et de corruption. De ce fait, Hamma Hammami estime que toute tentative pour déstabiliser l’IVD et sa présidente n’est en fait qu’une menace à l’encontre de la Justice transitionnelle.
Intervenant sur la chaîne Attessia, le député du bloc parlementaire du Courant démocratique, Ghazi Chaouachi, a expliqué que le mouvement de Nidaa Tounes se sent trop impliqué par rapport à la Justice transitionnelle – dans le sens où quelques-uns de ses dirigeants ont fait partie de l’ancien régime et seront appelés, à un moment ou à un autre, à dire la vérité au peuple et à s’excuser publiquement – et fait donc tout pour bloquer ce processus. Pour Chaouachi, c’est dans ce cadre que s’inscrit la proposition du bloc parlementaire du Nidaa qui concerne la création d’une commission d’enquête.
Invitée à la radio Express FM, la députée du mouvement de Nidaa Tounes, Ons Hattab, a expliqué que le rejet de la commission en question n'est pas un échec politique. "Les soupçons de corruption nous ont été communiqués par des démissionnaires de l’IVD, il ne s’agit pas de simples suppositions comme l’avancent certains. En ce qui concerne l’échec du vote pour la création de la Commission d’enquête sur les abus de la présidente de l’Instance, je peux vous assurer qu’il y a eu des dépassements au niveau du vote. Nidaa Tounes est capable de faire passer des projets de loi, l’échec n’en est pas un. Le vote de l’un de nos députés n’a pas été pris en compte et c’est pour cela que nous avons décidé de nous opposer au niveau du bureau de l’ARP sauf que nous avons été surpris par Al Horra et l’UPL qui ont voté contre l’opposition".
Ayant voté contre la proposition de leurs collègues de Nidaa Tounes, les députés du bloc du Front populaire continuent de faire l’objet de sévères critiques de la part des internautes dont une partie considère, en s’appuyant sur les dépassements antérieurs de Ben Sedrine antérieurs (qui a, à maintes reprises, nargué les verdicts du Tribunal administratif). Face à ces attaques, le porte-parole du Front populaire, Hamma Hammami, a expliqué que la Justice transitionnelle est un mécanisme qui va permettre aux Tunisiens de connaître ce qui s’est réellement passé avant le 14 janvier 2011 et les préservera contre toute forme de dictature et de corruption. De ce fait, Hamma Hammami estime que toute tentative pour déstabiliser l’IVD et sa présidente n’est en fait qu’une menace à l’encontre de la Justice transitionnelle.
Intervenant sur la chaîne Attessia, le député du bloc parlementaire du Courant démocratique, Ghazi Chaouachi, a expliqué que le mouvement de Nidaa Tounes se sent trop impliqué par rapport à la Justice transitionnelle – dans le sens où quelques-uns de ses dirigeants ont fait partie de l’ancien régime et seront appelés, à un moment ou à un autre, à dire la vérité au peuple et à s’excuser publiquement – et fait donc tout pour bloquer ce processus. Pour Chaouachi, c’est dans ce cadre que s’inscrit la proposition du bloc parlementaire du Nidaa qui concerne la création d’une commission d’enquête.
Invitée à la radio Express FM, la députée du mouvement de Nidaa Tounes, Ons Hattab, a expliqué que le rejet de la commission en question n'est pas un échec politique. "Les soupçons de corruption nous ont été communiqués par des démissionnaires de l’IVD, il ne s’agit pas de simples suppositions comme l’avancent certains. En ce qui concerne l’échec du vote pour la création de la Commission d’enquête sur les abus de la présidente de l’Instance, je peux vous assurer qu’il y a eu des dépassements au niveau du vote. Nidaa Tounes est capable de faire passer des projets de loi, l’échec n’en est pas un. Le vote de l’un de nos députés n’a pas été pris en compte et c’est pour cela que nous avons décidé de nous opposer au niveau du bureau de l’ARP sauf que nous avons été surpris par Al Horra et l’UPL qui ont voté contre l’opposition".
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