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EN DIRECT. Attentat des Champs-Élysées: les dernières actualités, le point sur l'enquête

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Un policier a été tué dans un attentat perpétré jeudi 20 avril vers 21H00 sur les Champs-Elysée, à Paris, et deux autres ont été blessés dont l'un grièvement. Une touriste a été plus "légèrement" touchée par balle, tandis que l'assaillant a été abattu par la police au cours de cette attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique.

Selon des sources proches de l'enquête, l'agresseur abattu est un Français de 39 ans, qui faisait déjà l'objet d'une enquête antiterroriste. L'EI, de son côté, a présenté l'auteur comme étant "Abu Yussef le Belge". Un Belge de 35 ans, présenté comme "très dangereux", a justement été signalé par les services belges à leurs homologues français. Il s'est présenté dans un commissariat d'Anvers, a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur. Selon un porte-parole du parquet fédéral belge, il n'y a pas de lien entre cet événement (la fusillade à Paris, ndlr) et la Belgique".

Cette attaque est survenue à trois jours du premier tour d'une élection présidentielle déjà sous haute sécurité. Un scrutin à l'issue extrêmement incertaine qui se déroule sous le régime de l'état d'urgence, instauré dans la foulée des attentats du 13 novembre 2015 et prolongé plusieurs fois depuis.

Avancées de l'enquête, réactions des candidats... suivez la situation en direct

15h10 - "Nous ne cédons jamais": Mélenchon appelle à "achever dignement la campagne"

Le chef de file de la France insoumise demande à chacun et à chacune de se tenir à "sa place": "le monde entier nous regarde", a-t-il expliqué, avant de rendre hommage aux forces de l'ordre. "Ils sont efficaces, ils obtiennent des résultats. Ils paient leur propre tribu. Dans ces conditions, je souhaiterai que cessent les polémiques. Notamment celles qui sont faites contre les responsables actuels."

"Nous ne cédons jamais, nous n'avons jamais peur et en particulier quand nous sommes engagés dans une élection. Les valeurs républicaines exigent que l'on achève dignement cette campagne. La démocratie est plus forte que tous réunis. Dès lors, j'appelle mes amis à maintenir toutes les rencontres qu'ils avaient prévu."

13h15 - Cazeneuve accuse Le Pen et Fillon d'avoir fait "le choix de l'outrance et de la division"

Bernard Cazeneuve a accusé Marine Le Pen et François Fillon d'avoir choisi "l'outrance et la division", accusant notamment la candidate du FN à la présidentielle de chercher à "exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes".

Marine Le Pen "cherche comme après chaque drame à en profiter pour instrumentaliser et diviser, elle cherche à exploiter sans vergogne la peur et l'émotion à des fins exclusivement politiciennes", a accusé le Premier ministre lors d'une déclaration sur le perron de Matignon.

Quant à François Fillon, il "préconise la création de 10.000 postes de policiers. Comment croire sur ce sujet un candidat qui lorsqu'il était Premier ministre en avait supprimé 13.000 dans les forces de sécurité intérieure ?", a-t-il dit, rappelant que le candidat de droite propose de supprimer 500.000 postes de fonctionnaires.

12h40 - Un mot manuscrit défendant Daech retrouvé près du tueur

Un papier portant un message manuscrit prenant la défense de "Daech", l'organisation jihadiste Etat islamique (EI), a été retrouvé près du corps de l'assaillant qui a tué le policier, a appris l'AFP vendredi de source proche de l'enquête.

Un Coran a également été retrouvé dans le véhicule où se trouvait Karim Cheurfi, un Français de 39 ans, lorsqu'il a pris pour cible les policiers, ont indiqué des sources proches de l'enquête.

12h10 - Plusieurs adresses, dont celle de la DGSI, retrouvées dans le véhicule de l'assaillant, selon BFMTV

Selon BFMTV, des notes manuscrites indiquant l'adresse de la DGSI à Levallois-Perret, l'adresse du commissariat de Lagny (en Seine-et-Marne), ainsi que trois adresses d'armureries ont aussi été retrouvées dans la voiture de l'auteur de l'attaque.

11h25 - François Hollande se rend à la Préfecture de Police

Après avoir rendu visite au policier blessé, le président de la République a tenu à rencontrer l'ensemble des forces de sécurité. "Il s'agit de rencontrer les policiers et les forces de sécurité qui ont fait preuve d'un courage exemplaire hier mais qui ont perdu l'un des leurs", a ainsi précisé une source proche.

11h15 - François Fillon dénonce le "totalitarisme islamique"

Tout comme Marine Le Pen, le candidat de la droite a profité de son discours pour rappeler ses propositions en matière de sécurité: "Il faut nous réarmer sur les plans sécuritaires, diplomatiques mais aussi idéologiques et culturels", a déclaré François Fillon. Parmi ses mesures, le maintien de l'état d'urgence et du contrôle aux frontières, ainsi que l'augmentation du nombre de policiers.

10h50 - Un fusil à pompe, plusieurs armes blanches et un Coran retrouvés dans le véhicule

Franceinfo a obtenu davantage de précisions sur les armes récupérées dans la voiture de l'assaillant. Il s'agirait d'un fusil à pompe avec des munitions de calibre 12, de deux gros couteaux de cuisine et d'un sécateur. Un Coran a aussi été retrouvé.

10h25 - Marine Le Pen appelle "tous les Français à l'unité" tout en étrillant le gouvernement

Dans une conférence diffusée sur sa page Facebook, la candidate du Front Nationale a appelé à l'unité. "J'appelle tous les Français, quelles que soient leurs opinions, convictions ou origines, à l'unité, une unité sans faille", a-t-elle déclaré. Mais elle s'en est une nouvelle fois pris au gouvernement de François Hollande, estimant que "tout a été fait pour que nous perdions la guerre" contre le terrorisme.




10h15 - François Hollande et Bernard Cazeneuve se rendent au chevet du policier blessé

Le président de la République, le premier ministre et le ministre de l'Intérieur Matthias Fekl se sont rendus au chevet du policier blessé à l'hôpital Georges Pompidou. A l'antenne d'Europe1 ce vendredi matin, Céline Berthon, secrétaire générale du Syndicat des commissaires de la police nationale a indiqué qu'"a priori" les jours de l'agent n'étaient plus en danger.

9h50 - Un fusil à pompe et des armes blanches retrouvés dans la voiture de l'assaillant

Selon BFMTV, un fusil à pompe et des armes blanches dont un couteau de cuisine ont été retrouvés dans la voiture de l'assaillant qui a tiré sur des policiers, jeudi soir, sur les Champs-Elysées. L'information a été confirmée par franceinfo, qui cite une source judiciaire.

9h34 - La réaction de Benoît Hamon chez Bourdin




9h30 - Trois membres de l'entourage de l'assaillant interrogés en garde à vue

Trois proches de l'assaillant qui a tué un policier sur les Champs-Elysées jeudi soir, une attaque revendiquée par le groupe Etat islamique (EI), sont interrogés en garde à vue par les services antiterroristes, a appris l'AFP vendredi de source judiciaire.

Ces trois personnes font partie de l'entourage du tueur abattu par les forces de l'ordre, un Français de 39 ans, et se trouvaient aux domiciles perquisitionnés par les enquêteurs durant la nuit de jeudi à vendredi.

9h24 - L'homme signalé par les services belges s'est présenté dans un commissariat d'Anvers

L'homme signalé jeudi par les services belges à leurs homologues français et soupçonné d'avoir voulu se rendre en France touchée jeudi soir par un attentat sur les Champs-Elysées, s'est présenté dans un commissariat d'Anvers, a indiqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur, vendredi.

"L'homme faisant l'objet d'un avis de recherche diffusé par les autorités belges s'est présenté dans un commissariat d'Anvers", a déclaré à l'AFP, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet.

8h45 - Un avis de recherche visant un homme signalé par la Belgique transmis à la France

Un avis de recherche visant un homme signalé par les services belges "est parvenu aux services français, hier", a déclaré vendredi, le porte-parole du ministère de l'Intérieur sans confirmer avec certitude un lien avec l'attentat de jeudi soir sur les Champs-Elysées.

L'homme signalé par les Belges "est-il lié de près ou de loin à ce qui s'est passé sur les Champs-Elysées? Je ne peux pas vous le dire et en tout cas, il est trop pour le dire, il y a un certain nombre d'informations à vérifier", a déclaré sur Europe 1, Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur.

8h30 - Marine Le Pen dit redouter de nouveaux attentats avant l'élection

La présidente du Front national Marine Le Pen a dit redouter de nouveaux attentats avant le premier tour de l'élection présidentielle, après l'attaque qui a tué un policier jeudi soir sur les Champs-Elysées à Paris.

Redoutez-vous de nouveaux attentats? "Oui", a répondu Marine Le Pen sur RFI. "Je ne vais pas en dire plus, mais en l'occurrence nous savons que l'Etat islamique a envoyé au moins un terroriste pour commettre des attentats, que celui-ci est toujours dans la nature, donc le danger est maximum", a-t-elle ajouté

8h - Réunion du Conseil de défense à l'Elysée

La réunion du Conseil de défense convoquée par François Hollande après l'attaque jihadiste perpétrée jeudi soir sur les Champs-Elysées a débuté peu après 08H00 vendredi à l'Elysée, à deux jours du premier tour de la présidentielle, a-t-on appris vendredi auprès de la présidence.

Outre le chef de l'Etat, y participent le Premier ministre Bernard Cazeneuve, les quatre ministres régaliens (Intérieur, Justice, Défense et Affaires étrangères), ainsi que les patrons des services de sécurité, de renseignement et de l'armée, soit une quinzaine de personnes, a-t-on précisé de même source.

7h45 - Ce que l'on sait de l'assaillant des Champs-Elysées

Selon des sources proches de l'enquête, l'agresseur abattu par la police est un Français de 39 ans, qui faisait déjà l'objet d'une enquête antiterroriste. Cela pose donc la question de savoir s'il s'agit du même homme que celui donné par l'EI.

"L'identité de l'attaquant est connue et a été vérifiée", a indiqué devant la presse, près du lieu de l'attaque, le procureur de la République de Paris, François Molins. Mais il s'est refusé à la dévoiler, en raison des nécessités de l'enquête ouverte par le parquet antiterroriste. Selon Le Figaro, qui cite des sources proches de l'enquête, et Le Parisien, la carte grise du véhicule retrouvée sur place serait au nom de Karim C.

L'homme était visé par une enquête antiterroriste pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers et avait été arrêté le 23 février, avant d'être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes, selon des sources proches de l'enquête.

Les éléments de la nuit


Un policier a été tué et deux autres blessés jeudi 20 avril au soir lors d'une fusillade sur l'avenue des Champs-Elysées à Paris, dont l'auteur a été abattu. Une touriste a également été "légèrement blessée par balle", aucun des pronostics vitaux de ces trois victimes n'est engagé.

Le parquet antiterroriste s'est presque aussitôt saisi de l'enquête, tandis que le Premier ministre Bernard Cazeneuve a rejoint le président de la République à l'Elysée pour une réunion de crise.

"Nous sommes convaincus" que la piste est "d'ordre terroriste"

François Hollande, "convaincu" que la piste est "d'ordre terroriste" a expliqué, quelques heures après l'attaque, que le pays serait "d'une vigilance absolue" pour sécuriser l'élection présidentielle. Il a également précisé qu'un hommage national serait rendu au policier abattu. De leurs côtés, les candidats à l'élection présidentielle François Fillon et Marine Le Pen ont annulé tous leurs déplacements vendredi, soit le dernier jour de la campagne.

"Des policiers délibérément pris pour cible"

Quelques minutes après le drame, la Brigade de recherche et d'intervention a été appelée en renfort. Un hélicoptère survolait la zone pendant une bonne partie de la soirée. Les stations George V, Franklin Roosevelt et Champs-Elysees-Clemenceau ont été fermées par mesure de sécurité. Une perquisition - liée à cette affaire - est en cours en banlieue parisienne.

L'attaque s'est déroulée aux abords du 104 de l'avenue des Champs-Elysées. "L'agresseur est arrivé en voiture, est sorti. Il a ouvert le feu sur le car de police à l'arme automatique, a tué l'un des policiers et a essayé de s'en prendre aux autres en courant", a expliqué Pierre-Henry Brandet, le porte-parole du ministère de l'Intérieur.

"On ne peut pas exclure qu'il y ait un ou plusieurs complices qui ait pu participer d'une manière ou d'une autre à la commission des faits", a-t-il déclaré avant d'insister sur le fait que les policiers ont délibérément été "pris pour cible."

Un peu plus tard dans la soirée le Procureur de la République François Molins a indiqué que l'assaillant avait utilisé un "fusil d'assaut."

Sur les réseaux sociaux, les internautes ont eux-aussi évoqué des coups de feu et des scènes de paniques. L'animateur de télévision Julien Courbet décrit ces scènes sur son compte Twitter, alors que les Champs-Elysées ont été rapidement évacués.

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