La principale centrale patronale de Tunisie, l'Utica, s'est alarmée jeudi de la "dépréciation rapide" de la monnaie nationale et a appelé les autorités à intervenir face à ce "grand danger" pour l'économie du pays, déjà fragilisée.
Le dinar a perdu près d'un quart de sa valeur par rapport à l'euro ces deux dernières années: alors qu'il s'échangeait encore à près de deux euros en 2015, il a atteint cette semaine un plus bas historique, à plus de 2,55 euros.
Particulièrement marquée au printemps 2016, cette chute s'est de nouveau accélérée ces derniers jours, une "dépréciation rapide" qui "constitue un grand danger aussi bien pour l'économie nationale que pour l'entreprise", a réagi dans un communiqué l'Utica.
Elle aura des "conséquences graves et très négatives", a poursuivi l'organisation, exprimant "sa profonde inquiétude".
Dans ce contexte, le gouvernement et la Banque centrale (BCT) doivent mettre en oeuvre rapidement un "plan" visant à "freiner ce glissement", a souligné l'Utica.
Mardi, sur Express FM, la ministre des Finances, Lamia Zribi a relevé que la faiblesse du dinar s'expliquait par un creusement de plus en plus inquiétant du déficit commercial de la Tunisie. Celui-ci a culminé à 2,5 milliards de dinars (près d'un milliard EUR) à fin février contre 1,35 md (520 millions EUR) il y a un an.
Les propos de Mme Zribi ont été interprétés par la presse tunisienne comme un manque de volonté des autorités d'empêcher un nouveau glissement de la monnaie nationale.
Depuis sa révolution en 2011, la Tunisie a franchi avec succès plusieurs étapes de sa transition politique. L'unique pays rescapé du Printemps arabe reste en revanche englué dans la morosité sociale, économique et financière.
Après une mission ce mois à Tunis, le Fonds monétaire international s'est engagé à verser une nouvelle tranche de 300 millions d'euros, dans le cadre de la nouvelle ligne de crédit accordée l'an dernier au pays, d'un montant total de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans.
Dans son communiqué, l'Utica note toutefois que la chute du dinar menace "d'accentuer le taux d'endettement du pays et le service de la dette". A fin 2016, la dette publique tunisienne a culminé à 63% du PIB et pourrait dépasser 70% cette année.
Le dinar a perdu près d'un quart de sa valeur par rapport à l'euro ces deux dernières années: alors qu'il s'échangeait encore à près de deux euros en 2015, il a atteint cette semaine un plus bas historique, à plus de 2,55 euros.
Particulièrement marquée au printemps 2016, cette chute s'est de nouveau accélérée ces derniers jours, une "dépréciation rapide" qui "constitue un grand danger aussi bien pour l'économie nationale que pour l'entreprise", a réagi dans un communiqué l'Utica.
Elle aura des "conséquences graves et très négatives", a poursuivi l'organisation, exprimant "sa profonde inquiétude".
Dans ce contexte, le gouvernement et la Banque centrale (BCT) doivent mettre en oeuvre rapidement un "plan" visant à "freiner ce glissement", a souligné l'Utica.
Mardi, sur Express FM, la ministre des Finances, Lamia Zribi a relevé que la faiblesse du dinar s'expliquait par un creusement de plus en plus inquiétant du déficit commercial de la Tunisie. Celui-ci a culminé à 2,5 milliards de dinars (près d'un milliard EUR) à fin février contre 1,35 md (520 millions EUR) il y a un an.
Les propos de Mme Zribi ont été interprétés par la presse tunisienne comme un manque de volonté des autorités d'empêcher un nouveau glissement de la monnaie nationale.
Depuis sa révolution en 2011, la Tunisie a franchi avec succès plusieurs étapes de sa transition politique. L'unique pays rescapé du Printemps arabe reste en revanche englué dans la morosité sociale, économique et financière.
Après une mission ce mois à Tunis, le Fonds monétaire international s'est engagé à verser une nouvelle tranche de 300 millions d'euros, dans le cadre de la nouvelle ligne de crédit accordée l'an dernier au pays, d'un montant total de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans.
Dans son communiqué, l'Utica note toutefois que la chute du dinar menace "d'accentuer le taux d'endettement du pays et le service de la dette". A fin 2016, la dette publique tunisienne a culminé à 63% du PIB et pourrait dépasser 70% cette année.
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