Les experts et observateurs économiques ne cessent de tirer la sonnette d’alarme criant au risque de faillite de l’économie nationale.
La situation va de mal en pis et l’on parle d’une crise qui dépasse celle de 1989. Tous les voyants de l’économie nationale sont au rouge: repli des exportations, recul des investissements, dégringolade des réservations touristiques, déficit de la balance commerciale, surendettement et chute libre du dinar tunisien face au dollar américain et à la monnaie unique.
La baisse de la production notamment celle industrielle et de la productivité sont à l’origine de cette morosité économique.
En effet, selon l’Institut National de la Statistique (INS) , la production a enregistré au terme du premier trimestre 2016 une baisse de 0.8%, contre une baisse de 0.3% au cours de la même période de l’année 2015.
Une baisse due principalement au fléchissement enregistré dans la production de l’industrie agroalimentaire outre la forte baisse enregistrée dans l’industrie du caoutchouc et des plastiques (-3.3%) et de l’extraction de produits énergétiques (-13.3%).
Hausse de 43,1% dans la production du phosphate
La production des industries non énergétiques a connu une hausse importante liée à la reprise de la production du phosphate et dérivés.
La production du phosphate brut est passée de 926.3 mille tonnes au cours du premier trimestre 2016 contre 590.4 mille tonnes au cours du premier trimestre 2015, soit un taux de croissance de 43,1%.
Une reprise de 31,4% dans la production des industries chimiques a été enregistrée. La reprise des activités de la CPG et la contraction des tensions sociales dans la région de Gafsa a dopé la production du phosphate et dérivés.
Hormis la reprise de la production des industries non énergétiques, quelques industries manufacturières enregistrent une hausse de la production à l’instar des industries mécaniques et électriques et la production du ciment.
Les risques inflationnistes
La baisse de la production industrielle continue d’avoir un effet de levier (négatif) ou encore un effet boomerang sur les autres facteurs de la croissance.
La baisse de la production impliquerait une situation de surchauffe économique qui pourrait tirer l’inflation vers le haut.
La production a un impact direct sur les exportations, lesquelles poursuivent leur repli en enregistrant au cours des cinq premiers mois de l’année en cours une baisse de 2,6% et par ricochet, une baisse des entrées en devises, une dépréciation du dinar, une baisse des investissements, une baisse de la croissance contre une hausse du chômage.
La production industrielle est au centre du cercle vicieux de la croissance et demeure au cœur de la crise que subit l’économie nationale.
Parviendra-t-on à remonter la pente de la production mais aussi de la productivité du travail et éviter l’ouragan ravageur?
La situation va de mal en pis et l’on parle d’une crise qui dépasse celle de 1989. Tous les voyants de l’économie nationale sont au rouge: repli des exportations, recul des investissements, dégringolade des réservations touristiques, déficit de la balance commerciale, surendettement et chute libre du dinar tunisien face au dollar américain et à la monnaie unique.
LIRE AUSSI:
La baisse de la production notamment celle industrielle et de la productivité sont à l’origine de cette morosité économique.
En effet, selon l’Institut National de la Statistique (INS) , la production a enregistré au terme du premier trimestre 2016 une baisse de 0.8%, contre une baisse de 0.3% au cours de la même période de l’année 2015.
LIRE AUSSI:
Une baisse due principalement au fléchissement enregistré dans la production de l’industrie agroalimentaire outre la forte baisse enregistrée dans l’industrie du caoutchouc et des plastiques (-3.3%) et de l’extraction de produits énergétiques (-13.3%).
Hausse de 43,1% dans la production du phosphate
La production des industries non énergétiques a connu une hausse importante liée à la reprise de la production du phosphate et dérivés.
La production du phosphate brut est passée de 926.3 mille tonnes au cours du premier trimestre 2016 contre 590.4 mille tonnes au cours du premier trimestre 2015, soit un taux de croissance de 43,1%.
LIRE AUSSI:
Une reprise de 31,4% dans la production des industries chimiques a été enregistrée. La reprise des activités de la CPG et la contraction des tensions sociales dans la région de Gafsa a dopé la production du phosphate et dérivés.
Hormis la reprise de la production des industries non énergétiques, quelques industries manufacturières enregistrent une hausse de la production à l’instar des industries mécaniques et électriques et la production du ciment.
Les risques inflationnistes
La baisse de la production industrielle continue d’avoir un effet de levier (négatif) ou encore un effet boomerang sur les autres facteurs de la croissance.
La baisse de la production impliquerait une situation de surchauffe économique qui pourrait tirer l’inflation vers le haut.
La production a un impact direct sur les exportations, lesquelles poursuivent leur repli en enregistrant au cours des cinq premiers mois de l’année en cours une baisse de 2,6% et par ricochet, une baisse des entrées en devises, une dépréciation du dinar, une baisse des investissements, une baisse de la croissance contre une hausse du chômage.
La production industrielle est au centre du cercle vicieux de la croissance et demeure au cœur de la crise que subit l’économie nationale.
Parviendra-t-on à remonter la pente de la production mais aussi de la productivité du travail et éviter l’ouragan ravageur?
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.