Trois autres hommes d'affaires soupçonnés de corruption ont été arrêté entre la nuit du mercredi et la matinée de jeudi ont affirmé plusieurs médias citant des hauts responsables, ce qui porte à 8 le nombre de personnes arrêtées.
Il s'agit d'Ali Grigri, un des barons de la contrebande à Kasserine, arrêté suite à guet-apens tendu par les forces de l'ordre indique la radio Mosaïque Fm. Toujours selon la même source en plus de la contrebande de plusieurs produits dont le fer, il était aussi recherché pour atteinte à l'ordre public. En effet, un mandat d'arrêt avait été émis contre lui dès 2012 pour commerce de produits illicites. Il avait en outre ouvert le feu contre une ronde de police qui était sur le point de l'arrêter à l'époque.
Pour leur part, les frères Adel et Fathi Jnayeh ont été interpellés à Mahdia. Selon la radio Mosaïque Fm, ils seraient connus pour la contrebande de cuivre à l'intérieur mais également en dehors de la Tunisie.
Le Premier ministre Youssef Chahed a affirmé mercredi soir que la Tunisie était "en guerre contre la corruption" après l'arrestation de plusieurs hommes d'affaires, un coup de filet qui fait espérer à beaucoup une opération "Mains propres" six ans après la chute de la dictature.
Ces interpellations sont effectuées en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis plus d'un an et demi.
Parmi eux, les quatre hommes interpellés mardi soir --le richissime Chafik Jarraya, l'ex-candidat à la présidence Yassine Chennoufi, l'homme d'affaires Nejib Ben Ismaïl et le gradé de la Douane Ridha Ayari-- ont été placés en résidence surveillée pour être interrogés dans le plus grand secret.
Ils "sont impliqués dans des affaires de corruption et soupçonnés de complot contre la sûreté de l'Etat", notamment pour "incitation et financement présumés de mouvements de protestation à El-Kamour et dans d'autres régions", selon le haut responsable interrogé par l'AFP.
Quatre autres interpellations sont "en cours", a-t-il ajouté sans autres détails.
Le site désertique d'El-Kamour, dans la région de Tataouine (sud), est le théâtre depuis des semaines d'un sit-in qui a dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre. Lundi, un jeune manifestant est mort écrasé par un véhicule de la gendarmerie, ce qui a provoqué une flambée de violences.
Les autorités ont mis en garde contre "le danger" d'un dérapage de la situation, et certains responsables ont assuré que des hommes politiques et hommes d'affaires -sans les nommer- incitaient les habitants du sud à manifester.
Il s'agit d'Ali Grigri, un des barons de la contrebande à Kasserine, arrêté suite à guet-apens tendu par les forces de l'ordre indique la radio Mosaïque Fm. Toujours selon la même source en plus de la contrebande de plusieurs produits dont le fer, il était aussi recherché pour atteinte à l'ordre public. En effet, un mandat d'arrêt avait été émis contre lui dès 2012 pour commerce de produits illicites. Il avait en outre ouvert le feu contre une ronde de police qui était sur le point de l'arrêter à l'époque.
Pour leur part, les frères Adel et Fathi Jnayeh ont été interpellés à Mahdia. Selon la radio Mosaïque Fm, ils seraient connus pour la contrebande de cuivre à l'intérieur mais également en dehors de la Tunisie.
Le Premier ministre Youssef Chahed a affirmé mercredi soir que la Tunisie était "en guerre contre la corruption" après l'arrestation de plusieurs hommes d'affaires, un coup de filet qui fait espérer à beaucoup une opération "Mains propres" six ans après la chute de la dictature.
Ces interpellations sont effectuées en vertu de l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis plus d'un an et demi.
Parmi eux, les quatre hommes interpellés mardi soir --le richissime Chafik Jarraya, l'ex-candidat à la présidence Yassine Chennoufi, l'homme d'affaires Nejib Ben Ismaïl et le gradé de la Douane Ridha Ayari-- ont été placés en résidence surveillée pour être interrogés dans le plus grand secret.
Ils "sont impliqués dans des affaires de corruption et soupçonnés de complot contre la sûreté de l'Etat", notamment pour "incitation et financement présumés de mouvements de protestation à El-Kamour et dans d'autres régions", selon le haut responsable interrogé par l'AFP.
Quatre autres interpellations sont "en cours", a-t-il ajouté sans autres détails.
Le site désertique d'El-Kamour, dans la région de Tataouine (sud), est le théâtre depuis des semaines d'un sit-in qui a dégénéré en affrontements avec les forces de l'ordre. Lundi, un jeune manifestant est mort écrasé par un véhicule de la gendarmerie, ce qui a provoqué une flambée de violences.
Les autorités ont mis en garde contre "le danger" d'un dérapage de la situation, et certains responsables ont assuré que des hommes politiques et hommes d'affaires -sans les nommer- incitaient les habitants du sud à manifester.
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